Jean Taubenhaus
Jean Taubenhaus est un joueur d'échecs français d'origine polonaise né le à Varsovie et mort le à Paris[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 69 ans) 12e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Jacob Taubenhaus |
Nationalité | |
Activité |
Sport |
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Biographie et carrière
Installé à Paris en 1883, Taubenhaus vécut comme professeur et joueur professionnel d'échecs[2].
En 1886, il finit troisième du premier congrès de la fédération britannique disputé à Londres, ex æquo avec Isidor Gunsberg[3] avec 8 points sur 12 (tournoi remporté par Joseph Blackburne et Burn)[4]. En 1888, il termina huitième du quatrième congrès britannique disputé à Bradford (victoire de Gunsberg devant Mackenzie)[5]. En 1890, il finit dixième du sixième congrès britannique à Manchester[6].
En 1889, lorsque l'automate Mephisto (exposé habituellement à Londres) fut montré à Paris, ce fut Taubenhaus qui l'opéra (depuis une autre pièce)[7].
À Paris, il termina deuxième du tournoi du café de la régence, remporté par Alphonse Goetz en 1890[8] et fit match nul avec Stanislaus Sittenfeld en 1891 (2,5 à 2,5)[9]. En 1902, il termina deuxième de deux tournois disputés à Paris, derrière Janowski[10]. Il remporta le tournoi de la régence en 1905[11] devant Jacques Gromer.
Il perdit des matchs contre Siegbert Tarrasch Ă Nuremberg en 1891 (1,5 Ă 6,5)[9] et en 1892 (0 Ă 3)[12], puis contre Mieses en 1895 Ă Glasgow (2 Ă 3)[13].
En 1893, Taubenhaus joua à New York (il finit huitième du tournoi remporté par Emanuel Lasker), puis s'installa pendant deux ans à Buenos Aires[2] et battit le joueur cubain Vasquez dans un match à La Havane en 1894-1895 (7 à 3)[14].
En match, après 1900, Taubenhaus battit Adolf Albin à Paris en 1901 (3,5 à 0,5)[15] et perdit contre David Janowski à Paris en 1903 (4,5 à 5,5)[16] et en 1905 (2,5 à 3,5)[17] et contre Teichmann en 1911 (0 à 2)[18].
Les résultats de Taubenhaus en tournoi étaient médiocres[2]. Son dernier tournoi fut le championnat pan-russe de 1914 remporté par Alekhine et Nimzowitch à Saint-Pétersbourg où Taubenhaus termina quatorzième[19].
Ouvrage
En 1910, Jean Taubenhaus publia le Traité du jeu des échecs (Payot).
Notes et références
- Archives en ligne de Paris 12e, année 1919, acte de décès no 3557, cote 12D 315, vue 11/31
- Hooper et Whyld 1992, p. 414
- François Le Lionnais et Ernst Maget, Dictionnaire des échecs, Paris, Presses universitaires de France, , 432 p., p. 387
- Di Felice 2004, p. 99
- Di Felice 2004, p. 110
- Di Felice 2004, p. 121
- Hooper et Whyld 1992, p. 256
- Di Felice 2004, p. 124
- Di Felice 2004, p. 131
- Di Felice 2006, p. 19-20
- Di Felice 2006, p. 59
- Di Felice 2004, p. 138
- Di Felice 2004, p. 160
- Di Felice 2004, p. 161
- Di Felice 2006, p. 11
- Di Felice 2006, p. 35
- Di Felice 2006, p. 64
- Di Felice 2006, p. 168
- Di Felice 2006, p. 216
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Nouveau Guide des échecs. Traité complet, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1710 p. (ISBN 978-2-221-11013-3), p. 898
- (en) David Hooper et Kenneth Whyld, The Oxford Companion to Chess, Oxford University Press, , 2e Ă©d. (ISBN 0-19-866164-9)
- (en) Gino Di Felice, Chess Results, 1747 – 1900, McFarland & Company, , 235 p. (ISBN 978-0-7864-4576-9)
- (en) Gino Di Felice, Chess Results, 1901 – 1920, McFarland & Company, , 336 p. (ISBN 0-7864-2362-5)
- Ressource relative au jeu :