Jean Kazandjian

Jean Kazandjian naît le 10 février 1938 à Beyrouth, au sein d'une famille arménienne ayant fui le génocide vers l'Éthiopie puis installée au Liban en 1933[1].

Il va à l'école des pères mékhitaristes à partir de 1948[1], puis poursuit son éducation au collège français de l'Université américaine de Beyrouth[1]. En 1960, il en intègre la section Beaux-Arts[1]. En 1962, Jean Kazandjian remporte le premier prix d'un concours de tapisserie organisé par le Musée Sursock[1].

La même année, il part pour Paris pour y continuer ses études[1]. Il en profite pour se rendre régulièrement au Musée du Louvre et fréquenter d'autres artistes de la diaspora arménienne de France comme Jean Carzou et Léon Tutundjian[1]. En 1967-1968, il obtient un master d'architecture de l'École nationale supérieure des arts décoratifs qui lui fait commencer sa carrière en tant qu'architecte pendant deux ans[1].

Alors que la capitale française est secouée par les évènements de Mai 68, il rentre dans sa ville natale pour travailler pendant un an pour le Furniture Design Center for University Laboratories[1].

À partir de 1969, il quitte l'architecture pour se consacrer à la peinture et monte sa première exposition l'année suivante[1].

Il s'installe définitivement à Paris en 1971[1]. Là, il multiplie les expositions et fait la rencontre d'artistes comme Francis Bacon, Alexander Calder, Giorgio De Chirico, etc.[1].

En 2000, il s'installe à Los Angeles[2].

En 1981, il épouse Christine Argillet, fille de l'éditeur Pierre Argillet[1].