Jean-Joseph Veye de Chareton
Jean-Joseph Veye dit Chareton ( à Montélimar - à Paris) est un général et homme politique français.
Jean-Joseph Veye dit Chareton | |
Fonctions | |
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Député de la Drôme | |
– (4 ans, 10 mois et 7 jours) |
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SĂ©nateur de la DrĂ´me | |
– (2 ans, 5 mois et 29 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montélimar |
Date de décès | |
Lieu de décès | 6e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Biographie
Jean-Joseph Veye dit Chareton naquit le 8 juillet 1813 à Montélimar[1]. Il était le fils de Joseph Veye dit Chareton, confiseur, et de son épouse, Marie Fayolle.
Carrière militaire
Admis à l'École polytechnique en novembre 1832, Jean-Joseph Veye en sortit avec le grade de sous-lieutenant du génie en . Lieutenant en 1836, capitaine en 1840, chef d'escadron en 1853, il fit la campagne d'Afrique où il assista au siège de Constantine, puis celle de Crimée, où il fut deux fois blessé et où il gagna le grade de lieutenant-colonel. Il travailla aux fortifications de Lyon, de Grenoble, de Toulon, devint colonel en 1861, et fit partie, en 1870, du 5e corps de l'armée du Rhin ; fait prisonnier à Sedan, il fut emmené en Allemagne et interne à Wiesbaden[2]. De retour de captivité, il fut affecté comme général à l'armée versaillaise[3].
Carrière politique
À son retour, il fut élu, le , représentant de la Drôme à l'Assemblée nationale[4], et peu de temps après, le , promu au grade de général de brigade. Il devint aussi, le de la même année, conseiller général de la Drôme pour le canton de Montélimar. Rapporteur, après la mort de Chasseloup-Laubat, de la sous-commission de réorganisation de pendant la session de 1871-72, il défendit, à la tribune, le service de quatre ans, et prit une part active et distinguée à la plupart des débats sur les lois militaires.
Il fut promu au grade de général de division, le . Lors des élections des sénateurs inamovibles par l'Assemblée nationale, en décembre de la même année, le général Chareton fut nomme sénateur. Il prit place à la gauche de la Chambre haute, repoussa, en , la dissolution de la Chambre des députés demandée par le gouvernement du Seize-Mai, et s'associa à la lutte des sénateurs et députés républicains contre ce gouvernement.
Il meurt le 15 juin 1878 à Paris, en son domicile situé dans le 6ème arrondissement[5].
Sources
- « Jean-Joseph Veye de Chareton », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Justin Brun-Durand, Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme : contenant des notices sur toutes les personnes de ce département qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs travaux, avec l'indication de leurs ouvrages et de leurs portraits, t. I : A à G, Grenoble, Librairie dauphinoise, 1900, 413 p. (lire en ligne), p. 172.
Notes et références
- Acte de naissance de Jean-Joseph Veye dit Chareton, Registre d'état-civil de la commune de Montélimar (1813-1816), cote 5 Mi 83/R107, Archives départementales de la Drôme, 636 p. (lire en ligne), p. 35
- Biographie sur le site du sénat
- sur la base LEONORE
- Fiche sur le site de l'Assemblée Nationale
- Acte de décès de Jean-Joseph Veye dit Chareton, Registre des décès du 6ème arrondissement de Paris (15 mai 1878 (acte n° 1048) - 19 juin 1878 (acte n° 1276)), cote V4E 3205, Archives de Paris, 31 p. (lire en ligne), p. 28
Liens externes
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