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Jean Cardot

Jean Cardot est un sculpteur français né le à Saint-Étienne (Loire) et mort le [1] à Paris.

Jean Cardot
Jean Cardot en 2012.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Jules Cardot
Nationalité
Activité

Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France le au fauteuil de Paul Belmondo. Il est président de l’Académie des beaux-arts en 1992 et 1997.

Biographie

De 1941 à 1956, Jean Cardot fréquente successivement l'école des beaux-arts de Saint-Étienne, puis celle de Lyon, et enfin l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Marcel Gaumont et d'Alfred Janniot. Après l’obtention d’un premier second grand prix de Rome en 1956, il séjourne à la Casa de Velázquez à Madrid de 1957 à 1959.

Dès 1961, année où il obtient le prix Antoine-Bourdelle et le prix Brantôme de sculpture, il entre comme professeur, chef d'atelier à l’École des beaux-arts de Lyon.

En 1974, il est nommé chef d’atelier de sculpture en taille directe à l’École nationale supérieure des beaux-arts à Paris. Il enseigne dans cet atelier jusqu'en 1995. À partir de 1983, il devient inspecteur général des ateliers beaux-arts de la Ville de Paris.

RĂ©alisations monumentales

Jean Cardot a réalisé des œuvres monumentales qui s’associent à l’architecture. Il réalise en 1962 la Madone de Bouthéon, à l'occasion du centenaire de l'église Saint-Laurent. En 1967, il sculpte en terre le Taureau mourant pour un lycée de Saint-Étienne, fondu en bronze. En 1969, sa sculpture fontaine en granit orne le centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne. En 1973-1975, son Monument à la Résistance et à la Déportation du Val-de Marne, fonte d'aluminium, choisi sur concours, est érigé à Créteil.

La réalisation de grandes commandes publiques prend alors une place essentielle dans son œuvre. Une partie de son travail a porté sur les effigies monumentales de grands personnalités du XIXe siècle et du XXe siècle : Statue de Thomas Jefferson (2006, Paris, passerelle Léopold-Sédar-Senghor[2]) ; La Grande-duchesse Charlotte de Luxembourg (1989-1990, Luxembourg) ; Pierre de Coubertin (1993, Paris, siège du Comité national olympique et sportif français) ; Winston Churchill (1998, Paris, devant le Petit Palais, côté Seine)[3] ; Monument au général de Gaulle (2000, Paris, place Clemenceau)[4] ; Jacques Chaban Delmas (2012, Bordeaux, place Pey-Berland). Ces œuvres en bronze ont été fondues par la fonderie de la Fondation de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Il est aussi l'auteur en 1979 d'une sculpture représentant un troupeau de moutons, exposée devant la centrale nucléaire de Cattenom en Moselle.

Il rĂ©alise la Flamme de la libertĂ© en bronze, d'une hauteur de 3,85 m, symbolisant l'amitiĂ© franco-amĂ©ricaine, inaugurĂ©e le en prĂ©sence du prĂ©sident des États-Unis : une commande privĂ©e Ă  l'initiative de l'ambassadeur des États-Unis Craig Roberts Stapleton, de son Ă©pouse et de Marc Ladreit de Lacharrière, cette Ĺ“uvre est installĂ©e dans les jardins de la rĂ©sidence de l'ambassadeur des États-Unis Ă  Paris.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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