Jean Julien Angot des Rotours
Jean Julien Angot des Rotours, dit Jules Angot des Rotours, est un officier général de la marine et administrateur colonial français, né le aux Rotours, une ancienne commune française de la généralité d'Alençon en Normandie. Il décède à Brest, dans le Finistère, le .
Jean Julien Angot des Rotours Jules Angot des Rotours | |
Naissance | Les Rotours Généralité d'Alençon |
---|---|
Décès | Brest Finistère |
Origine | France |
Arme | Marine |
Grade | Contre-amiral |
Années de service | – |
Distinctions | • Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis • Grand-croix de 5e classe de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne • Grand-croix de l'Ordre portugais de la Tour et de l'Épée • Grand officier de la Légion d'honneur |
Autres fonctions | gouverneur de la Guadeloupe |
Famille | François Mathieu Angot des Rotours (frère) |
Biographie
Jean Julien Angot des Rotours est le fils de Noël François Mathieu Angot des Rotours, financier, premier commis au contrôle général des finances de 1782 à 1792 (membre du comité des finances sous la Révolution)[1]. Sa famille a été anoblie en 1736[2].
Son frère François Mathieu Angot des Rotours fut administrateur de la Manufacture des Gobelins.
Jean Julien, dit « Jules », Angot des Rotours est successivement capitaine de vaisseau de 2de classe (), capitaine de vaisseau de 1re classe () et termine sa carrière contre-amiral ().
Il est baron héréditaire par lettres patentes du .
Il est gouverneur de la Guadeloupe du au . Durant son mandat, il entreprend de nombreux travaux d'infrastructure sur l'archipel, notamment le percement de nombreux canaux – dont le canal des Rotours à Morne-à -l'Eau, qui porte son nom en hommage – ainsi qu'un réamménagement du camp Jacob à Saint-Claude[3].
Au terme de sa carrière, le baron des Rotours est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur en 1837[4]. Il est admis au traitement de retraite le .
Vie privée
Jean Julien Angot des Rotours épouse, en 1815, Virginie Guilhem. Ils ont trois filles : Clémence (mariée au capitaine de vaisseau Eugène Filhol Camas, commandeur de la Légion d'honneur en 1840 [5] (1796-1866)), Nathalie (mariée au conseiller d'État Aufrère de la Preugne, chevalier de la Légion d'honneur), Virginie et Georgette. Leur fils célibataire est mort en 1844.
Il est inhumé au cimetière Saint-Martin à Brest.
DĂ©corations
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur : le : ;
- Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis : le ;
- Officier de la LĂ©gion d'honneur : le ;
- Grand-croix de 5e classe de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne : en 1823 ;
- Commandeur de la Légion d’honneur : le ;
- Grand-croix de l'Ordre portugais de la Tour et de l'Épée : en 1824 ;
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur : le .
Notes et références
Références
- in Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (I): Dictionnaire biographique 1790-1814
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 1er, pages 233 à 234 Angot des Rotours.
- A. Lacour, Histoire de la Guadeloupe, volume 4, Ă©ditions Kolodziej, 1860, pp. 419-431.
- « Cote LH/39/76 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/971/72 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
Sources bibliographiques
- (en) James Grant Wilson et John Fiske, Appletons' cyclopædia of American biography : Rotours, Jean Julien Angot, vol. 5, New York, D.Appleton & Company, (lire en ligne).