Joan Botam i Casals

Après avoir fini ses études, il travailla au Registre de la Propriété et aussi comme contrôleur de gestion à la mairie de Les Borges Blanques. En 1944 il devint novice dans l'ordre des Frères Mineurs Capucins à Arenys de Mar. En 1955 il obtint le doctorat en Théologie à l'Université pontificale de Salamanque et à l'Université pontificale grégorienne de Rome, et en 1957 il fut nommé vicedirecteur (plus tard il en fut directeur) de l'École de Philosophie et Théologie des Frères mineurs Capucins. En 1952 il fut ordonné prêtre.

Toujours intéressé par la culture catalane, son travail Arnau de Vilanova, moralista (1956) reçut le Prix Jaume Serra i Húnter attribué par l'Institut d'Études Catalans. Il s'est intéressé aussi par l'excursionnisme. En 1963 il fut nommé provincial des Frères Mineurs Capucins de la Catalogne. Au même temps il était le conseiller de l'institution œcuménique Pax Christi. Dès cette institution-là il poussa des initiatives liées à la paix et à l'œcuménisme. En outre il participa en la fondation de l'Institut Víctor Seix de Polémologie, il fit partie du juré pour la remisse du Mémorandum Jean XXIII et collabora très activement avec la résistance culturelle antifranquiste. Il joua un rôle essentiel dans la Caputxinada de 1966. Après cet événement, le gouverneur civil de Barcelone, Antonio Ibáñez Freire essaya de l'expulser de l'Espagne, mais les autorités religieuses et le Vatican pouvaient empêcher cela[1].

En 1984 il fonda le Centre Œcuménique de la Catalogne avec l'intention de promouvoir le dialogue entre orthodoxes, anglicans, catholiques et protestants. Quelques années après il promut la Plate-forme Interculturel Barcelone 1992 avec l'intention de promouvoir le dialogue entre religions à la suite de la célébration des Jeux olympiques d'été de 1992 à Barcelone et que tous les sportifs des différentes religions eussent un lieu commun pour la prière. De cette façon naquit le Centre Abraham au Poblenou. Au même temps, il fut nommé président de l'Union des Religieux de la Catalogne (URC) et il fut l'un des promoteurs du Premier Congrès de Vie Religieuse à Catalogne.

En 1997 il devint président de la Commission élaboratrice de l'avant-projet du Centre Interreligieux / Service Municipal d'Attention à des Personnes et des Groupes Religieux de Barcelone. En 2000 il représenta Barcelone, avec Enric Capó, au Sommet du Millennaire des leaders religieux et spirituels aux Nations unies.

En 2010 il reçut la Croix de Saint Georges, qui donne chaque année le gouvernement régional catalan, pour sa contribution au dialogue entre religions et pour promouvoir la paix, la coexistence et l'harmonie entre cultures. Il a aussi reçu le Prix en cohabitation et dialogue interreligieux du Groupe de Travail Stable des Religions (GTER).