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Jacques Louis Barbier

Jacques Louis Barbier, né le à Cagliari (Sardaigne), mort le à Neyron (Ain), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jacques Louis Barbier
Jacques Louis Barbier

Naissance
Cagliari (Sardaigne)
DĂ©cès (Ă  72 ans)
Neyron (Ain)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1768 – 1815
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme canonnier au régiment de Toul, et il obtient son congé le .

Il reprend du service le , avec le grade de capitaine au 1er bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire, et il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée du Rhin. Il se trouve aux prises de Spire en , de Worms le , et de Mayence le suivant. Il est nommé chef de bataillon le , et il est blessé à la tête le 12 du même mois, pendant la défense de Mayence, alors qu’il commande les îles Saint-Pierre et Saint-Jean. Il est de nouveau blessé d’un coup de feu à la jambe gauche dans la nuit du 10 au .

Passé à l’armée de l’Ouest, il commande les grenadiers d’avant-garde du général Aubert-Dubayet, pendant les campagnes de l’an II et de l’an III. Incorporé dans la 54e demi-brigade de ligne devenue 89e demi-brigade de ligne en , il se trouve avec elle au passage du Rhin le . Le , à la porte de Kehl, à la tête de 17 hommes seulement , il repousse l’attaque des Autrichiens, et est blessé à la jambe droite, au côté, et au bras droit.

En l’an VI, il est envoyĂ© Ă  l’armĂ©e d’Angleterre, avant de retourner Ă  l’armĂ©e du Rhin, oĂą il se trouve de nouveau au passage du Rhin en avril-. Il sert ensuite Ă  l’armĂ©e du Danube, et se distingue dans le Valais Ă  la prise de la position de Lax. Alors que les troupes françaises sont repoussĂ©es, il rĂ©tablit le combat Ă  la tĂŞte de 80 hommes, fait 150 prisonniers, et poursuit l’ennemi pendant plusieurs lieues. A l’attaque du pont de Naters, il reçoit un coup de feu Ă  l’épaule droite, et il est promu chef de brigade le . Avec 900 hommes de la 89e, il bat environ 3 000 Autrichiens Ă  Fontainemore, bloque ensuite le fort de Bard, et pendant la retraite de nos troupe dans la vallĂ©e de Suse, il contient l’ennemi.

Le , il est nommé commandant d’armes à Coblentz, puis il occupe les mêmes fonctions à Ypres le , et à Saint-Omer le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il reste en fonction à Saint-Omer jusqu’en 1814.

Confirmé dans son poste par le roi Louis XVIII lors de la première restauration, il est nommé au commandement du département du Jura, par Napoléon à son retour de l’île d'Elbe en 1815.

Il est admis Ă  la retraite le , et il meurt le Ă  Neyron.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 285.
  • « Cote LH/109/40 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • LĂ©on Hennet, Etat militaire de France pour l’annĂ©e 1793, Siège de la sociĂ©tĂ©, Paris, , p. 218.
  • Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 290.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de NapolĂ©on, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 68
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