Jean-Baptiste Moreau
Jean-Baptiste Moreau, né à Angers en 1656 et mort à Paris le , est un musicien et compositeur français, maître de musique de Louis XIV.
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Biographie
Il fut vraisemblablement enfant de chœur de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers. Après un probable passage par Paris, il fut nommé maître de musique de la cathédrale de Langres, où il prit la suite de Goupillet congédié pour incapacité à tenir têteaux enfants de chœur. Certains biographes affirment qu'il serait ensuite passé par Dijon. Il s'établit ensuite à Paris et réussit à s'introduire à la Cour, parvenant à ce que le roi le prît à son service ; il en reçut une pension jusqu'à sa mort. Vers 1694 il fut nommé intendant de la Musique des États de Languedoc mais revendit la charge afin de demeurer à Paris.
Il est l'auteur de motets, de musiques de scène, en particulier pour les tragédies chrétiennes de Racine Esther et Athalie. Également, en tant que maître de musique de la maison royale de Saint-Louis, il répartit la composition des Cantiques de Racine (I, III et IV), avec Michel-Richard de Lalande (II) en 1694[1]. Il enseigna aussi, et l'on retrouve parmi ses élèves Montéclair, Clérambault et Dandrieu.
Sources imprimées
- Édition d'Anne Piéjus : Esther, Tragédie de Jean Racine, Intermèdes de Jean-Baptiste Moreau, Société française de musicologie et Musica Gallica, Paris 2003, 87p. ISMN : M-56004-025-7 (avant-propos français/anglais, préface de Jean Racine, fac-similés des copies d'André I Danican Philidor, texte intégral et partitions (version clavecin) et notes critiques)
- Édition d'Anne Piéjus : Athalie, Tragédie de Jean Racine, Intermèdes de Jean-Baptiste Moreau, Société française de musicologie et Musica Gallica, Paris 2005, 111p. ISMN : M-56004-026-8 (avant-propos français/anglais, préface de Jean Racine, texte intégral, partitions (version clavecin) y compris quelques fac-similés et notes critiques)
Notes et références
- Publiés en 1695, Cantiques chantez devant le Roy et composez par Monsieur Moreau, maistre de musique & pensionnaire de S. M., propres pour les Dames religieuses & toutes autres personnes. (Denise Launay, La musique religieuse en France du Concile de Trente à 1804, p.456-457, Société française de musicologie, Paris 1993)