Joseph-Édouard Barès
Joseph-Édouard Barès, né le à Azul en Argentine et mort le à Aspet (Haute-Garonne), est un général français, pionnier de l'aviation militaire, vétéran de la Première Guerre mondiale et Chef d'état-major de l'Armée de l'air à plusieurs reprises.
Joseph-Édouard Barès | ||
Joseph-Édouard Barès en 1934. | ||
Naissance | Azul (Argentine) |
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Décès | Aspet (Haute-Garonne) |
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Allégeance | France | |
Arme | Infanterie de marine Armée de l'air |
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Grade | Général d'armée aérienne | |
Années de service | 1892 – 1937 | |
Commandement | Chef d'état-major général de l'Armée de l'air (à 3 reprises) | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Biographie
Belle Époque
Barès entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1892, pour en sortir officier dans l'Infanterie de marine. Il débute alors sa carrière à Madagascar. Il entre à l'École supérieure de guerre en 1900[1]. Il s'intéresse également à l'aviation. En 1911, il obtiendra son brevet de pilote et sera détaché à l'aviation la même année. En 1912, il rejoint le 25e bataillon de sapeurs-aéropostiers. En 1912, il se porte volontaire, à titre d'observateur aux côtés des Serbes, lors de la Première guerre balkanique[2].
Première Guerre mondiale
Le , le Général Joseph Joffre nomme Barès, Directeur du service aéronautique au Grand Quartier général. Durant la Première Guerre mondiale, il est convaincu que l'aviation est un outil de combat offensif et se chargera d'organiser les forces aériennes. Pionnier du bombardement aérien, il prône l'attaque des industries allemandes tout en évitant celle contre les villes et les cibles civiles. Le , il organise les escadrilles autour de 4 missions : reconnaissance, réglage de tir au profit de l'artillerie, bombardement et chasse. En parallèle, il se penche également sur la formation du personnel et les écoles d'aviation. Le , il devient le commandant de l'aéronautique aux armées, ce qui lui donne la responsabilité sur toutes les unités aéronautiques non affectées aux armées ou aux groupes d'armées. Cette concentration du commandement sera un élément déterminant lors de la bataille aérienne de Verdun. Mais après une entrevue avec le Général Robert Nivelle, alors commandant en chef des armées françaises, Barès est remplacé par le commandant Paul du Peuty, le . Il sera nommé ensuite commandant de l'aéronautique des armées du Nord et du Nord-Est.
Entre-deux-guerres
Après la guerre, il deviendra tout d'abord inspecteur général des forces aériennes en 1927, puis chef d'état major des forces aériennes du au , poste qu'il occupera de nouveau du au . Il est alors remplacé par le Général Victor Denain. En 1934, Victor Denain devient Ministre de l'air. Barès redeviendra chef d'état-major général de l'armée de l'air (le titre a changé à la suite de la création de l'armée de l'air la même année) du au .
Distinctions
- Médaille militaire (1937)
En 1937, le ministre de l'air, Pierre Cot, lui remet la médaille militaire.
Références
- « Biographies des chefs d'état-major de l'Armée de l'air (CEMAA) », sur traditions-air.fr
- Service historique de la défense, « Archives de l'aéronautique militaire de la première guerre mondiale », sur servicehistorique.sga.defense.gouv.fr
Bibliographie
- Le général Barès: "créateur et inspirateur de l'aviation", Nouvelles Éditions Latines, 1994