Joseph Louis d'Arbois de Jubainville
Joseph Louis d'Arbois de Jubainville, né le à Neufchâteau (Vosges) et mort de la fièvre jaune le sur un navire anglais au large des côtes de la Jamaïque, est un général de brigade de la Révolution française.
| Joseph Louis d'Arbois de Jubainville | ||
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| Naissance | Neufchâteau (Vosges) |
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| Décès | (à 39 ans) Jamaïque |
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| Origine | ||
| Arme | infanterie | |
| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1779 – 1803 | |
État de service
Ancien Régime
Il commence sa carrière militaire comme cadet gentilhomme au régiment Dauphin-Infanterie (qui devint en 1791 le 29e régiment d'infanterie) le , à l'âge de 15 ans. Il est successivement sous-lieutenant le , et lieutenant le .
Guerres de la Révolution française
Il passe capitaine le , chef de bataillon commandant le 3e bataillon de grenadiers réunis à l'armée de Belgique le . Il sert à Jemmapes le , puis au combat de la Roër le .
Il est nommé provisoirement par Dampierre adjudant général à l'armée du Nord le . Destitué comme suspect d'incivisme en qualité d'ex-noble le , il est réintégré comme capitaine adjoint aux adjudants généraux de l'armée d'Italie le , puis comme aide de camp du général Gaultier. Nommé provisoirement par Bonaparte chef de bataillon, aide-de-camp du général Gentilli le , il est envoyé à Corfou et il est chargé des fonctions de chef d'état-major, et même pendant quelque temps gouverneur de Corfou par intérim.
Il est envoyé en mission à Milan auprès du général Bonaparte par le général Gentilli. Il devient aide de camp de Kilmaine le . Destitué comme royaliste le à la suite d'une dénonciation du chef de brigade Roch Godart et des gens de Corfou, l'accusant de n'avoir pas signé une adresse au Directoire, il cesse ses fonctions le , puis est remis en activité toujours en qualité d'aide de camp de Kilmaine, l'année suivante, le .
Nommé adjudant général le , il est employé à Lyon sous Leclerc le , puis comme chef d'état-major de la division Richepanse à l'armée du Rhin en . Il est ensuite envoyé au corps d'observation de la Gironde le , puis est appelé à Brest pour servir dans l'expédition de Saint-Domingue le . Chef d'état-major de la division Boudet le , il sert à la prise de Port-au-Prince le , enlève le fort Saint-Joseph le lendemain. Nommé par le général en chef général de brigade provisoire en , il est employé sous Brunet à la division du Sud en . Il disperse des brigands dans la région de Tiburon le , et s'empare de Tiburon le .
Commandant sous Brunet aux Cayes de jusqu'à la capitulation du . Il passe comme adjudant-commandant au service de la marine le . Fait prisonnier par les Anglais, il est emmené sur le brick Le Pélican, où il est mis au secret et maltraité.
Il meurt de la fièvre jaune le à l'âge de 39 ans.
Source
George Six, Dictionnaire des généraux de la Révolution et de l'Empire
