Jean-Pierre Destrade
Jean-Pierre Destrade, né le à Biarritz (Basses-Pyrénées) et mort le à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques)[1], est un homme politique français.
Jean-Pierre Destrade | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 mois) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Pyrénées-Atlantiques |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
– (4 ans, 8 mois et 30 jours) |
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Élection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 4e des Pyrénées-Atlantiques |
Législature | VIIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Bernard Marie |
Conseiller général des Pyrénées-Atlantiques | |
– | |
Élection | Henri Placé |
RĂ©Ă©lection | Alain Iriart |
Circonscription | Canton de Saint-Pierre-d'Irube |
Prédécesseur | Lucien Favellet |
Successeur | Serge Fondraz |
– | |
Circonscription | Canton de Biarritz-Est |
Prédécesseur | Didier Borotra |
Successeur | Didier Borotra |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Biarritz (France) |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Saint-Jean-de-Luz |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Il exerça également les fonctions de porte-parole du Parti socialiste. Il reste principalement connu du grand public pour son rôle dans l'affaire Destrade qui défraiera la chronique médiatique entre 1993 et 2005.
Mandats départementaux
- Conseiller général du canton Biarritz-Est de 1976 à 1982 ;
- Conseiller général du canton de Saint-Pierre-d'Irube de 1988 à 2008.
Mandats nationaux
Affaire Destrade
Jean-Pierre Destrade est le personnage principal d'une affaire politico-financière qui ébranle la gauche française de 1993 à 2005. Soupçonné de trafic d'influence, il avait prétendu avoir participé au financement du Parti socialiste par le biais de sommes versées par les entreprises de la grande distribution. Ces sommes auraient été versées en contrepartie d'autorisations de construire des grandes surfaces par les commissions d'élus, mais l'enquête a infirmé cette présentation des faits.
En 2005, il est condamné, par le Tribunal correctionnel de Pau, à trois ans de prison, dont un an ferme, pour trafic d'influence, escroquerie et dénonciation de délit imaginaire[2].
Notes et références
- Mort de l'ex-député Jean-Pierre Destrade, dépêche AFP, Le Figaro, 8 août 2013
- « Prison ferme pour Jean-Pierre Destrade, Renaud Lecadre, Libération 22 avril 2015 » (consulté le )