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Joséphine Armand

Joséphine Armand, née en 1787 à Paris et morte le dans la même ville, est une cantatrice française.

Joséphine Armand
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joséphine Armand
Nationalité
Activité
Conjoint

Biographie

Joséphine Armand naît en 1787[1] et est la nièce de la cantatrice Anne-Aimée Armand avec qui elle prend des cours de chant[1]. Elle débute à l'Opéra le dans Iphigénie en Aulide de Christoph Willibald Gluck[1], rôle qu'elle reprend en 1809 et pour lequel elle est acclamée par la presse[2].

Le , elle crée, devant l'empereur Napoléon Ier et sa femme l'impératrice Marie-Louise d'Autriche, l'opéra Les Amazones d'Étienne Nicolas Méhul[3].

Le , elle chante dans Les Bayadères de Charles-Simon Catel[4].

En 1813, elle épouse Félix Cazot[1], bien qu'Eugène Villemin donne pour date le dans ses Souvenirs de famille[5] - [6]. Avec son mari, elle aura une fille[6].

La même année, le , elle crée, à nouveau devant l'empereur et sa femme, Les Abencérages de Luigi Cherubini[3]. Le de la même année, elle joue dans Colinette à la Cour d'André Grétry, ainsi que dans Der Raub der Sabinerinnen (L'Enlèvement des Sabines), de Paul Wranitzky, à l'Académie impériale de musique[7].

Le , elle est réformée, puis engagée au théâtre de Bruxelles où elle chante jusqu'en 1826[1] - [8]. Selon Le Ménestrel, elle s'arrête en 1825[6] et se retire ensuite à Paris[1].

JosĂ©phine Armand meurt le [9] - [6] et laisse alors 4 000 francs Ă  la SociĂ©tĂ© des artistes dramatiques[10].

RĂ´les

Opéras

Musique sacrée

Hommages

Pierre-David Lemazurier fait référence à Joséphine Armand dans L'Opinion du parterre, ou Censure des acteurs, auteurs et spectateurs du Théâtre français mais ne parle d'elle que pour « sa figure »[11].

Dans les Souvenirs du prince Charles de Clary-et-Aldringen, l'auteur Charles de Clary-et-Aldringen critique les chanteurs de l'opéra, parmi lesquels Joséphine Armand, qu'il compare à « un détestable petit crapaud » dans La Vestale de Gaspare Spontini[12]. Il la trouve tout aussi « détestable » dans Aristippe de Rodolphe Kreutzer[13].

À l'inverse, dans ses Souvenirs de famille, Eugène Villemin dit de Joséphine Armand que « comme chanteuse, [elle] était richement douée. »[14].

Références

  1. FĂ©tis 1866, p. 139.
  2. Joseph-François-Nicolas Dusaulchoy de Bergemont, « Spectacles », Journal des arts, de littérature et de commerce,‎ , p. 124 (lire en ligne)
  3. Louis-Henry Lecomte, Napoléon et le monde dramatique : étude nouvelle d'après des documents inédits, Paris, Daragon, , 528 p. (lire en ligne), p. 258-260
  4. Charles-Guillaume Étienne, « Feuilleton du journal de l'Empire », Journal de l'Empire,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  5. Eugène Villemin, Souvenirs de famille, par Eugène Villemin. Félix Cazot, Cécile Cazot, Lucie Heuzey, Paris, Lacour, (lire en ligne), p. 10
  6. Jacques-Léopold Heugel, « Nécrologie », Le Ménestrel,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  7. « Feuilleton de la Gazette de France », Gazette de France,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  8. « Nouvelles des Théâtres », L'Observateur, et Journal d'affiches,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  9. Paris, État civil reconstitué, vue 46/50.
  10. Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie.... Tome 1. A-D, Genève, Bibliothèque de la Revue universelle internationale illustrée, (lire en ligne), p. 297
  11. Pierre-David Lemazurier, « Académie impériale de musique », L'Opinion du parterre, ou Censure des acteurs, auteurs et spectateurs du Théâtre français,‎ , p. 187 (lire en ligne)
  12. Charles de Clary et Aldringen, Souvenirs du prince Charles de Clary-et-Aldringen. Trois mois à Paris lors du mariage de l'empereur Napoléon Ier et de l'archiduchesse Marie-Louise..., Paris, (lire en ligne), p. 283
  13. Charles de Clary et Aldringen, Souvenirs du prince Charles de Clary-et-Aldringen. Trois mois à Paris lors du mariage de l'empereur Napoléon Ier et de l'archiduchesse Marie-Louise..., Paris, (lire en ligne), p. 224
  14. Eugène Villemin, Souvenirs de famille, par Eugène Villemin. Félix Cazot, Cécile Cazot, Lucie Heuzey, Paris, Lacour, (lire en ligne), p. 11

Bibliographie

Liens externes

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