Jean-Nicolas Cordier
Jean-Nicolas Cordier, nĂ© le Ă Saint-AndrĂ©-en-Barrois, dans la Meuse (France) et mort le Ă Rochefort, en Charente-Maritime (France) est un prĂȘtre jĂ©suite français, professeur de philosophie et thĂ©ologie. Il meurt victime des persĂ©cutions antireligieuses durant la rĂ©volution française. Avec Joseph Imbert et dâautres prĂȘtres français il est bĂ©atifiĂ© le et liturgiquement commĂ©morĂ© le .
Jean-Nicolas Cordier | |
Bienheureux â PrĂȘtre, jĂ©suite | |
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Naissance | 3 décembre 1710 Saint-André-en-Barrois, France |
DĂ©cĂšs | (84 ans) Pontons de Rochefort, France |
Nationalité | Française |
Ordre religieux | Compagnie de JĂ©sus |
BĂ©atification | par Jean-Paul II |
VĂ©nĂ©rĂ© par | Ăglise catholique |
FĂȘte | 9 juin |
Biographie
Cordier entre au noviciat des jĂ©suites Ă Nancy le . et Ă©tudie la philosophie (1733-1735) et la thĂ©ologie (1739-1743) Ă Pont-Ă -Mousson. AprĂšs son ordination sacerdotale - en 1742 Ă Pont-Ă -Mousson - il poursuit une carriĂšre dâenseignant de philosophie (Ă Laon et Strasbourg) et thĂ©ologie (Ă Pont-Ă -Mousson). Il est Ă©galement supĂ©rieur religieux Ă Reims (1761-1768) tout en Ă©tant aumĂŽnier des moniales de lâAnnonciation.
Lorsque la Compagnie de JĂ©sus est supprimĂ©e universellement (1773) Cordier reste en France comme prĂȘtre sĂ©culier au service des moniales de Reims, mais en 1790 les ordres religieux sont pourchassĂ©s par le pouvoir rĂ©volutionnaire. Cordier, qui a dĂ©jĂ 80 ans et nâest pas en bonne santĂ©, est recueilli chez un ami, le chanoine Georges-François Steinhoff, Ă Verdun.
Refusant de signer allĂ©geance Ă la 'Constitution civile du clergĂ©' il est arrĂȘtĂ© le 28 0ctobre 1793. PrĂȘtre rĂ©fractaire âinsoumisâ, et malgrĂ© son Ăąge avancĂ© (83 ans), il est condamnĂ© Ă la dĂ©portation en Guyane. La prĂ©sence de bateaux ennemis (anglais) au large de Rochefort empĂȘche toute traversĂ©e de lâAtlantique. Avec dâautres prĂȘtres catholiques Cordier croupit de longs mois sur le âWashingtonâ, un des trois bateaux-prisons de Rochefort. Tombant gravement malade il est transfĂ©rĂ© dans un hĂŽpital de fortune sur une Ăźle voisine oĂč il meurt le .
Il est une des 254 victimes des pontons de Rochefort, enterrĂ© dans les sables de lâĂźle d'Aix voisine. Jean-Nicolas Cordier fait partie du groupe des 64 prĂȘtres français bĂ©atifiĂ©s par le pape Jean-Paul II le .
Sources et références
- Jacques HĂ©rissay, Les pontons de Rochefort, Paris, 1925.
- L. Poivert, La déportation ecclésiastique de L'An II, La Rochelle, 1934.
- (es) T. Manresa Lamarca, Los nuevos Beatos de la RevoluciĂłn francesa, dans Cristiandad, vol. 52 (1995), p. 237â239.