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Johannes Ronge

Johannes Ronge (nĂ© le Ă  Bischofswalde dans l'arrondissement de Neisse (de) et mort le Ă  Vienne en Autriche-Hongrie) est un prĂȘtre catholique allemand. OpposĂ©, entre autres, Ă  l'ultramontanisme, Ă  la pratique indulgenciĂšre et au culte des reliques, il quitte l'Église catholique et fonde l'Église schismatique des Catholiques allemands en 1844, puis participe Ă  la crĂ©ation de la FĂ©dĂ©ration des congrĂ©gations religieuses libres d'Allemagne (de) en 1859.

Johannes Ronge
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  74 ans)
Vienne
SĂ©pulture
Pseudonyme
Johannes Norge
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Alte Breslauer Burschenschaft der Raczeks (d)
signature de Johannes Ronge
Signature

Biographie

Ronge est dans une grande famille d'agriculteurs Ă  Bischofswalde, Ă©tudie au lycĂ©e de Neisse de 1827 Ă  1837 et Ă©tudie la thĂ©ologie catholique Ă  l'UniversitĂ© de Breslau de 1837 Ă  1839, oĂč il est membre de la fraternitĂ© Teutonia de Breslau (de)[1] et enfin Ă©tudie au sĂ©minaire.

Au cours de la pĂ©riode politique d'avant mars, l'Église catholique romaine dans les Ă©tats allemands s'Ă©meut par l'Ă©mergence de l'ultramontanisme. AprĂšs son ordination en 1841, Ronge est jusqu'en 1843 aumĂŽnier Ă  Grottkau en SilĂ©sie, oĂč il publie l'essai critique de l'Ă©glise "Rome et le chapitre de la cathĂ©drale de Breslau" en novembre 1842 en janvier 1843 jusqu'Ă  sa suspension par le vicaire du chapitre de Breslau et administrateur diocĂ©sain Joseph Ignaz Ritter (de)[2]. À l'automne 1844, il Ă©crit une lettre ouverte Ă  Wilhelm Arnoldi (de), Ă©vĂȘque de TrĂšves, contre le pĂšlerinage de TrĂšves de 1844 (de), l'exposition de la Sainte Tunique, une relique, que Ronge dĂ©nonce comme une fĂȘte idolĂątre (« vĂ©nĂ©ration idolĂątre de reliques » et « spectacle non chrĂ©tien »). Cette lettre, une missive ouverte, est publiĂ©e dans le SĂ€chsische Vaterlands-BlĂ€tter (de) publiĂ© par Robert Blum le 13 octobre 1844. Cet article est copiĂ© et distribuĂ© des milliers de fois, sur quoi l'Église catholique, reprĂ©sentĂ©e par l'administrateur du diocĂšse, excommunie Ronge le 4 dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, qui qualifie Ă©galement le spectacle du pĂšlerinage de « indulgences modernes » et met en garde contre le « pouvoir tyrannique de la hiĂ©rarchie romaine »[3]. Le 10 novembre; Heinrich Förster a prĂȘchĂ© un sermon dans la cathĂ©drale ( L'ennemi vient quand le peuple dort, de Matthieu 13, 25) contre Ronge[4].

En janvier 1845, Ronge appelle Ă  la fondation d'une nouvelle Ă©glise "sans Rome" Ă  LaurahĂŒtte (de) prĂšs de Beuthen, oĂč il enseigne aux enfants fonctionnaires de l'usine sidĂ©rurgique aprĂšs sa suspension, qui en mars 1845 se donne le nom de catholique allemand. Le premier service de la nouvelle "communautĂ© germano-catholique" a lieu sous leur premier pasteur et prĂ©dicateur Ronge le 9 mars 1845 dans l'Ă©glise de l'hospice de Breslau.

En 1845, la congrégation de Breslau compte déjà 1 200 membres, 50 000 en Silésie, et à la fin de l'année le nombre de congrégations germano-catholiques dans toute l'Allemagne est de 173.

À leur synode de 1847, 259 paroisses des "catholiques allemands" sont reprĂ©sentĂ©es. Ce nouveau mouvement de rĂ©forme - l'Ă©crivain Karl von Holtei qualifie Ronge de "rĂ©formateur"[5] - est bien accueilli par le protestantisme libĂ©ral, plus tard il y aura une combinaison des deux Ă©lĂ©ments de rĂ©forme, au mouvement religieux alors libre.

En 1848, Ronge participe au prĂ©-parlement de Francfort et appartient Ă  l'aile dĂ©mocratique radicale. En raison de sa critique publique du roi de Prusse dans un article, il doit fuir le royaume de Prusse en 1849 et Ă©migre en Angleterre, oĂč en 1851 il rencontre la militante des droits des femmes et Ă©ducatrice Bertha Traun, nĂ©e Meyer avec il se marie civilement. En 1852, il fonde la Humane Religious Community Ă  Londres. AprĂšs une amnistie, il peut retourner en royaume de Prusse en tant que prĂ©dicateur dans sa congrĂ©gation de Breslau en 1861, fait campagne pour la crĂ©ation d'une Ă©glise nationale libĂ©rale et tente Ă©galement de gagner les congrĂ©gations juives rĂ©formĂ©es Ă  l'idĂ©e d'une religion gĂ©nĂ©rale libre. Ronge est membre de la franc-maçonnerie.

Travaux

  • Johannes Ronge, « Rom und das Breslauer Domcapitel », SĂ€chsische Vaterlands-BlĂ€tter, no 135,‎ , p. 559.
  • Johannes Ronge, Rom und das Breslauer Domkapitel, .
  • Johannes Ronge, « Urtheil eines katholischen Priesters ĂŒber den heiligen Rock zu Trier », SĂ€chsische Vaterlands-BlĂ€tter, no 164,‎ , p. 667.
  • Johannes Ronge, Urteil eines katholischen Priesters ĂŒber den „heiligen Rock“ zu Trier., Wesel, J. Bagel, (lire en ligne).
  • Johannes Ronge, Johannes Ronge’s Erste Rede, gehalten in der Versammlung der freien christlichen (deutsch-katholischen) Gemeinde zu Wien, Wien, Kaulfuß Witwe/Prandel & Comp., .
  • Johannes Ronge, The Reformation of the 19th Century, Londres, .
  • Johannes Ronge, Die nationale Bewegung und die religiöse Reform, Frankfurt/M., .
  • Johannes Ronge, Neue religiöse Reform, Organ des deutschen Reform-Vereins zur Förderung freier protestantischer Gemeinden resp. der freien deutschen Nationalkirche, KindergĂ€rten, Schulen, Fortbildungsschulen, .
  • Johannes Ronge, Religionsbuch fĂŒr den Unterricht der Jugend in Familie und Schule in den freireligiösen, deutsch-katholischen und freiprotestantischen Gemeinden, Darmstadt, .

Bibliographie

  • (de) Renate Bauer, « Ronge, Johannes », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 22, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 27–28 (original numĂ©risĂ©).
  • Friedrich Heyer: Johannes Ronge. In: Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL). Band 15, Bautz, Herzberg 1999, (ISBN 3-88309-077-8), Sp. 1205–1212.
  • Hermann Friedrich Wilhelm Hinrichs (de): Trier – Ronge – SchneidemĂŒhl in staats- und bundesrechtlicher Hinsicht. Ein fliegendes Blatt vom Professor Hinrichs zu Neujahr 1845. Halle 1845 (Volltext)
  • Paul Knötel: Johannes Ronge. In: Schlesische Lebensbilder. Breslau 1926, S. 198–203.
  • (de) Rochus von Liliencron, « Ronge, Johannes », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 29, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 129 f
  • Ronge. In: Meyers Konversations-Lexikon. 4. Auflage. Band 13, Verlag des Bibliographischen Instituts, Leipzig/Wien 1885–1892, S. 954.
  • Volker Mueller: Johannes Ronge und die freireligiöse Bewegung.Lenz. Neu-Isenburg 2013. (ISBN 978-3-943624-12-0).
  • Es bewegt sich doch? Von der AufklĂ€rung zu Ronge und dann – wie es weiter geht. Mit BeitrĂ€gen von Dr. Volker Mueller, Dr. Eckhart Pilick, Renate Bauer, Dr. Ulrich Nieß, Dipl.-Phil. Heinz Klos. Berichte und Standpunkte. Schriftenreihe fĂŒr freigeistige Kultur Heft 28. Lenz. Neu-Isenburg 2013. (ISBN 978-3-943624-14-4).
  • Eckhart Pilick: Johannes Ronge. Vier Abhandlungen mit zeitgenössischen Illustrationen und ungedruckten Briefen Ronges. Rohrbach 2015. (ISBN 978-3-930760-80-0).
  • Michael Sachs: ‘FĂŒrstbischof und Vagabund’. Geschichte einer Freundschaft zwischen dem FĂŒrstbischof von Breslau Heinrich Förster (1799–1881) und dem Schriftsteller und Schauspieler Karl von Holtei (1798–1880). Nach dem Originalmanuskript Holteis textkritisch herausgegeben. In: Medizinhistorische Mitteilungen. Zeitschrift fĂŒr Wissenschaftsgeschichte und Fachprosaforschung. Band 35, 2016 (2018), S. 223–291, hier: S. 243, Anm. 57.

Références

  1. Helge Dvorak: Biographisches Lexikon der Deutschen Burschenschaft. Band I: Politiker. Teilband 5: R–S. Winter, Heidelberg 2002, (ISBN 3-8253-1256-9), S. 110–112.
  2. Hugo Weczerka (Hrsg.): Handbuch der historischen StÀtten. Band: Schlesien (= Kröners Taschenausgabe (de). Band 316). Kröner, Stuttgart 1977, (ISBN 3-520-31601-3), S. 164.
  3. Johannes Ronge: Urtheil eines katholischen Priesters ĂŒber den „heiligen Rock“ zu Trier. J. Bagel, Wesel 1844.
  4. Michael Sachs: ‘FĂŒrstbischof und Vagabund’. Geschichte einer Freundschaft zwischen dem FĂŒrstbischof von Breslau Heinrich Förster (1799–1881) und dem Schriftsteller und Schauspieler Karl von Holtei (1798–1880). Nach dem Originalmanuskript Holteis textkritisch herausgegeben. In: Medizinhistorische Mitteilungen. Zeitschrift fĂŒr Wissenschaftsgeschichte und Fachprosaforschung. Band 35, 2016 (2018), S. 223–291, hier: S. 242 f. und 275.
  5. Michael Sachs (2016), S. 243.

Liens externes

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