Jean-Jacques Deluze
Jean Jacques Deluze, né en 1689 et mort en 1763, est une personnalité de la principauté de Neuchâtel et l'un des premiers patrons industriels, qui a joué un rôle important dans l'histoire des indiennes de coton en Europe.
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(à 74 ans) Neuchâtel |
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Jean Jacques de Luze (d) |
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Biographie
Reprenant l'affaire développée par son père Jacques Deluze, Jean-Jacques Deluze s'associe en 1715 avec Jean Labram qui a installé une manufacture aux Prés-Royers, entre Saint-Martin et Savagnier[1]. Les deux associés transfèrent leur atelier près de la rivière Areuse à Boudry, en 1720. Puis en 1734, il crée sa propre entreprise dans les environs de Colombier, sur les bords du lac de Neuchâtel[2].
Il installe ainsi l'une des premières fabriques d'indiennes de la Basse Areuse (80 ouvriers en 1739). Cette industrie amène une certaine richesse et permet la construction de maisons de maître aux environs du village (le Bied, Vaudijon, la Mairesse, Cottendart, Sombacour)[3].
Jean-Jacques de Luze (1728-1779), héritier et propriétaire d'un usine d'indiennes au Bied, près d'Areuse ; et son épouse Marianne- Françoise, née Warney (1728-1796), parente de Daniel Roguin, dans la maison duquel l'auteur de l'Emile s'était réfugié à Yverdon[4].
Notes et références
- Anne Wanner-Jean Richard, « Le développement de l'indiennage en Suisse », Le Coton et la Mode, 1000 ans d'aventures, Paris,‎ , p. 74-83 (lire en ligne)
- Germain Hausmann, « Colombier (NE) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Maurice Evard, « Histoire du canton de Neuchâtel », sur memo.fr (consulté le )