José Villegas Cordero
José Villegas Cordero, né le à Séville et mort le à Madrid, est un peintre espagnol, et un des directeurs du Musée du Prado.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
SĂ©pulture |
Cimetière de San Fernando de Seville (en) |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
Académie royale des beaux-arts de Sainte-Isabelle de Hongrie (en) Université de Séville |
Maîtres |
JosĂ© MarĂa Romero LĂłpez (en), Eduardo Cano, Federico de Madrazo |
Mouvement | |
Fratrie |
Ricardo Villegas Cordero (d) |
Distinction |
Biographie
DĂ©buts
Sa famille doute de son avenir artistique[1], mais change d'avis quand en 1860, alors qu'il n'a que seize ans, il vend pour 1000 rĂ©als son tableau ExposiciĂłn Sevillana. Durant deux annĂ©es, il est apprenti chez le peintre JosĂ© MarĂa Romero LĂłpez (es) avant d'Ă©tudier auprès d'Eduardo Cano Ă l'Ă©cole picturale des Beaux-Arts de SĂ©ville[2].
En 1867, il travaille à l'atelier madrilène de Federico de Madrazo. Pour parfaire sa technique, il copie des œuvres de Vélasquez au Musée du Prado, puis influencé par le peintre orientaliste Marià Fortuny, il part pour le Maroc[3].
À la fin 1868, il est à Rome avec un groupe d'amis[1] où il visite l'atelier d'Eduardo Rosales. Il y produit ses premiers tableaux d'inspiration costumbriste qui connaissent le succès. Il commence également une production à caractère orientaliste à partir des esquisses qu'il a ramenées du Maroc[2] où il retourne rassembler matière à composer. L'engouement pour l'orientalisme est alors à son apogée, et son œuvre est largement diffusée par les galeries Bosch et Hernà ndez.
Carrière
À partir de 1877, il vit souvent à Venise et vend à de riches amateurs américains. En 1887, il s'y fait construire une maison[2] qui devient un lieu privilégié de la haute société ; il commence à prendre en charge de petits groupes d'étudiants.
En 1878, le Sénat lui commande une œuvre de grande ampleur sur le thème de la rencontre entre Cortés et Moctezuma. La commande est annulée quatre ans plus tard mais cela l'encourage à entamer une série de peintures historiques. Par la suite, un éditeur hollandais contacte plusieurs peintres européens de renom pour la publication d'une Bibla Magna[2], et confie à José Villaga le soin d'illustrer le Livre d'Isaïe.
En 1896, il est profondément affecté par la mort de son jeune frère Ricardo[1] et commence à peindre des œuvres à caractère ecclésiastique. En 1898, il est nommé directeur de l'Academia española de Bellas Artes en Roma, et en 1901 Directeur du Musée du Prado, poste qu'il occupe jusqu'en 1918 et durant lequel il opère de profonds changements[1].
- Tienda de babuchas en Marruecos, 1872
- Muerte del maestro, 1884
- Baile andaluz, 1893
- Mujeres en la ventana, 1921
- Portrait de JosĂ© MarĂa Ortega MorejĂłn, 1920
- Le triomphe de la Dogaressa FĂłscari, 1892
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « José Villegas Cordero » (voir la liste des auteurs).
- (es)Biographie sur sevillainformacion.org.
- (es)Biographie sur mcnbiografias.com.
- (es) Biographie sur le site du Musée du Prado.
Annexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Musée d'Orsay
- Museo Nacional de Artes Visuales
- (de) Académie des arts de Berlin
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (es + en) Musée du Prado
- (en) MutualArt
- (en + sv) Nationalmuseum
- (nl + en) RKDartists
- (en) Smithsonian American Art Museum
- (en) Te Papa Tongarewa
- (en) Union List of Artist Names