Joël Orgiazzi
Joël Orgiazzi, né le dans le 2e arrondissement de Lyon[1] est un artisan ferronnier d'art français[2]. Il travaille le fer forgé dans son entreprise, « Les ateliers Orgiazzi », créée en 1965. Il est « une référence en ferronnerie d'art en France »[3]. Il est également le président du Comité Bellecour[4].
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Enfance et formation
Joël Orgiazzi naît en 1957 à l'Hôtel-Dieu de Lyon et passe son enfance dans le quartier d'Ainay de Lyon où son père tient un atelier en fond de cour[5]. À 15 ans, il apprend son métier en tant qu'apprenti dans la forge paternelle, rue Plessier, et passe à 18 ans son certificat d'aptitude professionnelle, avant d'entamer son Tour de France en Compagnonnage[2].
L'entreprise et la société
Les ateliers Orgiazzi voient le jour dans une forge fondée en 1965[6] par le père de Joël Orgiazzi, située dans la Presqu'île lyonnaise, rue Général-Plessier. Celui-ci transforme l'entreprise individuelle en société en 1985. En 2003, la société qui possède aussi un atelier de production à Montargis s'internationalise, et crée une filiale à Coaticook au Québec. Un showroom situé à Manhattan permet une présentation pour le public américain. En 2004, environ 80 % de la production est destinée à l'exportation. À la suite de difficultés financières, la filiale alors pilotée à distance est confiée à un tiers chargé d'en assurer le redressement[2] - [3].
Produits et clients
Les ateliers réalisent sur commande des pièces uniques : portails d'entrée, rampes d'escalier, meubles, lustres et lanternes... Utilisant aussi bien le fer que l'acier ou d'autres métaux, une grande partie de la production correspond à des styles classiques. Elle comporte aussi des objets aux formes contemporaines, très épurées, notamment pour les Etats-Unis[6].
Parmi les clients, on trouve aussi bien de riches particuliers que des institutions responsables d'un patrimoine historique. Joël Orgiazzi a notamment travaillé pour les décorateurs Juan Pablo Molyneux et Tino Zervudachi[2].
Distinctions
- Chevalier de l'ordre national du Mérite, il a notamment été « Meilleur ouvrier de France »[7].
Vidéos
Notes et références
- Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, tables décennales des naissances 1953-1962, cote 2E2729
- Marie-Annick Depagneux, « Le ferronnier d'art Joël Orgiazzi réalise 80 % de son activité à l'exportation », sur lesechos.fr, (consulté le )
- « Un ferronnier dans le vent », La Tribune, (consulté le )
- Stéphanie Polette, « Le réseau du mois - Le Comité Bellecour », sur philippetournaire.com, (consulté le ).
- Joël Orgiazzi, homme de fer international, Télé Lyon Métropole sur YouTube, passage 1 min 40 s [vidéo]
- Les métiers d'Art : La ferronnerie d'art Joël Orgiazzi sur le site de l'association culturelle De Condate à Lyon
- Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination.
Voir aussi
Bibliographie
- « Joël Orgiazzi, le ferronnier à la mode », Fèvres, no 43,