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Joseph-Nicolas Guyot

Joseph-Nicolas Guyot est un jurisconsulte français, membre du bureau de consultation et de révision du ministère du Grand Juge, né le à Saint-Dié (duché de Lorraine) et mort le à Paris[1].

Joseph Nicolas Guyot
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  87 ans)
Paris
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire

Biographie

Issu d'une famille vosgienne dont le premier membre connu est Georges Guyot, anobli par lettres en 1441, Joseph-Nicolas Guyot est le fils de Nicolas Guyot, licenciĂ© in utroque jure en 1726 et inscrit, la mĂŞme annĂ©e, au registre des matricules des avocats près la cour souveraine de Lorraine et de Barroisn. 216_2-0">[2] - [3].

DestinĂ© par son père Ă  une carrière militaire, il rejoint le rĂ©giment d'infanterie de Montureux avec lequel il sert lors de la guerre de Succession d'Autriche. Mais, Ă  la suite de la paix d'Aix-la-Chapelle, signĂ©e le , son rĂ©giment est dissout et il est dĂ©mobilisĂ©n. 216_2-1">[2] - [4] - [5].

Rendu Ă  la vie civile, Guyot entre Ă  l'universitĂ© de Pont-Ă -Mousson pour y suivre des Ă©tudes de droitn. 216_2-2">[2] - [4] - [5] - no 221_6-0">[6]. Vers 1746-1748, il y obtient sa licence in utroque jure[5] - [7]. Le , il est inscrit au registre des matricules des avocats près la cour souveraine de Lorraine et de Barroisn. 216_2-3">[2] - [4] - [5] - no 221_6-1">[6] - [7]. Le , il est pourvu de l'office de conseiller de l'hĂ´tel de ville de Bruyères puis, le (ou 1759)n. 216_2-4">[2], de celui de conseiller au bailliage de Bruyèresn. 216_2-5">[2] - [4]. Mais, Ă  la mort du duc Stanislas, survenue le Ă  LunĂ©ville, la France annexe la Lorraine et le Barrois. Guyot conserve son office de conseiller jusqu'en 1768, date Ă  laquelle il quitte ses fonctions pour s'installer Ă  Parisn. 216_2-6">[2] - [4].

Guyot collabore alors Ă  la rĂ©daction du Grand Vocabulaire françois, publiĂ© par Charles-Joseph Panckoucke, puis Ă  l'EncyclopĂ©die mĂ©thodique, Ă©galement publiĂ©e par Panckoucken. 216_2-7">[2]. Il acquiert sa renommĂ©e avec le RĂ©pertoire universel et raisonnĂ© de jurisprudence civile, criminelle, canonique et bĂ©nĂ©ficiale dont il dirige la rĂ©daction et la publication sous le pseudonyme de « Monsieur G***, Ă©cuyer, ancien magistrat »n. 216_2-8">[2]. Philippe-Antoine Merlin, dit Merlin de Douai, rachètera par la suite le RĂ©pertoire dont il publiera une troisième Ă©dition en 1807, une quatrième de 1812 Ă  1826 et une cinquième en 1827 et 1828n. 216_2-9">[2].

Le , Guyot est nommĂ© juge au Tribunal de cassation par la Conventionn. 216_2-10">[2] - [4] - no 221_6-2">[6]. Mais, neuf mois plus tard, il en est exclu (ou contraint de dĂ©missionner, la loi du 3 brumaire an IV ayant interdit aux enfants et parents d'Ă©migrĂ©s d'occuper des emplois publicsn. 216_2-11">[2] - [4]). En 1796, Merlin de Douai, ministre de la Justice, le fait entrer dans ses bureaux. Guyot devient membre du bureau de consultation et de rĂ©vision, emploi qu'il occupe jusqu'Ă  sa mise Ă  la retraite en 1814[4] - no 221_6-3">[6].

Guyot meurt le Ă  Parisn. 216_2-12">[2] - no 221_6-4">[6].

Joseph-Nicolas avait épousé Marie Faicourt avec laquelle il avait eu un fils, Hector[8].

Ĺ’uvres

  • Joseph-Nicolas Guyot (dir.), RĂ©pertoire universel et raisonnĂ© de jurisprudence civile, criminelle, canonique et bĂ©nĂ©ficiale, Paris, J. Dorez, 1775-1783, 1re Ă©d., 64 vol., in-8o (OCLC 301347939, BNF 30565302, SUDOC 06766637X) (lire en ligne sur Gallica)
  • Joseph-Nicolas Guyot (dir.), RĂ©pertoire universel et raisonnĂ© de jurisprudence civile, criminelle, canonique et bĂ©nĂ©ficiale, 17 vol. in-4°, Visse, Paris, 1784-1785 (disponible sur Google Livres)
  • Joseph-Nicolas Guyot (dir.), TraitĂ© des droits, fonctions, franchises, exemptions, prĂ©rogatives et privilèges annexĂ©s en France Ă  chaque dignitĂ©..., 4 vol., Visse, Paris, 1786-1788 (lire en ligne sur Gallica)
  • Joseph-Nicolas Guyot (dir.), Recueil gĂ©nĂ©ral analytique et raisonnĂ© des lois qui rĂ©gissent l'Empire français, relativement aux objets divers sur lesquels s'Ă©tendent l'inspection et l'action de l'autoritĂ© publique, 4 vol., Vanraest, Paris, 1811-1813 (lire en ligne sur Gallica)

Notes et références

  1. Notice sur data.bnf.fr
  2. n. 216-2" class="mw-reference-text">FĂ©rot 2009, p. 79, n. 216.
  3. Archives nationales 2011, p. 4-6.
  4. Blanckaert et al. 2006, p. 335.
  5. Ronsin et al. 1990, p. 181.
  6. no 221-6" class="mw-reference-text">Schulte 2000, p. 650, no 221.
  7. Archives nationales 2011, p. 6.
  8. Archives nationales 2011, p. 4-5.

Voir aussi

Bibliographie

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