Jasmine Arabia
Jasmine Arabia, née le , est une ex-actrice pornographique et mannequin de charme française d'origine marocaine.
Biographie
Jasmine Arabia — Ichraq[2] de son vrai prénom — est née le au Maroc[3]. Elle rencontre son futur mari à Marrakech, alors qu'elle est tout juste majeure. Son époux, Raphaël Corbino, est un ancien braqueur français de dix-neuf ans son aîné, reconverti comme poseur de parquets[4].
Carrière
Installée à Nice à l'âge de 19 ans, la jeune femme vit en se produisant comme danseuse orientale[5], go-go danseuse et stripteaseuse[6].
Son mari s'étant lancé dans la production de vidéos pornographiques[4] elle-même pénètre le milieu du X sur les conseils de plusieurs contacts qu'elle se crée sur Facebook.
Elle débute dans le genre en novembre 2010, à l'âge de 21 ans. Elle tourne ensuite avec des hardeurs confirmés comme Mike Angelo et Ian Scott[6] sous le nom de scène Jasmine Arabia, à la fois en référence à la chanteuse américaine Jasmine Villegas et pour revendiquer ses origines maghrébines[3]. John B. Root l'engage pour diverses vidéos gonzo publiées sur son site, ainsi que pour son long-métrage scénarisé Mangez-moi !, diffusé sur Canal+.
Se faisant rapidement un nom dans le milieu du X, elle apparaît en couverture de plusieurs magazines pour adultes (Union[7], JTC mag[8], Hot explicite, etc.) et fait également parler d'elle en étant bénévole pour Les Restos du cœur à Nice[9], ou en apparaissant dans une publicité pour la lutte contre le sida, en compagnie de Marc-Olivier Fogiel et de deux autres actrices X, Anna Polina et Virginie Caprice[10].
Au début des années 2010, Jasmine Arabia fait figure de vedette montante du porno en France[4]. Un projet de bande dessinée dont elle serait l'héroïne est annoncé[11]. Mais en 2013, Raphaël Corbino est arrêté en raison d'une plainte déposée deux ans plus tôt par son ex-compagne. L'affaire porte sur des faits s'étant déroulés entre et : Corbino avait alors hébergé plusieurs adolescentes en rupture avec leurs familles[12] - dont la fille de son ancienne compagne[4] - et avait, avec son épouse, entrepris de faire leur « éducation sexuelle » au cours de relations à plusieurs[12]. Raphäel Corbino est inculpé pour viols sur son ex-belle-fille et trois autres adolescentes, âgées d'environ 14 ans à l'époque des faits. Jasmine Arabia est également mise en examen, les quatre jeunes filles déclarant avoir assisté à des tournages de scènes pornographiques et avoir eu des relations sexuelles avec le couple sur fond de consommation d'alcool, de cannabis et de poppers[4].
Le , Jasmine Arabia et son mari sont condamnés respectivement à six ans et quinze ans de prison en première instance par la cour d’assises des Alpes-Maritimes, pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineures[13] - [4]. L'actrice, qui comparaissait libre, est écrouée à l'issue de l'audience. Elle et son époux font appel du jugement[14]. Ils ont alors Éric Dupond-Moretti parmi leurs avocats[15]. Le , la Cour d'Appel estime que si les abus sexuels se sont déroulés « sans violence, ni menace, ni surprise », une « contrainte morale » a été exercée sur les adolescentes. Raphaël Corbino est à nouveau condamné à quinze ans d'enfermement en milieu carcéral, tandis que la peine de Jasmine Arabia est réduite à quatre ans d'emprisonnement[16] - [12] - [15]. À l'heure actuelle, Jasmine Arabia n'est plus en prison (au vu de son activité sur les réseaux sociaux), alors que Raphaël Corbino est toujours incarcéré.
Filmographie partielle
- 2011 : Week-end entre couples, d'Olivier Lesein (JTC Vidéo)
- 2011 : Je fais cocu mon mari, d'Olivier Lesein (Hexagone)
- 2011 : Beurettes allégées, d'Olivier Lesein (JTC Vidéo)
- 2011 : Blue nights, de Jack Tyler (Saphir Production)
- 2012 : Un plan Q parfait, d'Olivier Lesein (JTC Vidéo)
- 2012 : La Zone, d'Olivier Lesein (JTC Vidéo)
- 2012 : Baise en terrain inconnu, de Jean-Philippe Smelt (Alkrys)
- 2012 : Le Dick-Tator, d'Olivier Lesein (JTC Vidéo)
- 2012 : Ferme pour jeunes filles au pair, de Christian Lavil (Alkrys)
- 2012 : ContraXt, de David Beffer (DPH Prod’s)
- 2012 : Mangez-moi !, de John B. Root (JBR MĂ©dia)
- 2012 : Mariée à tout prix, de Christian Lavil (Alkrys)
- 2013 : Gonzo, mode d'emploi, de John B. Root (JBR MĂ©dia)
- 2013 : Ces beurettes qui nous donnent la gaule (JTC Vidéo)
- 2014 : En double sinon rien (JTC Vidéo)
- 2014 : Les Délires de Célia, de Jean-François Davy
Une filmographie plus complète peut être consultée ici
Références
- Jasmine Arabia sur Internet Adult film Database (IAFD)
- Nice: Une star du X et son mari jugés en appel pour le viol de deux ados, 20 minutes, 5 février 2018
- Jasmine Arabia: « Je viens d’un pays où les femmes et les enfants sont à vendre » - Roads Mag, 29 avril 2013
- Nice : une star du X et son mari en prison, Nice-Matin, 13 novembre 2016
- "Jasmine Arabia chez Philippe Besson", "Paris dernière", émission du 16/11/2011 sur la chaine Paris Première
- "Jasmine Arabia : Sublime, intelligente, et coquine" Interview de Jasmine Arabia sur le site "Histoires Libertines"
- couverture du magazine du mois de mars 2011
- JTC Magazine n°32, 2012
- "Jasmine Arabia s’engage pour les Restos du Cœur" Hot Vidéo, 29 novembre 2011
- Fogiel dans une pub pour les préservatifs, La Dépêche du Midi, 6 juillet 2011
- Interview de Larry Castillo: Illustrateur, sylvainjohnson.wordpress.com, 13 juin 2013
- La star du X et son mari condamnés en appel pour viols sur mineures à Nice, Nice Matin, 10 février 2018
- Une star du porno et son mari condamnés pour viols et agressions sexuelles sur mineures, Paris Match, 11 novembre 2016
- Nice : Une actrice de charme condamnée avec son mari pour viols et corruption de mineures, Nice-Matin, 12 novembre 2016
- Nice. Une star du porno et son mari condamnés pour viols sur mineures, Ouest France, 12 février 2018
- Une star du porno et son mari condamnés à de la prison ferme pour le viol de deux ados, Europe 1, 11 février 2018
Liens externes
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Ressource relative Ă la pornographie :
- (en) Adult Film Database
- Raffaël Enault, « Jasmine Arabia : « Je viens d’un pays où les femmes et les enfants sont à vendre » » [interview], sur Roads Magazine,