José Félix de Lequerica
José Félix de Lequerica, né le à Bilbao et mort le à Getxo, est un homme politique et diplomate espagnol, ministre des Affaires étrangères sous le régime franquiste.
José Félix de Lequerica | |
Fonctions | |
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Ambassadeur d'Espagne Aux États-Unis | |
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Prédécesseur | Eduardo Propper de Callejón |
Successeur | José María de Areilza |
Ministre des Affaires étrangères | |
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Président du gouvernement | Francisco Franco |
Gouvernement | Franco IV |
Prédécesseur | Francisco Gómez-Jordana Sousa |
Successeur | Alberto Martín-Artajo |
Maire de Bilbao | |
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Prédécesseur | José María González de Careaga y Urquijo (es) |
Successeur | José María Oriol (es) |
Biographie | |
Nom de naissance | José Félix de Lequerica |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bilbao (Espagne) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Getxo (Espagne) |
Parti politique | FET y de las JONS |
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Ministres des Affaires étrangères d'Espagne | |
Biographie
En août 1938, José Félix de Lequerica est nommé par le gouvernement nationaliste aux fonctions de maire de Bilbao. En mars 1939, il est nommé ambassadeur en France. L'année suivante, au cours de la débâcle, il suit le gouvernement français à Bordeaux. Il établit des rapports qui sont empreints d'un fort antisémitisme, où il décrit Paul Reynaud et Georges Mandel comme des membres du « clan belligérant et juif anglais » et il fait allusion aux éventuelles « hécatombes agréables au génie catastrophique du peuple élu » qui pourraient être provoquées « en union avec le judaïsme américain »[1]. Il suit le gouvernement français à Bordeaux lors de la débâcle et joue un rôle important en relayant via Madrid le la demande d'armistice formulée par le ministre français des Affaires étrangères Paul Baudouin à Hitler. A la fin octobre 1940, il prévoit, avec un groupe de cagoulards et de phalangistes de faire l'enlèvement de Manuel Azaña, alors en exil à Montauban . Il sollicite l'évêque Pierre-Marie Théas pour qu'il offre son aide mais devant le refus de celui-ci, et la difficulté d'organiser l'opération, il l'abandonne[2].
Le , il devient ministre des Affaires étrangères et le demeure jusqu'au quand il est envoyé à Washington afin de faire reconnaître le régime franquiste par les États-Unis. Une fois la reconnaissance acquise, Lequerica est nommé ambassadeur à Washington et présente ses lettres de créance au président Truman le , qui cependant le reçoit froidement[3].
Il favorise l'entrée en Espagne des collaborateurs Abel Bonnard et Alain Laubreaux[4].
Notes et références
- Juan Avilés Farré, « Un país enemigo: Franco frente a Francia, 1939-1944 », Universidad Nacional de Educación a Distancia, Madrid, vol. 7, , p. 117 (ISSN 1130-0124, lire en ligne)
- Pascal Caïla, « Un évêque dans la tourmente : Mgr Pierre-Marie Théas », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, , p. 335-354 (lire en ligne)
- (es) Paul PRESTON (trad. Teresa CAMPRODÓN et Diana FALCÓN), Franco "El Caudillo de España" [« Franco. A Biography »], Sant Andreu de la Barca, Barcelona, DeBolsillo. Novoprint S.A, , 1031 p. (ISBN 84-9759-477-0), p. 656
- Maud de Belleroche, Le Ballet des crabes, Filipacchi, 1975, p. 230.