Jo Privat
Georges Privat dit Jo Privat, né le , au 85 bis de la rue de Charenton dans le 12e arrondissement de Paris[1] et mort, le , à Savigny-le-Temple[2] - [3], est un accordéoniste français qui a longtemps été la référence du musette aussi bien dans l’interprétation que la tenue de scène.
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(Ă 76 ans) Savigny-le-Temple |
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Georges Privat |
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Biographie
Fils de Louis Julien Privat et d'Ursule Louise Melle, surnommé le Gitan blanc, Jo Privat est, pendant cinquante ans (1936-1986), l'un des piliers du Balajo[4], rue de Lappe à Paris, le temple du musette créé par Jo France (et non par Jo Privat lui-même comme on le pense souvent), où il aime s'entourer des guitaristes manouches les plus en vue. Il rencontre, entre autres, Django Reinhardt et les frères Ferret, ainsi que Didier Roussin, qu'il surnomme volontiers « Bufalo », et Patrick Saussois, gratifié du surnom « La Sauce » (ainsi écrit on peut comprendre qu'il rencontrait Patrick Saussois et Didier Roussin au Balajo, ce qui est plus qu’improbable. Réponse au commentaire précédent : l'interview de Roussin dans "Accordéon diatonique itinéraire bis" (Édité par FAMDT en 1997) confirme bien que Privat et Roussin se rencontrèrent au Balajo).
Il remporte le Concours International de l’Accordéon organisé par l'Association Internationale des Accordeonistes, au Moulin de la galette à Paris en 1936[5].
Son registre se compose de musiques issues du musette et de la culture tzigane dont il a composé quelque 500 titres. Paradoxalement, il a autant été influencé par les accords venus d'Europe centrale ou du Sud, que par les sons américains. Il réussit la fusion des trois et devient l'un des premiers à associer à ces rythmes des sonorités plus jazzy. En 1985, Jo Privat est fait Chevalier des Arts et Lettres ; la cérémonie a lieu au Balajo, dans le cadre du cinquantenaire de ce sanctuaire du musette.
Mort le des suites d'un cancer, il est incinéré le et repose depuis au columbarium du Père-Lachaise (case no 16768) où l'on peut lire son épitaphe : « Ci-gît un dur à cuire. »
Radio
- Le , Laurent Bourdelas consacre une Ă©mission Ă Jo Privat en compagnie de Claude Dubois, son biographe, sur RCF Limousin.
Notes et références
- « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
- Notice de notoriété personne du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.
- Mondomix.
- Balajo.
- Le Gitan Blanc-l'Accordeoniste de Paris 1945-1958 (fremeaux.com)
Bibliographie
- Claude Dubois, Jo Privat : le frisson de Paname, Paris, Éditions de Paris, , 88 p. (ISBN 978-2-84621-189-5, OCLC 866573915, BNF 43728019, présentation en ligne).
- Jean-Pierre Marie, « Jo Privat, photos souvenirs », dans Accordéon & accordéonistes, no 168 (ISSN 1632-7764), p. 12-15.