Jean Cauchon
Jean Cauchon, né le à Verneuil-sur-Avre (Eure) et mort le à Dreux (Eure-et-Loir), est un homme politique français.
Jean Cauchon | |
Fonctions | |
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SĂ©nateur d'Eure-et-Loir | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Verneuil-sur-Avre (Eure) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Dreux (Eure-et-Loir) |
Nationalité | Française |
Profession | Directeur de société |
Biographie
Après avoir passé ses premières années à Verneuil-sur-Avre, il part avec ses parents vivre à Dreux. Il est inscrit à l'école Godeau où lors de la rentrée des classes, il reçoit une claque de la part de son instituteur, Robert Foucher, pour être arrivé avec un quart d'heure de retard, croyant que celle-ci se faisait à 8h 30. Ayant pour voisin Monsieur Bouland, inspecteur primaire, il alla se plaindre auprès de lui quelques heures plus tard.
Après deux années passées à l'école Godeau, il est pensionnaire à Brezolles.
À l'âge de 14 ans, il gagne le premier prix offert un journal catholique : un voyage à Rome et une audience avec le pape Pie XI. Il lui remet en personne le texte lui rendant hommage qu'il a recopié sur un parchemin[1].
Il devient ouvrier menuisier et fait partie du patronage Saint-Jean dirigé par l'abbé Chevauché. C'est l'époque où à Dreux la jeunesse catholique s'oppose à la jeunesse anticléricale, dont le maire, Maurice Viollette est le chef de file[2].
Passionné de chanson, après la Seconde Guerre mondiale, il fréquente les cabarets parisiens et écrit des chansons sous le pseudonyme de "Jean Denis", notamment pour Jean Lumière (Valse des beaux jours) et rédige des textes pour une revue appelée "Chansons".
Aux élections présidentielles de 1965, il appelle à voter Jean Lecanuet, déclarant notamment : "rentrant d'Allemagne, je comprends mieux encore l'urgente nécessité des États-Unis d'Europe[3].".
En 1973, il est Ă©lu questeur du SĂ©nat, mandat qu'il conservera 9 ans.
Le , au château de Versailles, dans la salle du Sacre, il reçoit de Charles Hélou, président de l'Association Internationale des Parlementaires de Langue Française, les insignes de Chevalier de la Pléiade, ordre de la Francophonie[4].
En 1978, il possède déjà 45 cahiers sur lequel il a collé des articles de presse parlant de lui et de la vie politique drouaise[5].
En , en sa qualité de sénateur il représente la France, avec Jacques Barrot, ministre de la santé, et Jean Royer, député-maire de Tours, aux cérémonies organisées à Rome pour la béatification de François de Montmorency-Laval et est reçu en audience privée par le pape Jean-Paul II.
Famille
Père de sept enfants, son fis ainé Joël, marié à Nati, se tue accidentellement à 30 ans, en au retour d'un match de basket-ball. Un stade de Dreux porte son nom.
Chaque année, le dimanche de la Pentecôte, il organise une sortie en car en présence de tous ses enfants et petits-enfants pour aller visiter un château de la Loire.
DĂ©tail des fonctions et des mandats
- - : SĂ©nateur d'Eure-et-Loir
- 1965 - 1977 : Maire de Dreux
- 1973 - 1982 : Questeur du SĂ©nat.
Notes et références
- L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 31 juillet 1978.
- L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 31 juillet 1978, interview de Jean Cauchon :"Je dois tellement à l'abbé Chevauché" l'article précise :"Il est un des piliers du patro Saint-Jean, une institution drouaise à l'époque où règne "la guerre de religion" : d'un côté, les anticléricaux du Père Viollete et, de l'autre, "les fils de l'abbé Chevauché", comme on surnomme ces jeunes gens."
- Journal L'Action républicaine du 3 décembre 1965.
- L'Action républicaine du 15 juillet 1977 : "Au château de Versailles, M. Jean Cauchon décoré de l'ordre de la Pléiade."
- L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 31 juillet 1978 : "Les 45 cahiers où il colle les coupures de presse qui le concerne le prouvent. Toute sa vie politique est là : des articles, des photos, des discours, des campagnes électorales, etc.."