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John Kotelawala

General John Lionel Kotelawala (‍රිමත් ජෝන් ලයනල් කොතලාවල ) était un militaire et politicien Ceylanais puis Sri lankais. Il fut le troisième Premier ministre du Sri Lanka.

John Kotelawala
(si) ශ්‍රිමත් ජෝන් ලයනල් කොතලාවල
Illustration.
John Kotelawala en 1951
Fonctions
Premier ministre du Sri Lanka

(2 ans et 6 mois)
Monarque Élisabeth II
Gouverneur Herwald Ramsbotham
Prédécesseur Dudley Senanayake
Successeur Solomon Bandaranaike
Biographie
Nom de naissance John Lionel Kotelawala
Date de naissance
Lieu de naissance Drapeau de Ceylan Colombo, Ceylan britannique
Date de décès
Lieu de décès Drapeau du Sri Lanka Colombo, Sri Lanka
Nationalité sri-lankaise
Parti politique United National Party
Père John Kotelawala Senior [1]
Mère Alice Elizabeth Kotelawala
Conjoint Effie Manthri Dias Bandaranaike
Enfants Lakshmi Kotelawala
Profession General de la Sri Lanka Army
Colonel de la Ceylon Defence Force

Signature de John Kotelawala(si) ශ්‍රිමත් ජෝන් ලයනල් කොතලාවල

John Kotelawala
Premiers ministres du Sri Lanka

Biographie personnelle

John Kotelawala est né dans une famille aisée, avec un frère cadet Justin Kotalawela et une sœur Freda.

Son père, John Kotelawala Snr, était un ancien inspecteur de la police de Ceylan, devenu homme d'affaires, et sa mère, Alice Elizabeth Kotelawala, fille de Mudaliyar Don Charles Gemoris Attygalle, un riche propriétaire de terre et de mine de Ceylan. À la suite d'accusations de meurtre de son beau-frère, John Kotelawala Snr se suicide alors que son fils n'avait que 11 ans. À la suite de cet événement, leur famille a été ruinée.

Alice Kotelawala, de confession bouddhiste se convertit alors au christianisme, et reprend la gestion de leurs terres et mines de plomb. Elle réussit à rendre leur famille prospère, tout en travaillant pour le compte du Ceylan britannique. Pour son travail social, elle devient Chevalier de l'Ordre de l'Empire britannique.

Le jeune Kotelawala a fréquenté le Royal College de Colombo, mais a dû s'enfuir après s'être engagé dans des activités indépendantistes pendant les émeutes de 1915. Il a ensuite entrepris un voyage en Europe, mais arrive en pleine Première Guerre mondiale. Il y reste pendant cinq ans, passant la plus grande partie de son temps entre l'Angleterre et la France, et reprend ses études aux Christ's College de l'Université de Cambridge pour étudier l'agriculture.

Kotelawala était connu comme un homme franc et agressif, et qui aimait le sport, dont l'équitation et le cricket. Il parlait couramment le cingalais, l'anglais et le français. Après son retour à Ceylan, il reprit la gestion de ses plantations familiales et de ses mines.

Il a épousé Effie Manthri Dias Bandaranaike, mais divorcera plus tard. Effie Bandaranaike était la nièce de Don Stephen Senanayake le premier Premier ministre du Sri Lanka. Ils ont eu une fille ensemble, Lakshmi Kotelawala[1].

Carrière militaire

Kotelawala avait brièvement servi avec la garde montée de la ville de Colombo sans être enrôlé dans l'armée, parce qu'il était encore mineur. À son retour d'Europe, il fut nommé Sous-lieutenant de l'infanterie légère de Ceylan en 1922, pris est promu au grade de Lieutenant en 1924, Capitaine en 1929 et Major en 1933. Il servit 23 ans majoritairement en tant que réserviste parce que la Ceylon Defence Force (en) était une unité de volontaires de l'armée britannique.

En 1939, il devint commandant de l'infanterie légère de Ceylan, puis promu au grade de Lieutenant-colonel en 1940. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il devint membre du cabinet de guerre de Ceylan et fut promu Colonel en 1942, le plus haut grade possible pour un Ceylanais.

Fervent partisan de l'armée, il fut le premier Président de l'Association d'infanterie légère de Ceylan en 1974. Il fut promu au grade de Général sur son lit de mort, la veille de sa décès par le président Jayewardene, en reconnaissance pour sa vie dédiée à l'armée Sri Lankaise.

Carrière politique

Dès 1915, Kotelawala était proche de dirigeants politiques tels que son beau-père Don Stephen Senanayake, futur premier ministre du Sri Lanka; ou le frère de son beau-père, F.R. Senanayake, qui était marié à sa tante.

Il est entré dans la vie politique en étant élu au Conseil législatif en tant que membre de Kurunegala. Par la suite, il entra au Conseil d'État en tant que député remplaçant et fut réélu en 1936. Au cours de son second mandat, il fut nommé ministre des Communications et des Travaux publics, puis ministre de l'Agriculture.

Post-indépendance

Lorsque Ceylan reçut l'indépendance et le statut de dominion en 1948, Kotelawala fut nommé au Sénat, il devint un membre important du United National Party de Senanayake et occupa plusieurs postes importants pendant le mandat de Premier ministre de son beau-père (1948-1952), notamment Ministre des Communications, Ministre des Travaux publics et Ministre des Transports.

Lorsque le premier ministre mourut en 1952, beaucoup s'attendaient à ce que Kotelawala lui succède, mais c'est le fils du premier ministre (et le jeune cousin de Kotelawala), Dudley Senanayake, qui sera nommé à la place par le gouverneur général. L'année suivante, Kotelawala est élu au parlement en tant que chef de la Chambre au parlement, mais sera finalement nommé Premier ministre quand Dudley démissionna après les grèves générales Hartal de 1953.

Premier ministre

En tant que Premier ministre, Kotelawala a conduit Sri Lanka aux Nations unies et a contribué à l'expansion des relations extérieures de Sri Lanka, en particulier avec d'autres pays asiatiques. Il a été nommé au Conseil privé en 1954. En 1955, il a conduit la délégation de son pays à la conférence de Bandung en Indonésie, où sa performance lui a valu l'épithète Bandung Booruwa (Bandung Donkey) au Sri Lanka.

Lors de la conférence, il a affirmé sa conviction que la rhétorique anti-colonialiste en passant par le marxiste faisait que l'on ignora les atrocités des communistes. Dans une conversation privée avec les premiers ministres du Pakistan, de l'Inde, de la Birmanie et de la Chine, il a demandé au Premier ministre chinois Zhou Enlai s'il voulait apporter le communisme au Tibet. Zhou a répondu que c'était impossible et indésirable, mais que la Chine était allée au Tibet parce qu'elle "faisait partie intégrante de l'État chinois" et parce qu'elle avait été menacée par des "complots impérialistes" des empires britannique et russe[2].

Son gouvernement a dû faire face à des problèmes économiques et des conflits ethniques, et lui et son parti ont été défaits aux élections de 1956 par une alliance de partis cingalais sous la direction de Solomon Bandaranaike.

Fin de vie

Kotelawala s'est retiré de la politique peu de temps après sa défaite électorale et a vécu plusieurs années dans le Kent. Il est finalement retourné à Ceylan lorsque le poste de gouverneur général parut vacant après la fin du premier mandat de William Gopallawa, il espérait obtenir le poste parce que son parti, l'UNP, était alors au gouvernement. Cependant, Dudley Senanayake n'a pas nommé de successeur à Gopallawa et lui a permis d'avoir un deuxième mandat.

Le , il a subi un accident vasculaire cérébral Chez lui à Kandawala. John Kotelawala est mort à l'hôpital général de Colombo le et ses restes ont été incinérés sur la place de l'Indépendance le avec tous les honneurs militaires.

Héritage

Il a légué sa maison, le Kandawala, au gouvernement pour établir une académie de défense nationale, le General Sir John Kotelawala Defense University[3].

Honneurs et distinctions

Distinctions

Décorations et Médailles

Décorations étrangères

Notes et références

Notes

  1. Les journaux gouvernementaux ceylanais d'époque attribue à Kotelawala plusieurs distinctions européennes. Pour l'exemple de la Légion d'honneur, l'enregistrement n'existe pas dans la base de données Léonore (certes incomplète) des Légions d'honneur francaises.

Références

  1. How Kotelawala (Snr) got young brother-in-law killed
  2. Jawaharlal Nehru: Letters to Chief Ministers 1957-1964, vol. 4, Parthasarathy, Gopalapuram, 159–171 p.
  3. (en) « 120th Birth Anniversary of General Sir John Kotelawala Commemorated », sur army.lk (consulté le ).
  4. Ceylon Today, décembre 1954

Liens externes

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