Jean-Guillaume d’Alvarado y Bracamonte
Jean-Guillaume d’Alvarado y Bracamonte, né vers et mort à Bruxelles le [1], est un conseiller receveur général des domaines et finances.
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Il vécut durant la période des Pays-Bas espagnols puis autrichiens. Il est l’héritier d’André Alvarado y Bracamonte, fils de Guillaume d’Alvarado y Bracamonte et de Charlotte Hoffmans, qui mourut sans descendance et lui transmit donc le patrimoine de Melis. Il est aussi seigneur de Moortere (Lippelo), Roost, Wolputte et Oppergen[2].
Biographie
Jean-Guillaume d’Alvarado y Bracamonte étudie à l’université de Louvain et est licencié en droit canonique et en droit civil le . En 1664, il est admis dans le lignage bruxellois de Steenweeghs.
Il devient échevin de Bruxelles en 1669 et exerce sa fonction jusqu’en 1673. Le , il est nommé receveur général des finances et est de nouveau confirmé dans ses fonctions le par les puissances maritimes. Il occupera cette fonction jusqu’en 1735.
Le , il devient Vicomte par lettres patentes de Philippe V, avec la faculté d’appliquer ce titre à une de ses terres, mais cette concession est invalidée par le décret du et est finalement ratifiée par l'édit du aux Pays-Bas.
Par ailleurs, il est reçu dans la confrérie de Sainte Barbe dans la collégiale Sainte-Gudule en 1704.
En 1725, malgré son ancienneté en tant que receveur général des finances, la promotion qu’il convoite pour devenir président de la chambre des comptes est attribuée à un autre homme, G.B.G Frelin. Il proteste mais doit renoncer à cette promotion et à sa jubilarisation sous peine de ne se voir attribuer que la moitié de ses gages et ne pas obtenir le titre de conseiller d’état[2].
Il meurt en 1735 Ă Bruxelles.
Famille
Il est le fils de don Joris d'Alverado qui est capitaine d’une compagnie d’infanterie espagnole aux ordres du gouverneur du fort Saint-Antoine-et-de-l’Escarpe et de Catherine de Longin.
Le , il épouse à Bruxelles Claire Pétronille Rubens, fille de Claire Del Monte et d’Albert Rubens, le fils aîné du peintre Pierre Paul Rubens, secrétaire au Conseil privé. Son mariage permet de renforcer son réseau de relations malgré un ancrage familial déjà important qui lui permet d’accéder aux hautes fonctions de l’administration [3].
Il a quatre enfants : André Joseph, Jean Philippe Constantin, Alexandre Guillaume, Catherine Josèphe[2]. Sa fille, Catherine Josèphe, épouse Charles Claude François de Blondel d’Oudenhove, fils de Pierre Blondel, chef président du Conseil privé [4].
Vie religieuse
Il fonda cinq messes qui devaient être dites toutes les semaines dans son château de Melis (nl) ou aux Dominicains à Bruxelles[5].
Notes et références
- G. J. De Roovere, H-C Van Parys et C-A. Paternostre de la Mairieu, Le Manuscrit de Roovere, vol. 2, Grandmezt, Château de Grandmezt, 1981-1982, p. 287.
- Claude Runeel, Les grands commis du gouvernement des Pays-Bas autrichiens, Bruxelles, Archives générales du Royaume, , p. 55.
- A. Flore, « Les critères de sélection des hauts fonctionnaires dans les Pays-Bas méridionaux (1700-1725) », Revue belge de philologie et d’histoire, vol. 87, no 2,‎ , p. 319
- J.F.A.F. De Azevedo Coutinho y Bernal, Généalogie de la Famille de Coloma (présentation en ligne), p. 218].
- A. G. C. Wauters, Histoire des environs de Bruxelles / description historique des localités qui formaient autrefois l’ammannie de cette ville, Vanderauwera, .