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Institut Mater Boni Consilii

L'Institut Mater Boni Consilii (IMBC), « Institut Notre-Dame du Bon Conseil Â» en français, est une sociĂ©tĂ© de vie apostolique catholique traditionaliste sĂ©dĂ©vacantiste[1] basĂ©e en Europe de l'Ouest, principalement en Belgique, en France et en Italie. Les fondateurs de l'institut se sont sĂ©parĂ©s de la FraternitĂ© sacerdotale Saint-Pie-X en 1985 sous la direction de Francesco Ricossa ; les trois autres fondateurs sont Franco Munari, Curzio Nitoglia et Giuseppe Murro. Elle possède un sĂ©minaire Ă  Verrua Savoia en Italie. Elle se rapproche de la SociĂ©tĂ© de Saint Pie V basĂ©e aux États-Unis en ce qu'elle rejette l'utilisation de la forme liturgique codifiĂ©e en 1962, prĂ©fĂ©rant plutĂ´t une version antĂ©rieure codifiĂ©e par saint Pie X, dans la fidĂ©litĂ© au rite tridentin.

Histoire

En décembre 1985, Franco Munari, Francesco Ricossa et Curzio Nitoglia, prêtres italiens du district d'Italie de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, société religieuse fondée par Marcel Lefebvre quittent celle-ci pour fonder à Turin l’Institut Mater Boni Consilii[2].

En adoptant la thèse dite de Cassiciacum, du nom de la revue de théologie qui la divulgua pour la première fois, l’institut suit la position du théologien dominicain, le père Guérard des Lauriers, membre de l’Académie pontificale saint Thomas d'Aquin, ancien enseignant à l’université pontificale du Latran et au Saulchoir en France ; selon cette thèse, Paul VI et ses successeurs, bien que canoniquement élus au pontificat, ne possèdent pas l’autorité pontificale. En termes scolastiques et selon la distinction enseignée déjà auparavant par le grand commentateur de saint Thomas aux XVe-XVIe siècles, le cardinal Cajetan, puis reprise par saint Robert Bellarmin, ils sont “papes” materialiter mais pas formaliter, pour la raison que, ne poursuivant pas le bien de l’Église et enseignant l’erreur et l’hérésie, s’ils ne rétractent pas d’abord leurs propres erreurs, ils ne peuvent en aucune façon recevoir de Jésus-Christ l’autorité pour gouverner, enseigner et sanctifier l’Église[3].

Des fondateurs de l'institut, restent membres Giuseppe Murro et Francesco Ricossa qui est directeur du séminaire Saint-Pierre Martyr et de la revue Sodalitium. En 2011, l'IMBC comptait trois séminaristes.

Consécrations

Michel-Louis Guérard des Lauriers a consacré évêque l'Italien Franco Munari, alors supérieur de l'Institut, le .

Le , le dominicain américain McKenna, ayant lui-même été consacré par Guérard des Lauriers en 1986, conférait la consécration épiscopale à Geert Stuyver à Verrua Savoia (Italie), après l'avoir ordonné prêtre en 1996[4]. D'origine flamande et résidant en Belgique, il assure les rites et consécrations du séminaire de l'Institut.

Articles connexes

Sources

Notes et références

  1. « Qui sommes-nous ? », sur Sodalitium.eu (consulté le ).
  2. Paul Airiau, p. 122 in Jean-pierre Chantin (dir.), Les marges du Christianisme. "Sectes", dissidences, ésotérisme., Collection "Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine", éditions Beauchesne, 2001
  3. « Sodalitium - Site officiel de l'Institut Mater Boni Consilii », sur Sodalitium (consulté le )
  4. (it) « Consacrazione episcopale di Mons. Geert Stuyver », sur Sodalitium, (consulté le )
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