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Jean Decazes

Jean Decazes, né le à Paris 8e[1] et mort le à Chantilly, est un gentilhomme français qui fut un homme du monde et un sportif de la Belle Époque. Il était à titre honorifique chambellan du roi de Danemark. C'était un habitué du salon de Madame Arman de Caillavet, l'égérie d'Anatole France.

Jean Decazes
Titre de noblesse
Duc Decazes
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  48 ans)
Chantilly
Nom de naissance
Jean Élie Louis Octave Guillaume Sévère Armanieu Decazes de Glücksbierg
Nationalité
Activité
Père
Mère
Sévérine de Löwenthal (d)
Conjoint
Isabelle Singer (d)
Enfants
Autres informations
Sport

Biographie

Famille

Né à Paris, Jean Élie Octave Louis Sévère Amanieu Decazes de Glücksbierg, troisième duc Decazes, duc de Glücksbierg est le fils unique du duc Louis Decazes et de sa femme, née Séverine Rosalie de Löwenthal.

Mariage et descendance

Portrait de la duchesse Isabelle Decazes de Gluckberg, née Singer.

Il épouse, le 28 avril 1888, la richissime Isabelle-Blanche Singer (1869-1896), une des filles d'Isaac Merritt Singer, fondateur de la célèbre entreprise de machines à coudre Singer, et de sa seconde épouse, née Isabelle Boyer. Isabelle-Blanche lui apporte en dot 2.000.000 de dollars[2].

Ils ont trois enfants :

Le duc Decazes possédait une villa à Costebelle[4] dans le midi de la France, la villa Sylvabelle[5], qui eut l'honneur d'être visitée par la reine Victoria, pendant son séjour à la Villa des Palmiers et dans les environs de Hyères, en mars-[6].

Sa femme s'est suicidée en 1896 et leurs enfants ont été élevés en grande partie par leur tante Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac.

Carrière sportive

Jean Decazes a remporté une médaille d'argent en voile aux Jeux olympiques de 1900. L'année suivante, il remporte aussi la coupe de France avec son voilier le Quand-Même II.

Dans la course Alger-Toulon de , appelĂ©e par les Anglais « The 500 miles Marathon » et Ă  laquelle participe Camille du Gast, le Duc et Paul Chauchard -PrĂ©sident du Club Nautique de Nice- manquèrent perdre la vie, n'ayant Ă©tĂ© retrouvĂ©s avec Baudouin le concepteur de leur navire que près de quinze jours après leur avarie sur le Quand-MĂŞme II, dĂ©shydratĂ©s au large de la Sicile, les secours les ayant cru un temps dĂ©jĂ  morts en abandonnant durant plusieurs jours les recherches[7].

Notes et références

  1. Archives de l’état civil de Paris en ligne, mairie du 8e arrondissement, année 1864, acte de naissance n° 568
  2. La Revue mondiale, ancienne Revue des revues - Volume 18, La Revue mondiale, (lire en ligne), p. 16
  3. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Notice historique et photo de la Villa Sylvabelle à Hyères. Consulté le 22 mars 2011.
  5. Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France, deuxième partie, Paris, Hachette, 1865, p. 364 et 365, description du quartier de Costebelle, consulté le 14 mars 2011.
  6. Selon Marc Boyer, L’invention de la Côte d’Azur, La Tour-d'Aigues, Éditions de L’Aube, , 378 p. (ISBN 2-87678-643-5), p. 82, Marc Boyer, L'hiver dans le midi : XVIIe – XXIe siècles, Paris, L'Harmattan, , 439 p. (ISBN 978-2-296-10682-6, lire en ligne), p. 99 et Martine Sagaert, Balade dans le Var, sur les pas des écrivains, Paris, Éditions Alexandrines, , 303 p. (ISBN 978-2-912319-44-9), p. 128.
  7. Ouvrage de souvenirs de l'architecte naval André Mauric Mémoires Marines - 100 ans d'architecture navale, éd. Agep, 2000 (ISBN 978-2902634422), et journal Les Sports n°167 du 16 mai 1905, article Les canots étaient bien assurés.
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