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Jean François Xavier Larriu

États de service

Il entre en service le , comme lieutenant au 2e bataillon de volontaires des Basses-Pyrénées, il devient capitaine le , et il sert à l’armée des Pyrénées occidentales, avant de rejoindre l’armée des Pyrénées orientales dans le courant de l’année. Il se trouve à la bataille de Saint-Laurent de la Mouga du 17 au .

Le , il est affecté dans la 39e demi-brigade d’infanterie à l’armée d’Italie. Aide de camp du général Beyrand, il passe après la mort de ce dernier, aide de camp du général Bon le . Le , lors du passage du Tagliamento, à la tête de 6 chasseurs du 4e régiment, il charge sur une batterie de 4 pièces qui font beaucoup de mal à notre avant-garde, parvient à s’emparer de 3 d’entre elles, ainsi que de 8 canonniers qui les servent.

Le , il entre Ă  la suite du 1er rĂ©giment de hussards, comme capitaine commandant, et le , il est employĂ© Ă  l’état-major de l’armĂ©e de Batavie. En , il reçoit l’ordre du gĂ©nĂ©ral Augereau de se rendre Ă  Aschaffenbourg pour y prendre le commandement d’une colonne de 50 hommes du 24e rĂ©giment de cavalerie et de deux compagnie de carabiniers de la 27e lĂ©gère, puis de se porter sur la route de Fulde, afin de surveiller les mouvements de l’ennemi et de protĂ©ger l’arrivĂ©e d’un convoi d’artillerie envoyĂ© de Mayence. Pendant 20 jours, il manĹ“uvre devant 3 000 hommes de troupes ennemies sur lesquelles il remporte l’avantage dans plusieurs engagements et s’acquitte de sa mission avec une grande habiletĂ©. Le , il devient aide de camp du gĂ©nĂ©ral Verdier et il est nommĂ© chef d’escadron le suivant. AffectĂ© de nouveau Ă  l’armĂ©e d’Italie, il est fait chevalier de la LĂ©gion d’honneur le , Ă  Pise.

Le , il reçoit son brevet d’adjudant-commandant, et le il est attaché au 2e corps d’observation de la Gironde. Envoyé en Espagne sous les ordres du général Dupont, il est fait prisonnier le , lors de la capitulation de Bailén et il est autorisé à rentrer en France le .

De retour en Espagne en 1811, comme chef d’état-major de la 2e division d’infanterie du 5e corps d’armée, il passe en , dans la 6e division de l’armée d'Aragon, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Le , il est affecté au corps d’observation de la Bavière et le , après la bataille de Leipzig, il rejoint la 51e division d’infanterie du 4e corps comme chef d’état-major.

Chef d’état-major de la 4e division du 6e corps d’armée pendant la campagne de France, il est nommé chef d’état-major de la 10e division militaire le et chevalier de Saint-Louis le suivant par le roi Louis XVIII.

Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le , et il commande la 1re brigade de tirailleurs de la Garde nationale qui prend part à la défense de Paris. En vertu de l’ordonnance du , il est mis en non-activité le , avec le grade de colonel.

Il est admis à la retraite le , et il est confirmé dans son grade de maréchal de camp par une ordonnance du . Le , il est nommé commandant de la subdivision des Basses-Pyrénées et le , il passe dans le département des Hautes-Pyrénées. Il est mis en disponibilité le et il est admis à la retraite le .

Il meurt le , Ă  Pau.

Sources

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