José Pardo y Barreda
José Pardo y Barreda (Lima, - Lima, )[1] est un homme d'État péruvien, président de la République à deux reprises.
José Pardo y Barreda | |
José Pardo en 1918. | |
Fonctions | |
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Président de la République péruvienne | |
– (3 ans, 10 mois et 16 jours) |
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Élection | |
Vice-président | Melitón Carvajal |
Président du Conseil | Enrique de la Riva Agüero Francisco Tudela y Varela Germán Arenas y Loayza Juan Manuel Zuloaga |
Prédécesseur | Guillermo Billinghurst |
Successeur | Augusto LeguĂa |
– (4 ans) |
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Élection | |
Vice-président | Javier Prado y Ugarteche |
PrĂ©sident du Conseil | Augusto LeguĂa AgustĂn Tovar Aguilar Carlos Alberto Washburn Salas |
Prédécesseur | Serapio Calderón |
Successeur | Augusto LeguĂa |
Président du Conseil des ministres du Pérou | |
– (7 mois et 29 jours) |
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Président | Manuel Candamo |
Prédécesseur | Eugenio Larrabure y Unanue |
Successeur | Alberto Elmore Fernández |
Biographie | |
Nom de naissance | José Pardo Simón y Barreda |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lima |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lima |
Nationalité | Péruvienne |
Parti politique | Parti civil |
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Présidents du Conseil des ministres du Pérou Présidents de la République péruvienne |
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Biographie
José Pardo y Barreda était issu d'une famille aristocratique. Il était le fils de Manuel Pardo y Lavalle, fondateur du Parti civil et président de la République, et de Mariana Barreda y Osma. Il était aussi le petit-fils du poète, écrivain et ministre, Felipe Pardo y Aliaga. Il épousa sa cousine Carmen Heeren, dont il eut Juan Pardo Heeren.
José Pardo y Barreda représenta une nouvelle génération au sein du Parti civil, amenant un nouveau souffle dans le développement du pays. Il dirigea le parti et le ministère des relations extérieurs pendant le gouvernement de Andrés Avelino Cáceres. Après le mort de Manuel Candamo Iriarte, Serapio Calderón devint président et organisa de nouvelles élections. Le Parti Civil présenta José Pardo y Barreda tandis que le Parti démocrate fut représenté par Nicolás de Piérola. Ce dernier se retira peu de temps avant le scrutin, assurant ainsi la victoire de son adversaire.
Son gouvernement fut largement marquée par une politique tourné vers l'éducation. L'instruction primaire, jusqu'alors, était aux mains des municipalités, selon une loi de 1876 dictée par Manuel Pardo. José Pardo y Barreda, avec l'action de son ministre de la Justice et de l'Instruction, décida de s'attaquer au problème. Une loi, promulguée en 1905, eut pour but de réformer le système. Ainsi l'enseignement primaire fut confié au gouvernement central. La réforme prévoyait que l'enseignement devenait obligatoire, gratuite et que dans chaque ville, village ou localité (hameau, site minier...) ayant plus de 200 habitants, devait être construit une école. Il fonda l'école normale des garçons pour la formation des maîtres, réorganisa l'école normale des filles, inaugura l'école des arts et métiers et créa la direction générale de l'instruction à laquelle dépendaient des inspecteurs chargés du contrôle dans toute la république.
Dans le domaine culturel, il créa plusieurs institutions comme l'Académie d'histoire, l'École des beaux-arts, l'Académie de musique nationale et le musée nationale d'histoire. Enfin il fonda l'École supérieure de guerre pour former les officiers de l'état-major.
Au cours de son second mandat, il eut Ă faire face aux consĂ©quences de la Première Guerre mondiale et Ă l'agitation sociale pour la conquĂŞte des huit heures de travail accordĂ©e le . Un mois avant la fin de son mandat, il fut renversĂ© par Augusto LeguĂa.
Il passa les onze années suivantes dans le sud de la France. Il retourna à Lima pour y mourir en 1947.