Jean Ouellet

Après avoir obtenu, avec la mention Grande distinction, un diplôme en architecture à l’École des beaux-arts de Montréal, il fait un stage à Paris où il affine ses connaissances dans les secteurs de l'habitation et de l'urbanisme.

De retour à Montréal, il entreprend une carrière professionnelle où il a tôt fait de se distinguer. Étroitement associé aux travaux de prestigieux collègues tels les Dimakopoulos, LaHaye et Reeves, il apporte une contribution significative à la réalisation de plusieurs projets d’envergure. Il suffit d'en citer ici quelques-uns : le Complexe Desjardins à Montréal, l’ambassade du Canada à Belgrade, le garage Louis Colin et le campus Desjardins de Lévis. D’ailleurs, l'Université de Montréal met à profit la compétence du Groupe Lahaye et Ouellet en lui confiant la responsabilité de mettre au point son plan directeur de développement et de procéder à son aménagement paysager. Jean Ouellet, hautement considéré dans son milieu professionnel, est nommé fellow de l’Institut royal d'architecture et reçoit la médaille du Mérite de l'Ordre des architectes du Québec, organisme qu’il préside d’ailleurs en 1972.

L'université, fortement impressionnée par la compétence de Jean Ouellet et par sa participation aux travaux de la Commission d'enquête sur l'enseignement des arts au Québec, retient ses services de 1980 à 1985 et lui confie le poste de directeur de l'École d'architecture. Il y exerce, et c'était prévisible, une influence remarquable que lui méritent tout particulièrement ses qualités personnelles. Homme de commerce facile, doté des qualités professionnelles remarquables, Jean Ouellet a marqué son époque; d'ailleurs, ses œuvres en témoignent éloquemment.