Jean-Baptiste de Montesson (1646-1731)
Jean-Baptiste de Montesson, « comte » puis « marquis » de Montesson, seigneur du dit lieu, Bais, Plessis-Bouret, Champgenéteux, la Roche-Pichemer, Saint-Ouën-des-Vallons, Deux-Évailles, Châlons, Anthenaise, Brée etc., né en 1646 et mort le à Paris est un militaire et aristocrate français des XVIIe et XVIIIe siècles.
Jean-Baptiste de Montesson | |
Naissance | |
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Décès | (à ~85 ans) à Paris |
Allégeance | Royaume de France |
Grade | Lieutenant général |
Années de service | 1672 – 1717 |
Conflits | Guerre de Hollande Guerre de la Ligue d'Augsbourg Guerre de Succession d'Espagne |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
Famille | Famille de Montesson |
Biographie
Religion
Né en 1646, Jean-Baptiste de Montesson est le fils de Charles de Montesson. Destiné au service de l'Église, il est tonsuré à Paris en 1661 et pourvu en 1663 du prieuré de Champgenéteux, il devint l'aîné de la famille de Montesson par la mort sans enfant de Guy son frère.
Carrière militaire
Il quitte alors l'Ordre, entre cadet aux gardes du corps, 1672, suit le roi en Hollande, au siège de Maastricht (1673), en Franche-Comté (1674) et sert sans discontinuité en Flandre et en Allemagne jusqu'en 1678 qu'avec les gardes du corps, il passe dans l'armée du maréchal de Créquy, combattant à Bad Säckingen et au passage de la Kints.
Mestre de camp de cavalerie sous le maréchal d'Humières à l'armée de Flandre (), après avoir été 3e, puis 2e enseigne aux gardes, il suivit Monseigneur à l'armée d'Allemagne comme 1er enseigne, puis lieutenant de sa compagnie, .
Il combat à Fleurus, au siège de Namur, Steinkerque, 1692, à la bataille de Neerwinden, au siège de Charleroi, 1693.
Il est fait chevalier de Saint-Louis en , peu après la création de l'ordre. Brigadier le , employé en Flandre, au camp de Coudun, puis à l'armée du Rhin, juin 1701. Il commande l'escorte du roi d'Espagne en 1700, nommé maréchal de camp le , commande la Maison du roi (31 octobre), sert sous les maréchaux de Villeroy et de Boufflers, 1703, devint lieutenant général le , et 1er lieutenant de sa compagnie, .
Il se distingue encore à la bataille de Ramillies, 1706, fut commandant de la Maison du roi par commission du , combattit à la Bataille de Malplaquet à la tête des gardes qu'il ramena dans le meilleur ordre, après avoir chargé trois fois. Il commanda encore la Maison du roi à l'armée de Flandre, 1710, 1711, à l'armée du Rhin, 1713, à la prise de Landau et de Fribourg, et quitte le service au mois de .
Carrière civile
On lui avait donné le gouvernement de Saint-Quentin. Quand le régent lui intime l'ordre d'arrêter Jacques François Stuart après sa tentative de 1716, il répond qu'il ne déshonorerait pas la noblesse française.
Famille
Il épouse en 1685 Catherine de Cervon, veuve de Pierre de la Duferrie[1], dont une fille, nommée Marie, morte sans alliance ; Jean-Baptiste et Charles qui ne possédèrent pas la terre de Brée, vendue sans doute à M. Colbert du Terron. Il demeure ordinairement au château de la Roche-Pichemer, et veuf depuis 1724, il meurt à Paris, à l'âge de 83 ans, rue du Jardinet, le , et est inhumé à Saint-Cosme-et-Saint-Damien.
Jean-Baptiste de Montesson, son fils, (1687-1769), est le mari de Charlotte Jeanne Béraud de La Haye de Riou, maîtresse en titre de Louis-Philippe d'Orléans.
Notes et références
- Dont elle avait eu un fils.
Source
- Abbé Angot, « Saint-Gervais et Saint-Protais de Brée, monographie paroissiale », 1884 ;
- « Jean-Baptiste de Montesson (1646-1731) », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)