Jean-Claude Fulchiron
Jean-Claude Fulchiron, né à Lyon le et mort à Paris le , est un homme politique et homme de lettres français.
Pair de France | |
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Membre de la Chambre des députés Sixième législature de la Monarchie de Juillet (d) Rhône | |
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Membre de la Chambre des députés Cinquième législature de la monarchie de Juillet (d) Rhône | |
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Membre de la Chambre des députés Quatrième législature de la Monarchie de Juillet (d) Rhône | |
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Membre de la Chambre des députés Troisième législature de la monarchie de Juillet (d) Rhône | |
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Membre de la Chambre des députés Deuxième législature de la Monarchie de Juillet (d) Rhône | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 84 ans) Paris |
Nationalité | |
Formation |
Collège Louis-le-Grand (d) École polytechnique |
Activités | |
Père |
Membre de |
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Biographie
Il nait à Lyon en 1774, au 2 de la rue Mulet, chez son père, Joseph Fulchiron. Aux débuts de la Révolution, il est élève au collège Louis-le-Grand à Paris. La suppression de l'université en 1791 le pousse à rentrer à Lyon puis à Saint-Didier-au-Mont-d'Or, où il assiste au massacre de Marie-Aimé Guillin du Montet pendant l'attaque du château de Poleymieux-au-Mont-d'Or.
Il fait partie des levées de la Convention et devient sous-lieutenant. Il se lie avec Casimir Perier, futur ministre de Louis-Philippe lors d'un passage en Isère. En 1795, il est admis à l'École polytechnique, mais n'y achève pas ses études, car en 1797, il doit suivre son père, élu au corps législatif à Paris après le 18 brumaire. Il se lance dans la littérature et écrit plusieurs tragédies dans le genre classique, dont plusieurs sont reçues à la Comédie-Française mais ne sont toutefois jamais jouées. Il devient député du Rhône en 1831, réélu en 1834, 1837, 1839 et 1842. Le Moniteur du indique que « Lyon constituait pour Fulchiron un fait personnel en permanence ».
Il est nommé pair de France en 1845, mais se retire de la vie publique en 1848. Il meurt à Paris à l'âge de 85 ans en 1859.
Hommages
Le quai Fulchiron de Lyon lui est dédicacé[1].
Un buste en marbre de Jean-Claude Fulchiron est visible dans la Galerie des buste lyonnais au musée des Beaux-Arts de Lyon. Ce buste a été réalisé en 1874 par Charles Textor[2].
Publications
Bibliographie
- Amable Audin, La Conspiration lyonnaise de 1790 et le drame de Poleymieux, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 1984
- « Jean-Claude Fulchiron », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- « Quai Fulchiron », sur Rues de Lyon (consulté le ).
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'Ecole française au dix-neuvième siècle. T. IV. N-Z / par Stanislas Lami..., É. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p. 287-288
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la recherche :
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :