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Jacques Nompar de Caumont La Force

Jacques Nompar de Caumont La Force, né le à La Jumellière (Maine-et-Loire)[1] - [2] et mort en service aérien commandé le à Versailles (Yvelines)[3], est un militaire français, pionnier de l'aviation.

Jacques Nompar de Caumont La Force
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  28 ans)
Versailles
SĂ©pulture
Nom de naissance
Jacques Ghislain Louis Marie de Caumont
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Olivier de La Force (d)
Mère
Blanche de Maillé de La Tour-Landry (d)
Autres informations
Arme
Unité
Grade militaire
Lieutenant (Ă  partir de )
Distinction
Blason

Biographie

Jacques de Caumont est le fils d'Olivier Emmanuel Auguste Louis Ghislain de Caumont (1839-1909), 12e duc de La Force, et d'Anne Blanche Élisabeth Jeanne de Maillé de la Tour-Landry.

Jacques Nompar de Caumont La Force fait son entrée à Saint-Cyr en . Il fait son école d'application à Saumur ; il en sort en . Il est alors affecté au 8e dragons. Il est promu lieutenant le .

Son brevet de pilote porte le no 156. Des cartes postales le montrent piloter un modèle de monoplane Sommer.

Placé comme sept autres de ses camarades sous les ordres du lieutenant-colonel Estienne[4], il suit les inscrits au circuit de l'Est. Le , il se distingue par le survol de la frontière avec l'Allemagne, vers Lunéville : un monument élevé en 1932 célèbre le souvenir de son atterrissage au Champ de Mars[5] - [6].

Quatre mois plus tard, le lieutenant tente de remporter la coupe Deperdussin. C'est de Buc, oĂą un aĂ©rodrome de 58 ha a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Louis BlĂ©riot[7], que s'envole son aĂ©roplane, un Nieuport[8], pour un parcours de 100 km. Son compĂ©titeur est l'aviateur F. Laurens[9] qui a rĂ©alisĂ© un temps de rĂ©fĂ©rence le 21 dĂ©cembre. Le vol du 30 dĂ©cembre reste vain Ă  cause des conditions mĂ©tĂ©orologiques et fatal[10]. TransportĂ© les jambes brisĂ©es Ă  l'hĂ´pital militaire de Saint-Cyr[11], son Ă©tat empire et il dĂ©cède Ă  Versailles.

La levée de corps a lieu en présence des lieutenants aviateurs « Bellanger, Chavernac, Laffon, Renault, Cammerman, Bouyssou, Maillefer et Chaudin »[12].

Les obsèques ont lieu le mardi [13] : après un office à l'église Saint-Pierre de Chaillot, le corps est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[14].

Notes et références

  1. Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 196.
  2. « L'Aviation - Une nouvelle victime - Le lieutenant de Caumont trouve la mort à Buc en essayant un nouvel appareil », La Croix, vol. 32e année, no 4527,‎ (lire en ligne).
  3. « Le monument au Lieutenant Jacques Caumont la Force à Lunéville (54) », sur Petit Patrimoine (consulté le ).
  4. L'Aviation militaire française, La Revue aérienne, 25 août 1910.
  5. Il y a 110 ans, le Lieutenant Jacques de Caumont La Force atterrissait à Lunéville, estrepublicain.fr, 8 août 2020.
  6. Le champ de Mars, Lunéville.
  7. Anciens aérodromes.
  8. La mort du lieutenant de Caumont,La Revue aérienne, 10 janvier 1911.
  9. F. Laurens s'est illustré lors de la grande Semaine d'aviation de la Champagne en 1909.
  10. air-journal.fr, 26 décembre 2010.
  11. La Presse, op. cit..
  12. La levée du corps du lieutenant de Caumont, Le Petit Parisien, 3 janvier 1911.
  13. Les obsèques du lieutenant de Caumont, Le Petit Parisien, 1er janvier 1911.
  14. Les obsèques du lieutenant de Caumont, Le Petit Parisien, 5 janvier 1911, p. 2.

Bibliographie

  • « Les vols tragiques – Terrible accident d'aviation - Le lieutenant de Caumont tombe et se brise les jambes », La Presse, vol. 77e annĂ©e, no 6788,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  • « Encore une victime - Le lieutenant de Caumont fait une chute mortelle », Le Petit Parisien : journal quotidien du soir, vol. 35e annĂ©e, no 12.181,‎ , p. 1 (lire en ligne).

Liens externes

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