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Jardins de la dissidence

Les Jardins de la dissidence (titre original : Dissident Gardens) est un Roman américain de Jonathan Lethem, publié en 2013, traduit et publié en français par les éditions L'Olivier en 2016.

Les Jardins de la dissidence
Auteur Jonathan Lethem
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Dissident Gardens
Éditeur Doubleday
Lieu de parution New York
Date de parution
Nombre de pages 384
ISBN 978-0-385-53493-2
Version française
Traducteur Bernard Turle
Éditeur L'Olivier
Collection Littérature étrangère
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 496
ISBN 978-2-87929-988-4

Trame narrative

Une grande partie de l'action se déroule dans un appartement de Sunnyside Gardens (établi en 1924-1928), village socialiste utopiste patenté de la lointaine banlieue (p. 25), avec jardins communaux à la Kropotkine (p. 127), dans le très cosmopolite quartier du Queens, à New York. Lenny espère un temps pouvoir créer une équipe de baseball à Flushing Meadows. Une autre partie se déroule dans Greenwich Village.

Le texte de cette saga, relativement familiale, au XXe siècle (entre 1930 et 2010), composé de quatre parties, composées chacune de quatre chapitres, entremêle les épisodes concernant, principalement, les quatre personnages les plus importants, Rose, Miriam, Cicero, Sergius, et accessoirement Lenny, Douglas, Albert, Tommy, tous déchirés dans la modernité, la fin des idéaux de toute sorte, la complexité du monde.

Rose s'est fait flouer durant toute sa vie, comme presque tous. Elle reste capable d'être encore guidée par le vaudou du désir (p. 360), féministe ou non, contre toute forme de ségrégation, de conformisme, d'illusion (la vie de pionnier). Sa résistance au désenchantement (p. 98) renvoie mal au communisme convenu, mais assez bien au camaradisme qu'Archie lui attribue.

Personnages

  • Les Angrush, Juifs non allemands, semi-religieux, campagnards (p. 25), plutĂ´t originaires de Pologne-Lituanie, parlant aussi yiddish,
    • Rose Angrush, troisième fille,
      • Miriam Zimmer (1940-), Mi'm,
        • son compagnon, (Thomas) Tommy Gogan, chanteur folk, ancien membre des Gheorghan Brothers (Peter, Rye & Tommy, et leur agent Warren Rokeach), pacifiste, quaker-compatible,
        • leur fils unique, Sergius Gogan, professeur de musique, morose orphelin de quarante ans (p. 71), spectre rouquin bientĂ´t chauve (p. 72),
        • Stella Kim, amie de Miriam,
        • Janet, amie noire de Miriam (p. 138),
        • Porter, Rye Gogan, Adam, des amis de la communautĂ© (co-locataires),
        • Carl Heuman, jeune voisin (p. 55) amoureux, lanceur, protĂ©gĂ© de Lenny,
      • Cicero Lookins (1955- ou 1956-), professeur de College Ă  Cumbow (État du Maine (États-Unis)),
        • fils de Rose et Douglas Lookins, lieutenant de police noir, chef d'une patrouille des citoyens(p. 30), l’afikoman(p. 33), idĂ©alisĂ© par son fils, puis rĂ©vĂ©lĂ© corrompu, puis rĂ©intĂ©grĂ© dans l'Amicale des Tuteurs,
        • beau-fils de Diane Lookins,
      • la smala chaotique des sĹ“urs de Rose, leurs Ă©poux et couvĂ©es (p. 25), conformisme suffocant de leur retraite en Floride,
    • Zalman et Ida Angrush, habitant dĂ©jĂ  Ă  Sunnyside Gardens, dĂ©soviĂ©tisĂ©s, redevenus juifs, partis en IsraĂ«l s'occuper d'oliviers,
      • Lenny LĂ©nine Angrush, second cousin de Rose, amoureux de Miriam, joueur d'Ă©checs rĂ©putĂ© (match nul avec Bobby Fischer), numismate, nĂ© trois fois (1932, 1940, 1956), promoteur du base-ball Ă  Flushing Meadows auprès de l'avocat Bill Shea (Ligue continentale),
        • Susan Klein (p. 141),
  • Les Zimmer, progressistes Ă©clairĂ©s et sophistiquĂ©s (p. 25), au-dessus, ne parlant pas yiddish,
    • Alma Zimmer, cantatrice, dont la famille juive allemande a fui LĂĽbeck, avec un service en porcelaine de Saxe, vers 1933,
      • Albert Zimmer, rencontrĂ© en 1936, mariĂ© en 1940, père de Miriam, jugĂ© en 1947, retournĂ© en RDA, et recyclĂ© historien Ă  Dresde,
    • Lukas Zimmer, frère d'Alma, le prĂ©tentieux, le vieillissant et très probablement inverti Lukas (p. 25),
  • Sol Eaglin, chef local du Parti communiste des États-Unis d'AmĂ©rique (1911-), ancien amant de Rose, un robot de la ligne du parti,
  • Solly Himmelfarb (p. 136), etc.

DĂ©coupage

  • I Banlieuephobie
    • 1 Deux procès
    • 2 L'oie cendrĂ©e
    • 3 Le remède de Cicero
    • 4 DignitĂ© accidentelle
  • II Le jeu du Qui OĂą Quoi
    • 1 Les Pros de Sunnyside
    • 2 Villes en crise
    • 3 Le Lincoln de Sandburg
    • 4 Le deuxième album de Tommy Gogan
  • III L'esprit et la sagesse d'Archie Bunker
    • 1 La bourse d'Ă©tudes de l'Amicale des Tuteurs
    • 2 Dans les archives de la Stasi
    • 3 La parade d'Halloween
    • 4 Éloge et bar
  • IV Le Royaume pacifique
    • 1 Le combat de l'agneau
    • 2 Les fougères d'Estero Real[1]
    • 3 Au paradis
    • 4 Occupy

Repères chronologiques

  • 1919 ? : naissance de Rose,
  • 1932 : naissance de Lenny,
  • vers 1935 : Rose, antifasciste prĂ©maturĂ©e (p. 55),
  • 1936 : Albert et Emma se rencontrent et s'attirent,
  • 1940 : visite Ă  Jersey Homesteads, implantation paysanne juive Ă  Roosevelt (New Jersey), sur les ordres du Parti, entraĂ®nant un refus de Rose,
  • 1940 : installation du couple Ă  Sunnyside Gardens, pas loin d'autres Angrush,
  • 1940 : naissance de Miriam, avec Lenny comme première baby-sitter,
  • 1942-1945 : pacifisme d'Albert durant la seconde guerre mondiale,
  • 1947 : procès d'Albert Zimmer, retour en Allemagne de l'Est, pour devenir un citoyen de la RDA et un espion Ă  sa solde (p. 21), et dissolution du mariage avec Rose,
  • 1948- : Rose employĂ©e au Real's Radih & Pickle, comme employĂ©e, puis comme gĂ©niale comptable,
  • 1950- : reconversion d'Albert en historien, Ă  Dresde, au Werkhofinstitut Rosa Luxemburg (Jardins de la dissidence), avec Michaela,
  • 1955 : procès de Rose Angrush Zimmer, chez elle, par la cellule (4 anonymes) autour de Sol : excommunication, expulsion de Sunnyside Gardens,
  • 1954-1962 : relation entre Rose et Douglas,
  • 1956 : naissance de Cicero le (p. 92),
  • 1956 : Rapport Kroutchev, DĂ©stalinisation, fin de l'illusion soviĂ©tique, dĂ©part de Miriam (du domicile de Rose)
  • 1957 : première expĂ©rience sexuelle de Miriam, avec Porter, l'intello de Columbia, et connaissance du four (p. 65),
  • 1959 : Miriam commence une correspondance avec son père,
  • 1960- : Cicero, le petit nègre de Rose ; Miriam et Tommy se rencontrent,
  • 1969 ? : jeu radiophonique (ou tĂ©lĂ©visĂ©, NBC) Qui OĂą Quoi, auquel participe Miriam,
  • 1969 : Cicero, jeune prodige ou nĂ©ophyte battu aux Ă©checs par Lenny,
  • 1969 : Miriam visite l'Europe et son père,
  • 1970- : Activisme pacifiste de Miriam (et Tommy), : les Treize du Capitole, incarcĂ©ration,
  • 1971 : naissance de Sergius,
  • 1978 : Alphabet City (Little Germany, Manhattan), les enfants sauvages, quakerisme, premier livre du Père NoĂ«l Ă  Sergius : L'histoire de Ferdinand (Ferdinand le taureau) de Munro Leaf,
  • 1978 : Cicero assiste Ă  une sĂ©ance de l'Amicale des Tuteurs, qui subventionne ses Ă©tudes et rĂ©intègre son père,
  • 1978 : occupation d'une caserne de pompiers, parade d'Halloween Ă  Greenwich : Miriam, Tommy, Lenny en Lincoln, Cicero (en partance pour Princeton),
  • 1978 : Lenny trafique des Krugerrands, est pourchassĂ© par les gangsters irlandais,
  • 1979 : avec le quaker American Friends Service Committee, voyage au Costa Rica, puis au Nicaragua (grâce Ă  un botaniste amĂ©ricain), jusqu'Ă  la rĂ©serve d’Estero Real, camp d'El Destruido (Le dĂ©truit), Fred le Californien : exĂ©cution de Miriam et Tommy,
  • 1979 : Rose se spĂ©cialise en deuils : Diane, Douglas, Miriam, Tommy, Lenny, Jerome Cunningham/Kuhnheimer Élastique,
  • 1979 : Rose rencontre Archie Bunker (son Ă©pouse Édith, leur enfant adoptive juive),
  • 1979 : Sergius placĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© religieuse des Amis au pensionnat quaker de Pendle Acre[2] (Pennsylvanie), Le Royaume pacifique de Edward Hicks,
  • 1979 : Sergius chez les Quakers, avec comme professeur de musique Harris Murphy, Ferdinand le Taureau, puis le Combat de l'Agneau (James Nayler), puis guitare,
  • 1980 : reconversion de Sergius en protestataire pacifiste, Ă  New York, sous la houlette de Tony Rosengard,
  • 1980 ? : Cicero signe pour placer Rose au Centre de soins Lewis Howward Latimer Ă  Brooklyn, maison de retraite et mouroir,
  • 1980 ? : grâce Ă  David Ianoletti, Cicero rĂ©assume son homosexualitĂ©,
  • 1981 : Visites frĂ©quentes de Cicero Ă  Rose : amĂ©lioration de sa situation (club gastronomique), sortie au stade (au Paradis), couverture pour les sĂ©ances homosexuelles en camions,
  • 1985 ? : Sida : modification de comportement de Cicero,
  • 1986 ? : mort de Rose, après un Ă©loignement de Cicero (sur la cĂ´te Ouest),
  • 1990 : les archives de la Stasi sont ouvertes (et donc la correspondance de Miriam et Albert),
  • 1990- : Sergius : guitariste virtuose, Ă©tudes musicales, talents exploitables, succès, tournĂ©e europĂ©enne,
  • 1996 : Sergius, accepte de remplacer Murphy comme professeur de musique Ă  Pendle Acre School,
  • 2012 : visite de Sergius Ă  Cicero dans le Maine (États-Unis), Occupy, Lydia, aĂ©roport, comportement suspect, arrestation...

Citations

  • Une Ă©galitariste trop sensuelle (p. 13), zèle excessif pour la cause de l'Ă©galitĂ© des Noirs,
  • Oser lui dire avec qui baiser. Ou, plus exactement, avec qui ne pas baiser. ou de ne pas baiser du tout. De ne pas Ă©largir sa solidaritĂ© de chambre Ă  coucher avec des hommes qui, Ă  la diffĂ©rence de ceux-lĂ , avaient la carrure et l'assurance nĂ©cessaires pour la dĂ©sirer et lui manquer de respect. (p. 16)
  • Un voisin l'avait encore dĂ©noncĂ©e. Mais qui ? Ha ! La question, plus probablement, Ă©tait : lequel de ses voisins, Ă  cette heure, ne l'avait pas encore dĂ©noncĂ©e ? (p. 28)
  • L'Oie cendrĂ©e reprĂ©sente l'irrĂ©vocable destin de la classe ouvrière.(p. 37)
  • Miriam Ă©tait en fait une bolchevique des cinq sens. (p. 44)(cuite pendant neuf mois, mais rĂ©sistant au couteau, Ă  la scie...),
  • Cicero Lookins, 56 ans, 150 kilos : gay, noir et obèse(p. 71), accepter d'ĂŞtre le bon nègre magique de Sergius Gogan, son Bagger Vance, son Obama.[...] Un bon nègre de carrière. [...] Boussole pour le voyage des âmes des Blancs hĂ©tĂ©ros.(p. 73)
  • L'une de ses petites revanches : le marxisme de Rose se limitait Ă  Marx, et quand, donc, un jour, il avait Ă©picĂ© la sauce avec un peu de Deleuze et de Guattari, elle avait renâclĂ©. (p. 73), Autrefois, les Angrush — Rose, mais Miriam aussi — avaient fait d'un petit garçon noir leur toutou. Revanchard, il pouvait bien faire pareil avec Sergius. (p. 80)
  • Rose, le siècle l'avait blousĂ©e. (p. 104)
  • Cicero : NĂ© machine Ă  dĂ©mythifier les conneries, il Ă©tait aussi machine Ă  produire du silence. (p. 104)
  • CicĂ©ro avait l'impression d'ĂŞtre une dolĂ©ance ambulante. (p. 105)... Devenu impossible Ă  dĂ©stabiliser, un hurlement muet... (p. 105-106)
  • Cicero, comme Rose en fin de compte, prĂ©fĂ©rait ses auditeurs Ă©tourdis, la bouche en sang, masques tombĂ©s ou en flammes. (p. 106)
  • Lenny savait qu'il courait comme un pur-sang, avec des Ĺ“illères, attelĂ© Ă  son ambition, en chaĂ®nĂ© Ă  sa trajectoire. Il avait beau ĂŞtre arrivĂ© bon dernier, il n'Ă©tait pas moins allĂ© jusqu'au bout. (p. 110)
  • Rose incarnait la Nouvelle Femme moulĂ©e par le Parti, aux exigences impitoyables et grisantes, aux brusques Ă©carts et aux exclusions violentes. (p. 129)
  • Le communisme amĂ©ricain, nĂ© dans les salons, s'en Ă©tait allĂ© mourir dans les cuisines. (p. 133)
  • Partout, des Juifs pieds nus et hâves comme sur les photos des victimes de la DĂ©pression dans le Midwest (p. 182), dans la ferme expĂ©rimentale juive du New Jersey, un jour de FĂŞte Nationale (),
  • Le communisme est l'amĂ©ricanisme du Xe siècle (p. 189).
  • C'Ă©tait l'occasion de promouvoir une municipalitĂ© entièrement communiste, la première d'AmĂ©rique ! [...] Puisque la cellule avait transmis ses intentions Ă  Rose par le biais du tĂ©lĂ©phone secret de son Ă©poux, elle rappela en PCV. La cellule entendit parler d'elle par le biais du mĂŞme tĂ©lĂ©phone. Un message très simple : Non. Aucun besoin de dĂ©codeur soviĂ©tique. (p. 191)
  • Refuser, c'Ă©tait affirmer : je suis lĂ  non seulement pour m'intĂ©grer Ă  cette cause, mais Ă©galement pour m'Ă©panouir en son sein, et je ne veux pas Ă©lever des poules. (p. 192)
  • S'ils ont l'intention de nous implanter quelque part, de faire de nous un ver du Parti dans le bourgeon de l'Utopie, pourquoi pas une Utopie avec un horizon d'immeubles ? [...] Les Gardens avaient Ă©tĂ© sanctifiĂ©s comme laboratoire socialiste par Lewis Mumford et Eleanor Roosevelt. [...] Sunnyside Gardens pourrait ĂŞtre Ă  la fois le rejet, le renversement et la rĂ©paration du ballon d'essai d'Albert Zimmer aux Jersey Homesteads. (p. 194)
  • Le Parti assiĂ©gĂ© ne voulait plus avoir affaire avec elle, et la foule anticommuniste ne savait que faire d'une rouge Ă©hontĂ©e. Plus elle s'impliquait dans les causes civiques comme la bibliothèque ou la patrouille des citoyens, plus elle devenait impossible et incontournable. Le moulin Ă  paroles de Sunnyside. Vingt-deux, v'lĂ  la Rose. PrĂ©parez-vous Ă  un dicours. Ne jetez pas vos papiers et ne parlez surtout pas de Spoutnik. (p. 203)
  • Rose comprit instantanĂ©ment que, pendant des dĂ©cennies, elle avait vĂ©cu dans un Ă©tat constant d'hystĂ©rie entretenu par le Parti, dans la crainte que les autoritĂ©s amĂ©ricaines infiltrent leurs rĂ©unions, infiltrent leurs rangs : quel soulagement c'Ă©tait de rencontrer un reprĂ©sentant de cette autoritĂ© qui se prĂ©sentait Ă  visage dĂ©couvert, en uniforme, et lui disait d'un seul regard qu'il savait avoir en face de lui une sale coco. (p. 203)
  • Tommy Gogan [...] se voyait comme un combattant de la paix et de l'Ă©galitĂ©, sans immodestie. [...] Les bleus de travail et les hĂ©ros du Midwest, la grande sĂ©cheresse pendant la Grande DĂ©pression, le blues ringard. [...] Les arts bouseux, la noblesse pĂ©quenaude, la rĂ©demption qui rĂ´dait vers un horizon agraire juste au-delĂ  des limites de la ville. Le come-back du Front populaire ! (p. 210),
  • Sur Tommy Gogan : La plupart des nouveaux Guthrie de la scène musicale semblent incapables de vĂ©ritables choix esthĂ©tiques et manquent d'une intĂ©gritĂ© sociopolitique vĂ©ritablement utopique. Parmi ceux qui tentent un saut suicidaire au-dessus dudit gouffre, nul n'est plus pathĂ©tique que Tony Gogan dans "La Bowery des oubliĂ©s", amalgame nausĂ©eux t assidu de pseudo-blues country et de poĂ©sie prĂ©tentieuse, lardĂ© tout du long de pitiĂ© rebattue Ă  l'Ă©gard de son sujet. (p. 251)
  • Le vĂ©ritable communiste finit toujours seul.(p. 259)
  • Le Dernier Communiste rĂŞve. [...] Le Dernier Communiste est un homme lâchĂ© par l'Histoire. [...] Le Sunnysidisme est le communisme de la fin du XXe siècle. (p. 341)
  • Nous les Juifs, nous les Ă©plorĂ©s, aucune importance, rien de nouveau sous le soleil. (p. 351)
  • Sa bannière : les causes perdues valent mieux que les causes gagnables. [...] Sans mandat, elle ressemblait de façon dĂ©concertante Ă  une vieille dame aigrie. (p. 357)
  • Ses entrailles seules l'avaient condamnĂ©e Ă  ce Ă  quoi elle Ă©tait sĂ»re d'appartenir : les rangs des perdants de l'Histoire — le peuple. (p. 359)
  • La grande comĂ©die du siècle : le communisme n'avait jamais existĂ©, pas une seule fois. Alors, Ă  quoi s'opposer ? (p. 364)
  • Un après-midi, Archie, resplendissant poète surrĂ©aliste, baptisa l'humeur secrète de Rose, le "camaradisme". (p. 365)
  • Tu ne comprends pas que je suis rĂ©volutionnaire avant tout et juive seulement sur les bords ? Mais, d'accord, si ça t'excite, baise une coco juive folle de dĂ©sespoir. (p. 368)
  • Le vieilleries, c'Ă©tait mieux que les nouveautĂ©s, il fallait prĂ©fĂ©rer le moins au plus, les biens partagĂ©s Ă©taient supĂ©rieurs Ă  toute thĂ©saurisation individuelle. (p. 377)
  • Un Ă©nième amateur de musique folk auquel on avait brisĂ© les ailes, une Ă©nième victime du travail de sape cyclothimique du revival acoustique de Bob Dylan. (p. 384)

RĂ©ception

La recension francophone européenne est restreinte[3] - [4].

Notes et références

    Articles connexes

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