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Jean-Baptiste Weckerlin

Jean-Baptiste Théodore Weckerlin ou Wekerlin, connu aussi sous le pseudonyme de Marc Giroflée (né le à Guebwiller et mort le au Trottberg près de Guebwiller) est un bibliothécaire, un compositeur et un folkloriste français[1].

Jean-Baptiste WeckerlinJean-Baptiste Wekerlin
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Baptiste Weckerlin
Nom de naissance Jean-Baptiste Théodore Weckerlin
Naissance
Guebwiller, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
DĂ©cès (Ă  88 ans)
Guebwiller, Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Lieux d'activité Paris
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Elwart, Halévy, Ponchard.
Signature de Jean-Baptiste Weckerlin

Biographie

Fils d'un tenturier de soie, Jean-Baptiste Weckerlin grandit dans une famille de la bourgeoisie aisée de Guebwiller[1]. En 1844, quittant ses études à Strasbourg, il vient à Paris et est reçu au concours d'entrée du Conservatoire de Paris, devenant élève de Ponchard pour le chant, et d'Halévy pour la composition. En 1847, il écrivit sa symphonie héroïque Roland. Il acquiert une notoriété en occupant la fonction de chef de chœur au sein de la Société Sainte-Cécile entre 1850 et 1855[2]. En 1853, Weckerlin remporte un premier succès au Théâtre Lyrique avec son opéra-comique en un acte L'organiste dans l'embarras, qui est représenté une centaine de fois. Il fut renommé comme compositeur d'œuvres chorales. Il épousa la fille de la prima donna des derniers opéras parisiens de Rossini, Laure Cinti-Damoreau.

En 1863, il écrivit l'opéra-comique Die dreifach Hochzeit im Bäsethal, et en 1879 Der verhäxt Herbst, tous deux en dialecte alsacien.

En 1869, il devint bibliothécaire assistant au Conservatoire. En 1876, il succéda à Félicien David à la tête de la bibliothèque du Conservatoire. Son œuvre en tant que bibliothécaire est considérable : il accroît considérablement le fonds, régularise le dépôt légal et fait copier des partitions dans l'Europe entière. Il publie en 1885 le catalogue bibliographique de la bibliothèque[3]. Plus tard, il devint bibliothécaire de la Société des Compositeurs.

On se souvient surtout de Weckerlin pour ses arrangements pour piano de chants traditionnels français, en particulier de bergerettes. Ses Bergerettes, romances et chansons du XVIIIe siècle furent publiées en 1860.

Il est peut-être l'auteur du fameux chœur à 4 voix Mon cœur se recommande à vous, qu'on attribuait jusqu'à présent à Roland de Lassus, célèbre compositeur de la Renaissance[4]. On peut aussi attribuer l'œuvre à François-Joseph Fétis, conservateur de la bibliothèque royale de Bruxelles au XIXe siècle.

Ĺ’uvres

  • L'Organiste dans l'embarras. OpĂ©ra-comique en un acte. Paris, 1853
  • Les Revenants bretons. OpĂ©ra de salon en un acte. Paris, 1855.
  • Tout est bien qui finit bien. OpĂ©ra de salon en un acte. Paris, 1856 (livret de Jules Malherbes).
  • Die dreyfach Hochzitt im Bäsathal. Loscht's Opärettla en 3 Actä. Colmar, 1860 (livret de Jean Thomas Mangold).
  • Les poèmes de la mer, “ode-symphonie” pour solo, chĹ“ur, et orchestre, 1860
  • L'Aurore et Paix, charitĂ©, grandeur, “ode-symphonie”, 1866
  • L'Inde et La fĂŞte d'Alexandre, 1873
  • Après Fontenoy ou Manche Ă  manche. OpĂ©ra-comique en un acte. Paris, 1877.
  • Chansons populaires de l'Alsace, Paris 1883. RĂ©impression Édition Gyss, Schirmeck, 1984, (ISBN 2-902912-37-4)
  • Chansons de France pour les petits Français, Plon, 1886
  • Chansons populaires du Pays de France, avec notices et accompagnements de piano (Paris, Heugel, 2 tomes en un, 1903)
  • D'r verhaxt' Herbst. Lustoperettla uf Colmarditsch en 4 Akte. Sutter, Rixheim, 1907 (livret de Jean Thomas Mangold).
  • La Laitière de Trianon. OpĂ©rette en un acte.
  • Le jugement dernier, “ode-symphonie”
Arrangements
Écrits

Son Histoire de l'instrumentation depuis le seizième siècle jusqu'à l'époque actuelle gagna la médaille d'or de l'Académie en 1875.

Notes et références

  1. Schmitt, Michel,, L'Alsace et ses compositeurs de la Renaissance Ă  nos jours, t. 2, Delatour (ISBN 978-2-7521-0238-6 et 2-7521-0238-0, OCLC 957633975, lire en ligne), p. 812
  2. D. M. Di Grazia, "Société Sainte-Cécile", dans Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle".
  3. Jean-Baptiste Weckerlin, Bibliothèque du Conservatoire national de musique et de déclamation. Catalogue bibliographique, orné de huit gravures., Paris,
  4. La paternité de Weckerlin est conjecturée par Katharine Ellis, Interpreting the Musical Past : Early Music in Nineteenth-Century France, Oxford University Press, USA, 2005, chapitre 3. Voir p. 13, note 33, consultable sur Google Livres.

Annexes

Sources

Bibliographie

Liens externes

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