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Jean Kerléo (militaire)

Jean Kerléo (Saint-Sauveur, - Pointe-Noire, ), est un militaire français, Compagnon de la Libération. Engagé volontaire déjà expérimenté au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre et combat en Afrique du Nord.

Jean Kerléo
Jean Kerléo (militaire)
Jean Kerléo

Naissance
Saint-Sauveur (Finistère)
Décès
Pointe-Noire (RĂ©publique du Congo)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Sergent-chef
Années de service 1927 – 1946
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
Compagnon de la Libération
MĂ©daille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

Jean Kerléo naît le 3 avril 1909 à Saint-Sauveur dans le Finistère[1]. Il s'engage dans la marine en 1927 et y sert cinq ans en tant que quartier-maître mécanicien[2]. Il se réengage en 1932, cette fois au profit de l'armée de terre, et est affecté au 1er régiment étranger comme caporal radio[3]. En 1937, on le retrouve à Brest où il est caporal mécanicien[1].

Seconde Guerre mondiale

Il se trouve en Afrique-Équatoriale française au début de la Seconde Guerre mondiale[4]. Après l'armistice du 22 juin 1940, il décide de se rallier à la France libre[2]. Engagé dans les forces françaises libres en tant que caporal-chef, il est affecté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad[3]. Il participe alors à la guerre du désert dans le Fezzan[3]. Engagé dans la bataille de Koufra, il y est très grièvement blessé par des éclats de bombe le 19 février 1941[1]. Le 14 juillet suivant, à Brazzaville, il reçoit la croix de la Libération des mains du général de Gaulle en même temps qu'Edgard de Larminat et Félix Éboué[2] - [5]. Ses blessures le rendant inapte au service actif, il est affecté en juin 1942 à la compagnie mixte des télégraphistes de l'Afrique française libre[3]. Il est promu sergent-chef en janvier 1944[1].

Après-guerre

Démobilisé le 15 mars 1946, il se retire à Pointe-Noire, au Congo[1]. Jean Kerléo meurt le 23 décembre 1950, à l'embouchure du fleuve Kouilou-Niari, dans le naufrage d'un bateau dont il venait de terminer la construction[2].

DĂ©corations


Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. « Jean Marie Kerleo - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  5. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
  • Alain Lozac'h, Petit lexique de la deuxième guerre mondiale en Bretagne, Keltia Graphic, (ISBN 2-913-95379-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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