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Jean Proszeck

Jean Proszeck, né le à Łomża et mort le à Radicofani, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Immigré polonais engagé dans la légion étrangère, il choisit en 1940 de se rallier à la France libre et combat en Norvège, au Proche-Orient et en Afrique avant d'être tué en Italie.

Biographie

Jeunesse et engagement

Jean Proszeck nait le 15 avril 1905 à Łomża en Pologne au sein d'une famille qui émigrera vers la France au lendemain de la première guerre mondiale[1]. En 1935, il choisit de s'engager dans la Légion étrangère et, après ses classes au quartier général de la légion à Sidi Bel Abbès en Algérie, il est affecté au Maroc[2].

Seconde Guerre mondiale

En mai 1940, Jean Proszeck est muté à la 13e demi-brigade de légion étrangère (13e DBLE) au sein du corps expéditionnaire en partance pour la Scandinavie[3]. Engagé dans la campagne de Norvège, il y est blessé par balle au bras pendant la bataille de Narvik[3]. Envoyée en Bretagne pour participer à la bataille de France, l'avancée des troupes allemandes contraint la 13e DBLE à se diriger vers l'Angleterre où elle débarque le 4 juin 1940[2]. Comme bon nombre de ses camarades, il choisit alors de se rallier à la France libre et s'engage dans les forces françaises libres[2]. Toujours au sein de la 13e DBLE, il participe à la campagne d'Érythrée de février à mai 1941 puis à la campagne de Syrie à l'issue de laquelle il est promu caporal[3]. Il gagne ensuite l'Afrique du Nord pour participer à la guerre du désert en 1942 et à la campagne de Tunisie en 1943[2]. En avril 1944, il prend part à la campagne d'Italie au sein du 1er bataillon de la demi-brigade commandé par le chef de bataillon de Sairigné[1].

Le 18 juin 1944, lors de la prise du village de Radicofani, la progression de sa section est stoppée par de puissants tirs ennemis en provenance d'une maison[1]. Se précipitant vers la position, Jean Proszeck engage un duel avec une mitrailleuse postée à une fenêtre mais il est mortellement touché[3]. Il est inhumé au cimetière militaire français de Monte Mario à Rome[2] - [4].

Décorations

Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération
À titre posthume par décret du 20 novembre 1944
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945
Avec deux palmes
Médaille coloniale
Avec agrafes "Érythrée" et "Tunisie"

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. Jean-Paul Mahuault, « Radicofani 1944, le courage d'oser », Revue trimestrielle de la Fondation de la France libre, , p. 15 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
  • Mémorial des Compagnons 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .

Articles connexes

Liens externes

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