James Bevel
James Luther Bevel[1] - [2] est un des chefs du Mouvement afro-américain des droits civiques[3], né le à Itta Bena (Mississippi) et mort le à Springfield (Virginie).
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(Ă 72 ans) Springfield (Virginie) |
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James Luther Bevel |
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Il a été responsable de l'action directe et de l'éducation pacifiste de la Southern Christian Leadership Conference (SCLC)[4] et a initié, établi des stratégies, dirigé et développé les trois succÚs majeurs de cette Úre[5] - [6] : la Campagne de Birmingham de 1963, les Marches de Selma à Montgomery et le Chicago Freedom Movement[7]. James Bevel a aussi proposé qu'une marche sur Washington soit organisée par les étudiants militants de Birmingham, puis, quand ce ne fut plus nécessaire, a suggéré que la SCLC organise et rejoigne une marche sur Washington plus tard dans l'année[8], un rassemblement qui avait été recommandé par les militants, Bayard Rustin et Asa Philip Randolph. James Bevel a, plus tard, initié les Marches de Selma à Montgomery de 1965 qui ont mené au passage au CongrÚs du Voting Rights Act de 1965.
Avant d'avoir travaillĂ© Ă la SCLC, James Bevel a travaillĂ© avec le mouvement des Ă©tudiants de Nashville, oĂč il a participĂ© aux Sit-ins de Nashville de 1960, dirigĂ© l'Open Theater Movement de 1961, a choisi les participants aux Freedom rides pendant le Nashville Student Movement de 1961 et a initiĂ© et dirigĂ© les mouvements pour le droit de vote de 1961 et 1962 au Mississippi (Ătat). Plus tard, en 1967, James Bevel a pris congĂ© de la SCLC aprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ© prĂ©sident du comitĂ© de mobilisation nationale pour finir la guerre au ViĂȘt-Nam oĂč il a dirigĂ© son mouvement anti-guerre et a initiĂ© et appelĂ© Ă la manifestation devant le Pentagone du [9] - [10].
Pour son travail, James Bevel a été nommé pÚre fondateur des droits de vote et dirigeant du mouvement des droits civiques des années 1960[11] et il a élaboré et communiqué sur beaucoup de stratégies et d'actions qui ont mené à des changements historiques pendant l'Úre des droits civiques de 1960 avec Martin Luther King[9] - [10].
En 2005, James Bevel a Ă©tĂ© accusĂ© dâinceste par une de ses filles. Il est passĂ© en jugement en et, mĂȘme s'il a niĂ© les charges, il a Ă©tĂ© reconnu coupable de fornication amorale et a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 15 ans de prison et Ă une amende de 50 000 dollars. AprĂšs avoir purgĂ© sept mois de prison, il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© en attente d'un appel et est dĂ©cĂ©dĂ© d'un cancer du pancrĂ©as en . Il a Ă©tĂ© enterrĂ© Ă Eutaw en Alabama.
Jeunesse
Né à Itta Bena, Mississippi[12], James Bevel[13] a grandi et travaillé dans une plantation de coton, il a étudié dans le Mississippi et à Cleveland et a servi dans la United States Navy pendant un temps. Il est allé à la American Baptist Theological Seminary de Nashville, de 1957 à 1961[14] et pendant qu'il étudiait à l'université a lu Le royaume des cieux est en vous de Léon Tolstoï. James Bevel a aussi lu quelques livres et journaux de Mohandas Gandhi en participant à des séminaires sur la philosophie et les techniques pacifistes de Gandhi enseignés à l'extérieur du campus par James Lawson de la SCLC. James Bevel a aussi participé à des séminaires au Highlander Research and Education Center (en) enseignés par son fondateur, Myles Horton (en).
Mouvement des Ă©tudiants de Nashville, SNCC
En 1960, avec plusieurs des Ă©tudiants de James Lawson et de Miles Horton dont Bernard Lafayette (en), John Lewis et Diane Nash[15], James Bevel a participĂ© aux Sit-ins de Nashville qui ont mis fin Ă la sĂ©grĂ©gation dans les bars de la ville. AprĂšs le succĂšs de cette action prĂ©coce et avec l'aide d'Ella Baker de la SCLC, les Ă©tudiants militants de Nashville et du sud du pays ont crĂ©Ă© le Student Nonviolent Coordinating Committee. James Bevel, qui a travaillĂ© avec le SNCC pour mettre fin Ă la sĂ©grĂ©gation dans les cinĂ©mas, a dirigĂ© avec succĂšs l'Open Theater Movement de Nashville de 1961. Juste aprĂšs le succĂšs de ce mouvement (qui Ă©tait la seule ville du pays Ă avoir organisĂ© une action), la prĂ©sidente du Nashville Student Movement, Diane Nash, a annoncĂ© au groupe qu'il devait continuer les Freedom Rides de 1961, malgrĂ© le fait que les organisateurs, le Congress of Racial Equality (CORE), ont arrĂȘtĂ© le voyage aprĂšs qu'un bus a Ă©tĂ© attaquĂ© par des bombes incendiaires Ă Birmingham. James Bevel et les autres ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s quand ils sont arrivĂ©s Ă Jackson (Mississippi) pour essayer de mettre fin Ă la sĂ©grĂ©gation dans les salles d'attente. Quand ils Ă©taient en prison Ă Jackson, James Bevel et Bernard Lafayette ont commencĂ© le Mississippi Voting Rights Movement (littĂ©ralement « le Mouvement du Mississippi pour le droit de vote ») Eux, Diane Nash ainsi que d'autres sont restĂ©s au Mississippi pour travailler sur ce qui sera connu comme le Mississippi Freedom Movement (littĂ©ralement « le Mouvement du Mississippi la libertĂ© »). Avant cela, Bernard Lafayette et sa femme, Colia Lidell, ont crĂ©Ă© un projet du SNCC Ă Selma (Alabama), pour assister les organisateurs locaux comme Amelia Boynton.
L'accord James Bevel/Martin Luther King
En 1962, aprĂšs quelques annĂ©es couronnĂ©es de succĂšs Ă travailler avec le Nashville Student Movement et le Mississippi Movement, James Bevel a Ă©tĂ© invitĂ© Ă rencontrer Martin Luther King Ă Atlanta[9] - [10]. Pendant cette rencontre, qui avait Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e par James Lawson[10], James Bevel et Martin Luther King ont travaillĂ© ensemble sur un pied d'Ă©galitĂ© ; aucun des deux n'avait le pouvoir de mettre son vĂ©to sur l'autre sur des projets sous les auspices de la SCLC. Ils se sont mis d'accord pour travailler sans compromis jusqu'Ă ce qu'ils mettent fin Ă la sĂ©grĂ©gation, qu'ils gagnent le droit de vote et qu'ils sâassurent que l'Ă©ducation de tous les enfants amĂ©ricains soit de qualitĂ©[9] - [10]. Ils se sont mis d'accord sur le fait de ne pas arrĂȘter avant que ces grandes avancĂ©es nâaient lieu, mais aussi de ne demander de l'argent Ă la SCLC que si tout le groupe Ă©tait impliquĂ© dans l'organisation d'un mouvement[9] - [10].
James Bevel est devenu responsable de l'action directe de la SCLC et le directeur pour l'éducation pacifiste pour accroßtre la position de Martin Luther King en tant que président et porte parole de la SCLC.
La croisade des enfants de Birmingham de 1963
En 1963, la SCLC a acceptĂ© d'assister un de ses fondateurs, Fred Shuttlesworth, ainsi que d'autres sur leur projet de mouvement Ă Birmingham. James Bevel a eu l'idĂ©e d'utiliser des enfants[16] pour la campagne aprĂšs que Martin Luther King, Ralph Abernathy et Fred Shuttlesworth ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s et mis en prison pendant la marche. Il a passĂ© des semaines Ă organiser et Ă Ă©duquer les Ă©tudiants des lycĂ©es et Ă©coles primaires sur les techniques et la philosophie du pacifisme. James Bevel a donc dirigĂ© les Ă©tudiants, 50 Ă la fois, pour sortir de l'Ăglise baptiste de la 16e rue de Birmingham et marcher vers la mairie pour parler au maire Art Hanes (en) Ă propos de la sĂ©grĂ©gation dans la ville. PrĂšs d'un millier d'entre eux ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s le premier jour. Quand ils ont continuĂ© Ă sortir de l'Ă©glise le lendemain, le conseiller municipal Bull Connor a ordonnĂ© que des bergers allemands et des lance-flammes soient utilisĂ©s sur les enfants. Cette action s'est transformĂ©e en outrage publique international aprĂšs l'utilisation de ces forces par la ville pour empĂȘcher des enfants non violents de marcher jusqu'Ă la mairie de Birmingham.
Pendant la croisade des enfants de Birmingham, le PrĂ©sident John Fitzgerald Kennedy a demandĂ© Ă Martin Luther King d'arrĂȘter d'impliquer des enfants dans la campagne. Martin Luther King a donc demandĂ© Ă James Bevel de ne plus impliquer des adolescents ; cependant, James Bevel lui a rĂ©pondu qu'il n'arrĂȘterait pas l'action mais qu'il organiserait Ă la place une marche vers Washington D.C avec les enfants pour rencontrer le PrĂ©sident Kennedy Ă propos de la sĂ©grĂ©gation[8]. James Bevel est retournĂ© auprĂšs des enfants et leur a demandĂ© de se prĂ©parer Ă prendre l'autoroute pour aller jusqu'Ă Washington pour parler avec le PrĂ©sident Kennedy Ă propos du problĂšme de la sĂ©grĂ©gation raciale aux Ătats-Unis[8]. L'administration Kennedy, en apprenant ce projet, a demandĂ© aux dirigeants de la SCLC ce qu'ils souhaiteraient voir dans une loi complĂšte sur les droits civiques, qui a ensuite Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par l'administration Kennedy et approuvĂ©e par les dirigeants de la SCLC, ce qui a donc empĂȘchĂ© les enfants de prendre les autoroutes pour marcher jusqu'Ă Washington.
Peu de temps aprÚs, en , la SCLC a participé à ce qui est connu comme la Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté, un évÚnement organisé par les dirigeants du premier syndicat noir, Asa Philip Randolph et Bayard Rustin, qui avait aussi organisé le Mouvement de la marche sur Washington de 1941. Tout comme la « menace » des enfants marchant sur l'autoroute entre Birmingham et Washington a mené au Civil Rights Act de 1964, la menace de la marche de 1941 a mené à la signature par le Président Franklin Roosevelt de l'«ordre exécutif 8802», qui interdisait la discrimination dans les entreprises qui travaillent pour la défense ; aucune des deux marches n'eurent lieu.
Le projet en Alabama et le mouvement pour les droits de vote de Selma
Des semaines aprĂšs la Marche sur Washington, en , une bombe Ă l'Ăglise baptiste de la 16e rue de Birmingham a tuĂ© quatre jeunes filles qui allaient Ă l'Ăcole du dimanche. James Bevel a rĂ©agi en proposant l'Alabama Voting Rights Project, il a aussi coĂ©crit la proposition du projet avec sa femme de l'Ă©poque, Diane Nash, puis ils ont dĂ©mĂ©nagĂ© en Alabama et ont commencĂ© Ă implanter le projet avec l'Ă©tudiant militant de Birmingham James Orange (en).
En commençant vers la fin de l'annĂ©e 1963, James Bevel, Diane Nash et James Orange ont organisĂ© le mouvement pour les droits en vote en Alabama, jusqu'Ă la fin 1964, quand Martin Luther King et le reste de la SCLC sont arrivĂ©s Ă Selma pour travailler sur le projet de James Bevel et Diane Nash[7] et sur le projet des droits de vote du SNCC (dirigĂ© Ă ce moment-lĂ par Prathia Hall et Worth Long). Le projet de James Bevel et de Diane Nash ainsi que son Ă©quivalent au SNCC sont devenus par la suite connus collectivement comme le mouvement pour les droits de vote de Selma, qui a eu pour directeur James Bevel. Le mouvement pour les droits de vote de Selma a commencĂ© officiellement en , puis s'est agrandi et a connu quelques succĂšs minimes. Puis, le , un jeune homme, Jimmie Lee Jackson (en), est allĂ© avec sa mĂšre et son grand-pĂšre participer Ă une marche nocturne dirigĂ©e par C.T. Vivian (en) pour protester contre l'emprisonnement de James Orange Ă Marion (Alabama). AprĂšs que les lumiĂšres de la rue ont Ă©tĂ© Ă©teintes par les policiers d'Ătat de l'Alabama, Jimmie Lee Jackson a Ă©tĂ© touchĂ© par balle Ă l'estomac tandis qu'il protĂ©geait sa mĂšre d'une attaque des policiers pendant qu'elle-mĂȘme dĂ©fendait son pĂšre. Jimmie Lee Jackson est dĂ©cĂ©dĂ© quelques jours plus tard. Quand James Bevel a entendu parler de la mort imminente de Jimmie Lee Jackson, il a trouvĂ© une idĂ©e pour rediriger la colĂšre des citoyens de Marion et de Selma et, aprĂšs le dĂ©cĂšs de Jackson il a appelĂ© Ă marcher (la fameuse Marche de Selma Ă Montgomery)[17] pour parler au Gouverneur George Wallace Ă propos de l'attaque au cours de laquelle on avait tirĂ© sur Jimmie Lee Jackson[10]. Tandis que la premiĂšre marche arrive de l'autre cĂŽtĂ© du Pont Edmund Pettus, une grande partie des participants - dont le prĂ©sident du SNCC John Lewis et Amelia Boynton Robinson, ont Ă©tĂ© matraquĂ©s et aspergĂ©s de gaz lacrymogĂšne. Cet Ă©vĂšnement est devenu cĂ©lĂšbre sous le nom de «Bloody Sunday».
AprĂšs qu'une dĂ©cision judiciaire du juge Frank Minis Johnson (en) a permis que la marche puisse continuer, des centaines de dirigeants religieux ou de syndicats, des cĂ©lĂ©britĂ©s, des militants et des citoyens ont marchĂ© les 86 kilomĂštres qui sĂ©parent Selma de Montgomery. Avant que cette marche finale nâait lieu, le PrĂ©sident Lyndon B. Johnson est apparu Ă la tĂ©lĂ©vision pour annoncer une session conjointe du CongrĂšs des Ătats-Unis et a demandĂ© que celui-ci fasse passer une loi complĂšte sur le droit de vote.
Le Chicago Freedom Movement de 1966 et le mouvement contre la guerre au ViĂȘt Nam
En 1966, James Bevel a choisi Chicago comme quartier gĂ©nĂ©ral de la SCLC pour sa campagne du nord[18]. Il y a travaillĂ© pour en finir avec les bidonvilles et pour crĂ©er des syndicats de propriĂ©taires. GrĂące aux discussions avec Martin Luther King et grĂące aux idĂ©es et travaux de William Moyer (en) du American Friends Service Committee, James Bevel a organisĂ© et dirigĂ© le Chicago Freedom Movement. Tandis que le mouvement arrivait sur sa fin, Abraham Johannes Muste, David Dellinger, des reprĂ©sentants du dirigeant du Nord-Viet Nam HĂŽ Chi Minh et d'autres ont demandĂ© Ă James Bevel de prendre la direction du « comitĂ© de mobilisation nationale pour finir la guerre au ViĂȘt-Nam »[19]. Il a ramenĂ© beaucoup de monde de diffĂ©rents groupes dans le mouvement et a organisĂ© le , la marche qui partait de Central Park pour aller vers le bĂątiment de l'Organisation des Nations unies. Cette marche devait, Ă l'origine, ĂȘtre un rassemblement dans Central Park et cela s'est finalement transformĂ© en la plus importante manifestation de l'histoire du pays Ă ce moment-lĂ . Dans le discours qu'il a prononcĂ© ce jour-lĂ , James Bevel a appelĂ© pour une plus grande marche Ă Washington D.C, un plan qui a Ă©voluĂ© en pour devenir la Marche vers le Pentagone, un grand rassemblement auquel beaucoup de militants pacifistes ont participĂ© au mouvement grandissant de la contre-culture des annĂ©es 1960[20].
Assassinat de Martin Luther King
James Bevel, qui a été témoin de l'Assassinat de Martin Luther King le , a rappelé au conseil exécutif de la SCLC ce jour là , que s'il arrivait quoi que ce soit à Martin Luther King, Ralph Abernathy devrait prendre sa place en tant que Président de la SCLC[21]. James Bevel était opposé à la Campagne pour les Pauvres de 1968, mais pour pouvoir gérer n'importe quel problÚme qui aurait pu se produire, il a pris le rÎle de Responsable de l'éducation pacifiste.
Implication avec LaRouche
James Bevel a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Omaha (Nebraska) en et est devenu le dirigeant du « Citizens Fact-Finding Commission to Investigate Human Rights Violations of Children in Nebraska », un groupe organisĂ© par l'Institut Schiller qui s'occupe des violations des droits des enfants dans le Nebraska[22]. Ce groupe, associĂ© Ă l'Ă©conomiste et thĂ©oricien de la conspiration Lyndon LaRouche, a distribuĂ© des pĂ©titions pour rouvrir une enquĂȘte de deux ans conduite par l'Ătat sur le Scandale Franklin. James Bevel n'a jamais rendu les pĂ©titions collectĂ©es et a quittĂ© l'Ătat l'Ă©tĂ© suivant[23]. En 1992, James Bevel Ă©tait candidat Ă la Vice-PrĂ©sidence des Ătats-Unis sous l'Ă©tiquette de LaRouche tandis qu'il Ă©tait emprisonnĂ© pour fraude de courrier et Ă©vasion fiscale[24]. Quand il a prĂ©sentĂ© LaRouche Ă une convention du National African American Leadership Summit en 1996, ils ont tous les deux Ă©tĂ© huĂ©s et ont dĂ» quitter la scĂšne puis une bagarre a Ă©clatĂ© entre les soutiens de LaRouche et des nationalistes noirs[25].
Poursuites criminelles
En , James Bevel a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en Alabama pour inceste commis entre et octobre 1994 dans le ComtĂ© de Loudoun en Virginie. James Bevel vivait Ă Leesburg Ă ce moment-lĂ et travaillait avec le groupe de LaRouche dont le siĂšge n'Ă©tait pas loin de son appartement. Une de ses filles ĂągĂ©e d'environ 14 ans Ă ce moment-lĂ , a portĂ© plainte. Trois de ses autres filles ont aussi dit que James Bevel avait abusĂ© d'elles sexuellement, mais sans rapport sexuel. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© pour fornication amorale en Virginie, qui ne pratique pas la prescription pour inceste. Il a plaidĂ© non coupable et a toujours niĂ© l'accusation principale. Le procĂšs, qui a durĂ© quatre jours en , contenait des "tĂ©moignages Ă propos de la philosophie de James Bevel sur l'Ă©radication de la luxure et son devoir d'orienter sexuellement ses enfants". Pendant le procĂšs, sa fille a tĂ©moignĂ© que James Bevel avait abusĂ© d'elle sexuellement depuis qu'elle avait six ans.
Les procureurs ont utilisĂ© comme preuve accablante un appel enregistrĂ© par la police Ă son insu[26]. Pendant cet appel de 90 minutes, la fille de Bevel lui a demandĂ© pourquoi il avait couchĂ© avec elle en 1993 et elle lui a aussi demandĂ© pourquoi il voulait qu'elle prenne une douche vaginale aprĂšs le rapport[26]. La rĂ©ponse de James Bevel a Ă©tĂ© qu'il nâavait pas d'intĂ©rĂȘt Ă ce quâelle tombe enceinte[26]. L'argument de James Bevel a Ă©tĂ© utilisĂ© contre lui pendant le procĂšs aprĂšs qu'il a niĂ© avoir eu des rapports sexuels[26].
Le , aprÚs une délibération de trois heures, James Bevel a été reconnu coupable et emmené en détention[27]. Le juge l'a condamné le à 15 ans de prison et il a reçu une amende de 50 000 dollars. AprÚs le verdict, James Bevel a affirmé que cette condamnation faisait partie d'une conspiration pour détruire sa réputation et il a annoncé qu'il ferait appel. Il a été libéré de prison le , six semaines avant son décÚs dû à un cancer du pancréas, à l'ùge de 72 ans.
Influences dans la culture populaire
L'acteur et rappeur Common a incarné James Bevel dans le film de 2014, Selma[28].
Articles connexes
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « James Bevel » (voir la liste des auteurs).
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Bibliographie
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- (en) Revision of 1960s Civil Rights Movement History par Randy Kryn, .
- (en) Movement Revision Research Summary Regarding James Bevel, par Randy Kryn, , publié et mis en ligne par Middlebury College.
- (en) Advocate of the People's Rights: James Luther Bevel, The Right To Vote Movement, compilé par Helen L. Edmond, 2007 (Lulu.com)
Liens externes
- (en) Movement Revision Research Summary Regarding James Bevel, par Randy Kryn, , publié et mis en ligne par Middlebury College.
- (en) Profil de James Bevel The Martin Luther King, Jr. Research and Education Institute.
- (en) Alexander Remington, Rev. James L. Bevel: 1936-2008, Washington Post, .
- (en)James Bevel, Une Personne, Un Vote.
- (en)8 anecdotes sur James Bevel, le fondateur des droits de vote.
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :