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Jean Cartier (prĂȘtre)

Jean Cartier (, Tours - , Tours) est un prĂȘtre et homme politique français. CurĂ© de la paroisse de La Ville-aux-Dames, en Touraine, de 1754 Ă  1789, il est par ailleurs dĂ©putĂ© du clergĂ© aux États gĂ©nĂ©raux de 1789.

Jean Cartier
Portrait de Jean Cartier par Pierre-Charles Coqueret (1790).
Fonctions
DĂ©putĂ© aux États gĂ©nĂ©raux de 1789
-
Curé
Autres informations
Religion
signature de Jean Cartier
Signature

Biographie

Issu d'une ancienne famille de marchands en draps prĂ©cieux Ă©tablie Ă  Tours, fils de Jean Cartier, Ă©chevin de Tours, et de Françoise Maillet, Jean Cartier devient vicaire de La Ville-aux-Dames, un bourg situĂ©e juste Ă  l'est de Tours, en . NommĂ© prĂȘtre de la paroisse en 1754, il soutient les demandes de rĂ©formes des habitants de La Ville-aux-Dames au moment de la rĂ©daction des cahiers de dolĂ©ances, ce qui le fait passer pour un exaltĂ© auprĂšs de l'intendant d'Aine[1].

Le , Jean Cartier est Ă©lu, dans son bailliage, dĂ©putĂ© du clergĂ© aux États gĂ©nĂ©raux[2]. Il devient ainsi doyen des dĂ©putĂ©s tourangeaux[1].

À Versailles, oĂč il se rend en compagnie de son ami Jean-François GuĂ©pin, curĂ© de Saint-Pierre-des-Corps, Jean Cartier se rĂ©unit aux dĂ©putĂ©s du Tiers-État dĂšs le mais ne participe Ă  aucun comitĂ©. En 1790, il prĂȘte serment Ă  la Constitution civile du clergĂ© mais prĂ©cise ses rĂ©serves concernant l'autoritĂ© spirituelle[1].

En 1791, Jean Cartier revient Ă  Tours, oĂč il reprend ses activitĂ©s ecclĂ©siastiques. Toujours officiellement curĂ© de La Ville-aux-Dames, il ne peut cependant retourner dans sa paroisse, oĂč il a Ă©tĂ© remplacĂ© par le prĂȘtre constitutionnel Duprat. Ayant acquis un domaine Ă  Vouvray en 1792, c'est lĂ  qu'il reprend secrĂštement son ministĂšre. ArrĂȘtĂ© par la police rĂ©volutionnaire, il est reclus un temps au sĂ©minaire de Tours avant d'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă  Melun. RentrĂ© en Touraine, il se cache quelque temps au chĂąteau des Cartes, Ă  Sonzay, en GĂątine tourangelle, Ă  une vingtaine de kilomĂštres au nord-ouest de Tours. Sous le Consulat, il revient vivre Ă  Tours mais reste surveillĂ© par les autoritĂ©s[1].

MalgrĂ© la signature du Concordat en 1801, Jean Cartier ne peut redevenir prĂȘtre de La Ville-aux-Dames. DĂ©sormais trop ĂągĂ© pour exercer son ministĂšre, il se retire chez son ami GuĂ©pin, nommĂ© curĂ© de la paroisse Notre-Dame-La-Riche, Ă  Tours. C'est lĂ  qu'il meurt en 1810[1].

Bibliographie

Lien externe

Références

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