Jean-Louis Daubechies
Jean-Louis Daubechies, né à Casteau le et décédé à Uccle le , était un général-major de l'armée belge.
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Carrière militaire
Élève au collège Saint-Stanislas de Mons, il s’engage dans l’armée belge le et est incorporé à l'école du génie d'Anvers. Il est admis comme élève à l'École militaire en 1913, dans la 64e promotion Infanterie et Cavalerie. Parmi ses camarades de promotion : Maurice Branders, Raoul de Fraiteur, René Mampuys, Jean-Baptiste Piron et Robert Mauroy, qui deviendront également généraux. À la déclaration de guerre de 1914, il devient sous-lieutenant et rejoint le régiment du Génie de la 1re Division d’Armée de la position fortifiée d’Anvers. Le , il est nommé lieutenant, puis le , capitaine. Il quitte le Génie le et rejoint le 2e de Ligne puis le 22e de Ligne où, lors de l'offensive finale, il est grièvement blessé et termine la guerre à l’hôpital militaire.
Il retourne à l’École militaire, termine ses études puis rejoint la 47e promotion de l’École de guerre avec Maurice Branders et Jean-Baptiste Piron. Il reçoit son brevet d’État-Major le et est affecté à l’État-Major de la 5e Division d'Infanterie à Mons. Nommé capitaine-commandant BEM le , puis le , major BEM, il rejoint Bastogne au 2e régiment de Chasseurs Ardennais jusqu’au . Ensuite, il est nommé à Arlon au régiment de Chasseurs Ardennais jusqu’au . Il retourne à Mons à l’État-Major de la 5e Division d'Infanterie. Nommé lieutenant-colonel le , il y exerce la fonction de chef d’État-Major durant la campagne des Dix-huit jours. Prisonnier de guerre du au .
Colonel BEM, il dirige le camp de prisonniers d’Erbisœul et du Borinage du au puis rejoint la Direction Générale du Recrutement et de la Mobilisation jusqu’au . Il commande ensuite, en Allemagne, la 5e brigade jusqu’au , où il part à la Direction Générale de l’Infanterie de l’État-Major Général à Bruxelles et est nommé, le , général-major. Commandant des troupes d’Armée jusqu’au , commandant de la 3e circonscription militaire de Liège jusqu’au , puis commandant de la 1re circonscription militaire de Bruxelles où il est pensionné à la date du .
Vie personnelle
Jean Daubechies était le fils du docteur en médecine Gaston Daubechies et d’Eva Deschamps, de Cambron-Casteau. Son grand-père, Auguste Daubechies, fut bourgmestre d’Ormeignies de 1887 à 1919, ainsi que plus tard son oncle, François Daubechies. Son frère, Marcel Daubechies (1897-1988), était Père blanc en Rhodésie du Nord (Zambie). Devenu évêque de Kasama, il participa au Concile Vatican II. Sa sœur, Denise Daubechies (1899-1988), était l'épouse de l'avoué Joseph Plaitin.
DĂ©corations
- Grand Officier de l'Ordre de la Couronne avec palme et glaives;
- Grand Officier de l'Ordre de LĂ©opold II avec glaives;
- Commandeur de l'Ordre de LĂ©opold avec palme;
- Croix de guerre belge 1914-1918 avec trois palmes et un lion;
- Huit chevrons de front et deux chevrons de blessure;
- MĂ©daille de l'Yser;
- croix du Feu;
- médaille commémorative de la guerre 1914-1918 avec quatre barrettes en argent et deux croix en émail rouge;
- médaille interalliée de la victoire;
- Cinq barrettes de captivité;
- Croix Militaire de 1re classe.
Sources
- Histoire de l'École Militaire 1834-1934 ", Bruxelles, 1935. p. 384-385 " 64e Promotion Infanterie et Cavalerie ".
- Weber Guy, Comme je les ai connus, L. Bourdeaux-Capelle-Dinant, 1991. p.26 et 34.
- Georges Roger, Chronique du 2e régiment de chasseurs ardennais, BS+ Bruxelles, 1988, p. 131, 143, 484, 485.
- Le Patriote illustré N° 47 du . (photo de couverture).
- de Pierpont Guy, Lefèvre André, Historique des régiments Parachutiste S.A.S Commando et Para-Commando Belges, Tome II, 1977, p.228.
- Bulletin de liaison des Amis d’Angélique de Rouillé, numéro hors série, . p. 82.
- CONTACTS, Bulletin d'information de l'Association des Anciens et Anciennes Élèves et des Professeurs du Collège Saint-Stanislas, Mons, " In Memoriam : Le Général Jean-Louis Daubechies 1895-1986" N° 131 - Avril-, p.21.