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Jazz rap

Le Hip-Hop jazz, aussi appelĂ© rap-jazz, jazz-rap ou jazz-hop, est un sous-genre de rap. Ce terme est utilisĂ© par une partie de la presse et des auditeurs de rap pour catĂ©goriser les artistes et morceaux de rap qui utilisent des samples ou des orchestrations jazz[1] - [2] - [3]. Bien qu’utilisĂ© par la presse et des auditeurs, le terme peut ĂȘtre qualifiĂ© de «non-officiel», puisque beaucoup d’artistes ayant composĂ© des morceaux de Hip-Hop jazz ne se revendiquent pas particuliĂšrement d’un courant appelĂ© tel quel[4].

Hip-Hop jazz
Affiche d'un concert réunissant A Tribe Called Quest, De La Soul, Leaders of the New School, 16 février 1992
DĂ©tails
Origines stylistiques
Rap, Jazz, Soul music, Rhythm and blues
Origines culturelles
New-York (USA)
Instruments typiques
Sampleur, piano, Fender Rhodes, basse, contrebasse, synthétiseur, batterie, saxophone, trompette
Genres associés
Neo soul, Boom bap

Caractéristiques du Hip-Hop jazz

Il existe deux configurations dans le Hip-Hop jazz : un rappeur qui rappe sur des instrumentales contenant des samples ou des sonoritĂ©s de jazz, comme le groupe De La Soul. Ou un rappeur accompagnĂ© d’un vrai orchestre de jazz, comme les groupes amĂ©ricains The Roots et Crown City Rockers ou les Japonais Loop Junktion, formĂ©s de rappeurs et de musiciens, en studio comme sur scĂšne[5].

Samples et compositions

Les instrumentales peuvent ĂȘtre faites de samples de rhythm and blues, de soul music ou en puisant dans diffĂ©rents genres de jazz : le smooth jazz, la bossa nova, le bebop, le freejazz, le jazz-funk etc[6] - [7] - [8] - [9] - [10].

Certains morceaux sont faits Ă  partir d'un sample d’une boucle de plusieurs temps (comme La TĂȘte Haute Tenue de Fabe), d’autres sont construits Ă  partir de dĂ©coupages de samples trĂšs courts, rejouĂ©s dans un ordre diffĂ©rent (Take It Back de Soul Square)[11].

Des musiciens, comme The Roots ou J Dilla, composent sans forcĂ©ment utiliser d’échantillons provenant d’autres musiques[12]. Kanye West mĂ©lange rĂ©guliĂšrement le sampling avec ses propres mĂ©lodies[13], comme pour le morceau Be de Common (2005)[14].

La rythmique

Contrairement Ă  la trap oĂč l’on retrouve frĂ©quemment les mĂȘmes sons de boite Ă  rythme TR808, les Ă©lĂ©ments rythmiques des Ɠuvres Hip-Hop jazz peuvent ĂȘtre samplĂ©s comme sur Wet Dreamz de J.Cole, qui utilise la batterie de The Honeydrippers[13] - [15] - [16]. Ils peuvent ĂȘtre jouĂ©s Ă  la batterie comme sur les albums du groupe The Roots, ou tapĂ©s manuellement Ă  la boite Ă  rythme comme sur les productions de J Dilla[12].

La basse

Un soin particulier est apportĂ© Ă  la basse qui, elle aussi, peut ĂȘtre samplĂ©e, jouĂ©e au synthĂ©tiseur ou de façon acoustique[17] - [18]. Le morceau Buggin' Out d'A Tribe Called Quest dĂ©marre sur une boucle de contrebasse samplĂ©e, et sur le mĂȘme album on peut entendre un Ă©chantillon du cĂ©lĂšbre bassiste Jaco Pastorious sur Butter[19]. Sur Get Dis Money de Slum Village, c'est au synthĂ©tiseur qu'est jouĂ©e la basse du morceau[20].

Fender Rhodes

L’un des instruments emblĂ©matiques de ce courant musical est le piano Ă©lectrique Fender Rhodes[21]. Son utilisation est trĂšs frĂ©quente et commune Ă  toutes les Ă©poques du Hip-Hop jazz. On l’entend par exemple sur Breakdawn de De La Soul en 1993, Pad & Pen d’A Tribe Called Quest (1998), I Am Hip Hop des Jazz Liberatorz (2008) ou Dang! de Mac Miller (2016).

Origines et Ă©volutions

Fin des années 80

Depuis que les beatmakers se sont mis Ă  sampler dans les annĂ©es 80, les disques de jazz et de soul ont Ă©tĂ© des sources pour la crĂ©ation de morceaux. Mais on peut considĂ©rer que le courant Hip-Hop jazz naĂźt Ă  la fin des annĂ©es 80, lorsque des groupes comme De La Soul, Jungle Brothers et A Tribe Called Quest ont choisi de sampler principalement du jazz et de la soul pour leurs albums[18]. À cette pĂ©riode, les machines Ă©voluent et permettent de dĂ©couper des Ă©chantillons musicaux plus longs[22]. Il est aussi possible de crĂ©er des boucles avec plusieurs Ă©chantillons superposĂ©s. Q-Tip, rappeur et producteur du groupe A Tribe Called Quest utilisera rĂ©guliĂšrement ce procĂ©dĂ©, samplant la batterie d’un morceau pour la superposer Ă  la basse d’un autre, comme sur leur cĂ©lĂšbre tube Can I Kick It?[13].

Années 90

En 1991, The Low End Theory, le deuxiĂšme album d’A Tribe Called Quest, marque un tournant trĂšs important pour le Hip Hop Jazz[18]. Le tempo des morceaux diminue sous les 100 BPM, le choix des samples et des batteries issus de la soul et du jazz et le travail de mixage de l’album effectuĂ© par l’ingĂ©nieur Bob Power, en font une piĂšce importante du rap[18]. Un parti-pris «Hip-Hop jazz» parfaitement illustrĂ© par le morceau Jazz (We've Got). Le rappeur Common considĂšre, qu’avec cet album, A Tribe Called Quest a donnĂ© naissance Ă  «un nouveau Hip-Hop»[18]. Un peu auparavant, le collectif Native Tongue se crĂ©Ă©e autour des pionniers du genre : Jungle Brothers, De La Soul, A Tribe Called Quest, Queen Latifah, Brand Nubian[18]
 Au-delĂ  de l’influence musicale, les protagonistes se retrouvent dans les valeurs de la Zulu Nation, avec des textes engagĂ©s, appelant Ă  l’unitĂ© des afro-amĂ©ricains et invitant les jeunes issus des quartiers populaires Ă  s’instruire plutĂŽt qu’à rejoindre les gangs[23]. Un Ă©tat d’esprit antagoniste de celui du G-Funk californien[24]. En novembre 1993, deux albums vont profondĂ©ment influencer le rap des annĂ©es 90 et partager la scĂšne rap new-yorkaise : Enter the Wu-Tang (36 Chambers) du Wu-Tang Clan, avec ses sonoritĂ©s «sales» et ses textes «durs». Et Midnight Marauders d’A Tribe Called Quest, plus mĂ©lodieux et positif, qui confirme la proposition du prĂ©cĂ©dent album[25]. Cette mĂȘme annĂ©e, le groupe The Roots sort son premier album, De La Soul son troisiĂšme album, et Guru, rappeur du duo Gang Starr, initie le projet Jazzmatazz. Un vĂ©ritable courant Hip-Hop jazz Ă©merge et inspirera de nombreux artistes (voir la liste des artistes au bas de la page). En 1994 sort Illmatic, premier album de Nas, produit par plusieurs producteurs majeurs Ă  tendance Hip-Hop Jazz : Q-Tip, Large Professor, Pete Rock et DJ Premier[26]. Aujourd’hui considĂ©rĂ© comme un classique du rap, il reçoit des critiques Ă©logieuses, dont 5 micros d’or par le magazine The Source, et permet au rappeur du Queens de lancer une prestigieuse carriĂšre[26] - [27]. En 1999, le groupe The Roots va connaitre un succĂšs mondial avec l’album Things Fall Apart et son cĂ©lĂšbre single You Got Me.

Années 2000

Dans les annĂ©es 2000, l’utilisation des samples diminue fortement dans le rap, qui s’oriente vers des sonoritĂ©s synthĂ©tiques[28]. Le coĂ»t des droits d’auteur et le succĂšs des albums de labels comme Aftermath, Ruff Ryder ou Murder Inc[22]. contribueront Ă  imposer cette nouvelle tendance rapidement. Mais plusieurs groupes et rappeurs comme Common, The Sound Providers, Bahamadia ou le collectif Soulquarians
 vont continuer Ă  produire, profitant Ă©galement des nouvelles possibilitĂ©s techniques de la musique assistĂ©e par ordinateur. Les samples sont alors plus simples Ă  dĂ©couper, Ă  modifier et Ă  superposer[11].

Peu de temps auparavant, J Dilla, beatmaker de Slum Village, va innover dans le dĂ©coupage et le traitement sonore des Ă©chantillons et imaginer une rythmique moins binaire pour ses crĂ©ations. Il se dĂ©tache du placement mĂ©canique des Ă©lĂ©ments rythmiques pour taper manuellement les beats sur sa AKAI MPC. Le charleston n’est plus nĂ©cessairement placĂ© sur les temps et contre-temps, il "swing" Ă  la maniĂšre d’un batteur de jazz[12]. Cette façon de composer va influencer de nombreux artistes au-delĂ  du Hip-Hop[29].

La scĂšne Hip-Hop Jazz se diffĂ©rencie donc de plus en plus des autres styles de rap et va perdurer malgrĂ© le succĂšs mondial du crunk puis de la trap[30]. De nouveaux groupes et artistes solos continuent d’émerger : Black Milk, Crown City Rockers, Rapsody... Plusieurs collaborations naissent entre AmĂ©ricains, Français et Japonais : Hocus Pocus et Cradle Orchestra, Nujabes et Substantial, Dela et Blu, Byron et Onra
 pour ne citer qu’elles.

Années 2010 à aujourd'hui

À l’aube des annĂ©es 2010, on constate un regain d’intĂ©rĂȘt pour le rap des annĂ©es 90, de la part d’artistes ayant grandi dans cette dĂ©cennie : Kendrick Lamar, J.Cole, Joey Bada$, Mac Miller, Isaiah Rashad, Bas
 Les samples et les sonoritĂ©s jazz se marient alors aux tempos plus lents et aux batteries propres au rap de cette dĂ©cennie[13].

En 2015, Kendrick Lamar sort To Pimp a Butterfly, un album salué par la critique pour son écriture et sa musique trÚs soignées[31]. To Pimp a Butterfly remporte plusieurs Grammy Awards lors de la 58e cérémonie, dont celui du meilleur album rap[32].

L’influence de beatmakers des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes (J Dilla, Pete Rock, Madlib, Nujabes...) se ressent sur les artistes d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration, tels que ceux des labels Stones Throw Records, Top Dawg Entertainment ou Soulection[13].

La popularisation des rĂ©seaux sociaux et des sites de streaming permet de proposer de nouveaux formats sur lesquels Ă©couter des musiques du courant Hip-Hop jazz. Des podcasts : The Low End Theory, NPR Music et Soulection[33] - [34] - [35]. Et des web-radios : ChillHop, The Lofi Girl, The Jazz Hop CafĂ©[36] - [37] - [38]
 qui se transformeront mĂȘme en label pour promouvoir des beatmakers[36] - [37] - [38].

En France

Au dĂ©but des annĂ©es 90, MC Solaar est l’un des rares rappeurs français Ă  connaitre un succĂšs national avec son premier album Qui sĂšme le vent rĂ©colte le tempo, fortement influencĂ© par le collectif Native Tongue[39]. Ses albums suivants seront moins orientĂ©s vers les sonoritĂ©s jazz/soul mais le rap français ne les abandonne pas pour autant[40]. Fabe leurs sera fidĂšle sur chacun de ses projets, Les Sages PoĂštes de la Rue seront aussi inspirĂ©s par Native Tongue[41] - [42]. Comme aux États-Unis, les gĂ©nĂ©rations se succĂšdent et le Hip-Hop jazz Ă©volue Ă  mesure.

Au cours des années 2000, Hocus Pocus mélange subtilement samples et compositions et se produit en live avec un rappeur, un DJ et des musiciens[43].

Lors de la dĂ©cennie 2010, des beatmakers français proposent leurs beat tapes (albums instrumentaux) sur le site Bandcamp comme Gramatik, l’IndĂ©cis, NicoBox... Plus exposĂ©s mĂ©diatiquement, Jazzy Bazz et Kacem Wapalek riment frĂ©quemment sur les sonoritĂ©s jazz - et le musicien tourangeau FKJ se produira dans le cĂ©lĂšbre festival Coachella en 2019[44] - [45] - [46].

Au Japon

Une scĂšne Hip-Hop jazz japonaise se constitue dĂšs le milieu des annĂ©es 90 avec les groupes SOULSCREAM, Loop Junktion et GAGLE. En 2004, l’animĂ© japonais Samurai Champloo est diffusĂ© et les spectateurs peuvent entendre la bande son des beatmakers japonais Nujabes, Tsutchie et FORCE OF NATURE[47]. On dĂ©nombre depuis des dizaines d'artistes mĂ©langeant jazz et Hip-Hop dans l'archipel (voir liste d'artistes japonais ci-dessous).

Liste d’artistes Hip-Hop jazz

Il existe peu de citations d’artistes se dĂ©finissant «Hip-Hop jazz», la liste (non-exhaustive) ci-dessous recense donc des groupes, rappeurs ou beatmakers ayant composĂ© plusieurs morceaux ou albums correspondant Ă  ce courant musical :

Aux Etats-Unis

A Tribe Called Quest, Abstract Rude, Akua Naru, Apani B Fly, Bahamadia, Bas, Beat Assailant, Black Milk, Blu, Byron The Aquarius, Cise Starr, Chance The Rapper, Che Noir, C.L. Smooth, Common, Consequence, Crown City Rockers, Dafuniks, De La Soul, Distortionists, DJ Harrison, DJ Jazzy Jeff, Dujeous, Emanon, Erule, Exile, Fat Jon, Five Deez, Freddie Joachim, Funky DL, Gang Starr, Guru, Hex One, Illa J, Isaiah Rashad, J. Cole, J Dilla, J-Live, J. Sands, Jazz Addixx, Jazz Spastiks, Joey Bada$, Jonwayne, Jungle Brothers, Jurassic 5, Kendrick Lamar, Kero One, Kiefer, Large Professor, Lava La Rue, Louis Logic, Mac Miller, Madlib, Mndsgn, Nas, Pete Rock, The Pharcyde, Phife Dawg, Q-Tip, Raashan Ahmad, Rapsody, Rare & Cheese, Reflection Eternal, Rich Medina, The Roots, Shrlock, Slakah The Beatchild, Slum Village, The Sound Providers, Substantial, Surreal, Terrace Martin.

En France

20syl, Benjamin Epps, Dela, DJ Cam, Enz, Espiiem, Fabe, FKJ, Gramatik, HÀzel, Hocus Pocus, L'Indécis, Jazz Liberatorz, Jazzy Bazz, Kacem Wapalek, Kohndo, MC Solaar, NicoBox, Onra, Oxmo Puccino & The Jazzbastards, La Rumeur, Rocé, Les Sages PoÚtes de la rue, Sameer Ahmad, Soul Square, The FakeHunters, The Hop, Tonto Noiza, Zebrahim, luidji.

Au Japon

Cradle Orchetra, DJ Mitsu, DJ Tonk, EVISBEATS, Fullmember, GAGLE, Hokuto, King Giddra, Lamp Eye, Loop Junktion, Lunch Time Speax, Mellow Yellow, Muro, Naked artz, Naohirock & Suzukismooth, Nujabes, OSUMI, Rhymester, Samon Kawamura, Shin-Ski, Shing02, ShinSight Trio, SOUL SCREAM, T.A.K The Rhyme Head, Tsutchie, Twigy, ă‚čăƒăƒŁăƒ€ăƒ©ăƒ‘ăƒŒ, 氏漼 柈.

Références

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  2. « Hocus Pocus (20Syl & David) », sur 90BPM (consulté le )
  3. Jody Rosen, « La rime pure de Guru », sur Slate.fr, (consulté le )
  4. Jazz Radio, « Jazz Radio », sur Jazz Radio, (consulté le )
  5. « Le groupe The Roots a triomphé au Festival de jazz de Montréal | Selon Walter », (consulté le )
  6. (en) « Bob James - Samples, Covers and Remixes », sur WhoSampled (consulté le )
  7. (en) « Gilberto Gil - Samples, Covers and Remixes », sur WhoSampled (consulté le )
  8. (en) « Charlie Parker - Samples, Covers and Remixes », sur WhoSampled (consulté le )
  9. (en) « Pharoah Sanders - Samples, Covers and Remixes », sur WhoSampled (consulté le )
  10. (en) « Roy Ayers - Samples, Covers and Remixes », sur WhoSampled (consulté le )
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  13. Brice Miclet, Sample ! : Aux origines du son hip-hop, Le Mot Et Le Reste, , 256 p. (ISBN 2360544969), p. 80, 100, 178, 216, 220, 226, 240, 248
  14. (en) « Common's 'Be' - Discover the Sample Source », sur WhoSampled (consulté le )
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  18. Documentaire : Beats, Rhymes & Life: The Travels of A Tribe Called Quest, réalisé par Michael Rapaport, 2011
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