Jean-Jacques de Surbeck
Jean-Jacques de Surbeck, dit aussi Johann Jakob Sürbeck, né le à Soleure (Suisse) et mort le à Paris, est un militaire suisse au service du Royaume de France.
Jean-Jacques de Surbeck Johann Jakob SĂĽrbeck | |
Naissance | Soleure (Suisse) |
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Décès | (à 70 ans) Paris |
Origine | Suisse |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Infanterie |
Grade | lieutenant général 1704 |
Années de service | 1665 aux Gardes suisses – 1701-1714 Guerre de Succession d'Espagne |
Faits d'armes | Bataille de Neerwinden |
Hommages | baron héréditaire |
Biographie
Fils de Johann Jakob Surbeck, maître boulanger, et de Héléna Byss, de confession catholique, Jean-Jacques de Surbeck épouse en premières noces Anne de Blondeau, dont il a un fils Pierre Eugène, né le à Paris. Veuf, il épouse deuxièmes noces Marie Magdelaine Chappelier, héritière du fief de Garlande à Bagneux[1].
Il descend de l'une de ces maisons bourgeoises désignées sous le nom de « régiment fähige » dont les familles étaient reconnues aptes à participer à l'armée et au gouvernement[2]. Il est le premier membre de sa famille à venir servir le roi de France[3].
Carrière militaire
Jean-Jacques de Surbeck entre aux Gardes suisses en 1665, et devient capitaine d'une compagnie franche en 1671. Il devient major au régiment des Gardes suisses en 1680 et brigadier en 1691. Promu inspecteur général de l'infanterie en 1694 et maréchal de camp en 1696, puis lieutenant général en 1704.
Campagnes
Brigadier lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697), il joua un rĂ´le important Ă la bataille de Neerwinden en 1693.
Il soutint l'opposition du Conseil de Soleure après le traité de Ryswick, au projet de la France de réduire les mercenaires ainsi que la nouvelle capitulation.
Il participe de 1701 à sa mort aux principales batailles de la guerre de Succession d'Espagne. Louis XV en 1704 le fit baron héréditaire pour son fief de Garlande à Bagneux que l'abbé Jean Lebeuf donne comme la plus belle de la commune[4]. Il avait également un logement à Paris, rue de la Sourdière[5]. Séparé de biens de sa femme, il lui rachète la seigneurie de Garlande et le fief Sainte-Clotilde à Bagneux ainsi que divers terrains à Châtillon, Sceaux, Antony le [6].
Ses biens reviennent à son unique fils qu'il a eu de Anne de Blondeau, Pierre-Eugène de Surbeck, né à Paris le et mort à Bagneux le , chevalier de Saint-Louis[7].
Armoiries
« d'or à la bande de sable, chargée de trois roses de gueules et accostée de deux membres d'aigle du second, les serres en fasce »[8].
RĂ©giments
- RĂ©giment de Surbeck le .
régiment de Surbeck de 1692 à 1714
- RĂ©giment de Surbeck le .
régiment de Surbeck de 1686 à 1693
Notes et références
- Par suite de la mort de son père et de son frère Claude Chapelier.
- Madeleine Leveau-Fernandez et Antoine Bertoncini, Bagneux des origines Ă nos jours, ville de Bagneux, 1986, p. 57-58, 256 p., plans et cartes, nombreuses illustrations.
- Bulletin de l'Association d'Histoire locale des Amis de Bagneux, no 8, 1983.
- Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, 15 volumes dont vol. 1 - vol. 8 - vol. 15 (Lagny).
- Leveau-Fernandez et Antoine Bertoncini, op. cit., p. 57.
- Archives nationales de France, 6.AZ.332.
- Maison de Guiry, Racine et Histoire
- J.B. Riestap, « Armorial général et G. Goury : Fer de reliure aux armes de la famille Sürbeck », in Archives de la Société française des collectionneurs d'ex-libris, 1914-1917, p. 7-9.
Annexes
Bibliographie
- Madeleine Leveau-Fernandez et Antoine Bertoncini, Bagneux des origines Ă nos jours, ville de Bagneux, 1986, p. 57-58, 256 p., plans et cartes, nombreuses illustrations.
- SolGesch 2, auteur Urban Fink/FP, Dictionnaire historique de la Suisse.