Introduction Ă la philosophie de l'histoire
Rédigée entre 1935 et 1937 par Raymond Aron, l'Introduction à la philosophie de l'histoire. Essai sur les limites de l’objectivité historique[1] constitue le corpus de sa thèse en doctorat de philosophie, soutenue le à la Sorbonne sous la présidence de Léon Brunschvicg.
Introduction Ă la philosophie de l'histoire | |
Auteur | Raymond Aron |
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Pays | France |
Genre | Essai |
Éditeur | Éditions Gallimard |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1938 |
Nombre de pages | 353 |
Chronologie | |
Il y mène essentiellement une réfutation du positivisme, pensée dominante dans le paysage philosophique français au moment de son édition, affirmant notamment : « c'est l'histoire elle-même qui me délivre de l'histoire ».
Ce travail est également l'occasion pour Aron de promouvoir en France quatre penseurs allemands, jusqu'alors méconnus : Wilhelm Dilthey, Max Weber, Georg Simmel et Heinrich Rickert.
Selon Sylvie Mesure, chercheuse au CNRS, l'ouvrage porte sur « l'articulation entre une réflexion sur les conditions et les limites de la connaissance de la réalité historico-sociale (une philosophie des sciences sociales) et une analyse des actions historiques et des valeurs susceptibles de les animer ou d'en permettre le jugement (une philosophie de la politique)[2]. »
Aron précise lui-même dans l'ouvrage que celui-ci procède pour une bonne part, d'une décision prise en 1930 d'étudier le marxisme pour soumettre ses idées politiques à une révision philosophique, au sens d'une réflexion sur la philosophie marxiste de l'histoire, héritière de Hegel, fondement de ce qui fait du marxisme une philosophie de l'action historique.
Articles connexes
Références
- Raymond Aron, Introduction à la philosophie de l’histoire. Essai sur les limites de l’objectivité historique, Gallimard 1938. Nouvelle édition revue et annotée par Sylvie Mesure, Gallimard, Poche, 1991
- Note préliminaire à la l'édition française, Gallimard, 1991. page II