Installation sanitaire
En architecture et en construction, une installation sanitaire, comprend en plus des appareils sanitaires, les robinetteries, les canalisations, alimentations, évacuations et raccordements nécessaires au bon fonctionnement des sanitaires, et par extension toutes piÚces d'eau : salle de bain, salle d'eau, douches, buanderie, cuisine, etc.
C'est l'ensemble des installations d'hygiÚne d'un édifice ou d'une habitation. Son absence peut engendrer des problÚmes d'assainissement et de santé publique dans un milieu donné.
Une partie de l'installation sanitaire est rĂ©alisĂ©e par les maçons, au moment de la crĂ©ation des fondations, vides ventilĂ©s, et caves. C'est le gros Ćuvre sanitaire : Il s'agit des Ă©lĂ©ments d'Ă©gouts enterrĂ©s, les canalisations et raccordement Ă l'Ă©gout, les drainages, les Ă©lĂ©ments de traitement des eaux usĂ©es, les citernes Ă eau de pluie.
Lorsque le bùtiment est fermé, l'installation sanitaire est alors réalisée par le plombier, plus volontiers appelé « installateur sanitaire » du fait que les canalisations ne sont plus en plomb.
L'installation sanitaire se préoccupe également des organes de production d'eau chaude, faisant partie de l'installation de chauffage, aussi le fait du chauffagiste.
Normes
Des organismes Ă©ditent des normes qui conditionnent l'installation sanitaire
Belgique
Pour la Belgique :
- Belgaqua, Fédération Belge du Secteur de l'Eau[1]
- Le Centre scientifique et technique de la construction
Enjeux
Utilisation rationnelle de l'eau
Une installation sanitaire est consommatrice en eau potable, en énergie et rejette des eaux polluées. Dans certaines régions ce sont des préoccupations majeures et l'installation sanitaire doit prendre en compte des critÚres de bonne gestion des ressources naturelles et de préservation de l'environnement.
2,5 % de consommation totale en eau soit 3 Ă 6 litres servent Ă boire ou Ă cuisiner. Les toilettes Ă elles seules envoient directement dans les Ă©gouts 1â3 de l'eau potable[2].
% | Poste |
---|---|
35 % | Bains et douches |
35 % | WC |
14 % | Lessives |
2,5 % | Boire et cuisiner |
6,5 % | Divers (nettoyage, jardin...) |
Eau potable
- En Belgique
-
- Les mĂ©nages utilisent environ un tiers de la consommation globale dâeau.
- Chaque habitant consomme en moyenne 120 litres d'eau par jour.
- Environ 50 et 80 % (respectivement pour les RĂ©gions flamande et wallonne) de lâeau de distribution provient du sous-sol. Dans de nombreuses rĂ©gions, cette pratique entraĂźne un abaissement des nappes phrĂ©atiques, ce qui a des consĂ©quences nĂ©fastes sur les Ă©cosystĂšmes.
Coût de l'eau
- En Belgique
- En 2011, le montant de la facture en eau pour la Belgique varie entre 113 et 372 ⏠par an et prend en charge les frais d'entretien de l'infrastructure, la protection des captages, et une partie des dépenses nécessaire à l'épuration[2].
Quelques chiffres
- Une douche dâune durĂ©e moyenne de 5 minutes, utilise 50 Ă 60 litres dâeau, tandis qu'un bain consomme 100 Ă 110 litres.
- Un robinet qui laisse sâĂ©chapper dix gouttes dâeau par minute gaspille environ 2 000 litres par an.
- Un petit filet dâeau qui sâĂ©chappe du rĂ©servoir des toilettes gaspille jusquâĂ 4 litres par quart dâheure, ce qui revient Ă environ 140 000 litres par an.
Récupération de l'eau de pluie
La récupération de l'eau de pluie consiste en la mise en place d'un systÚme pour stocker l'eau pluviale et l'utiliser, par la suite, de maniÚre collective ou individuelle.
Elle nécessite une installation qui peut varier dans sa complexité suivant l'utilisation finale (à but de consommation comestible ou non).
Traitement et potabilisation de l'eau
Des systÚmes de traitement de l'eau potable existent suivant le type d'affectation : résidentiel, industriel, établissements médicaux, piscines publiques ou privées.
Contre l'Entartrage
Pour lutter contre le tartre, les adoucisseurs d'eau sont une solution pour réduire la quantité de calcaire dans l'installation de distribution d'eau potable.
Filtre Ă eau
- Filtrage Ă charbon actif
- Filtre Ă osmose inverse
Eaux vannes et polluée
Plus de la moitiĂ© des mĂ©nages belges rejettent encore leurs eaux usĂ©es directement dans les riviĂšres. Les mĂ©nages sont ainsi responsables de 70 Ă 80 % de la « demande chimique en oxygĂšne » ; ils rejettent Ă©galement de grandes quantitĂ©s dâazote et de phosphore dans les cours dâeau[2].
Pommeau de douche Ă Ă©conomie dâeau
- Il existe un systĂšme ingĂ©nieux de pommeau de douche qui augmente la rĂ©sistance mĂ©canique dans celui-ci, ce qui diminue le dĂ©bit de lâeau, tout en maintenant un confort parfait pendant la douche. Avec ce systĂšme, il faut prĂ©voir un tuyau plus rĂ©sistant Ă la pression. En effet, Ă la suite de la plus grande rĂ©sistance mĂ©canique offerte par le pommeau de la douche, la pression augmente dans le tuyau. On recommande gĂ©nĂ©ralement un tuyau rĂ©sistant Ă une pression de 3 bars.
De plus, tous les chauffe-eau ne sont pas conçus pour la pose dâun tel dispositif. Les chauffe-eau qui disposent en permanence dâune rĂ©serve dâeau chaude ne posent aucun problĂšme, mais des problĂšmes peuvent survenir dans le cas dâappareils oĂč lâeau ne chauffe quâau moment de la demande, car un certain dĂ©bit dâeau chaude doit ĂȘtre prĂ©levĂ© pour Ă©viter la surchauffe de lâĂ©lĂ©ment chauffant ; en effet, si le volume est trop faible, le brĂ»leur ne se met pas en marche et il ne sort que de lâeau froide de la douche. Ce dĂ©bit minimum est appelĂ© dĂ©bit de seuil. La plupart des appareils de chauffage dâeau qui nâont pas de rĂ©serve permanente dâeau chaude ont un dĂ©bit de seuil situĂ© entre 1 et 3 l/min, selon la marque et le type dâappareil.
Robinet normal
Il sâagit dâun robinet sans limiteur de dĂ©bit ou autre dispositif similaire.
Le dĂ©bit dâun robinet dĂ©pend du diamĂštre de la conduite dâeau et de la pression exercĂ©e sur ce robinet. Ă certains endroits (comme par exemple Ă proximitĂ© dâun chĂąteau dâeau), la pression dans les conduites peut dĂ©passer 4 bars. Vous pouvez malgrĂ© tout rĂ©duire le dĂ©bit â et donc la consommation â en plaçant un limiteur de dĂ©bit ou un mousseur.
Dans les habitations oĂč la pression de lâeau est supĂ©rieure Ă 4 bars, le limiteur de pression est un bon moyen de rĂ©duire la consommation, surtout si on lâutilise simultanĂ©ment avec dâautres systĂšmes.
Robinet Ă une seule commande (mitigeur)
Le mitigeur est un robinet Ă©quipĂ© dâune seule commande qui permet de mĂ©langer eaux chaude et froide, et dâenclencher ou arrĂȘter lâĂ©coulement dâeau. On obtient la tempĂ©rature dĂ©sirĂ©e en manĆuvrant la commande de gauche Ă droite. On dĂ©termine la quantitĂ© dâeau souhaitĂ©e en manĆuvrant la commande verticalement. On a longtemps pensĂ© que ces robinets Ă©taient plus Ă©conomiques puisqu'ils Ă©taient plus rapidement rĂ©glĂ©s Ă la tempĂ©rature voulue. Mais en pratique, il sâavĂšre que ce modĂšle est plus gourmand, tant en eau quâen Ă©nergie. Deux problĂšmes apparaissent en effet : vu que la commande est souvent positionnĂ©e au milieu, lâeau chaude et lâeau froide sont mĂ©langĂ©es, ce qui demande plus dâĂ©nergie que rĂ©ellement nĂ©cessaire. Par ailleurs, lâutilisateur place le plus souvent la commande en position verticale complĂštement vers le haut, ce qui entraĂźne lâĂ©coulement dâune plus grande quantitĂ© dâeau. Or, cette position nâest nĂ©cessaire que dans certains cas, par exemple si lâon veut remplir un seau. Pour Ă©pargner de lâeau avec ce systĂšme de robinet, il faut donc savoir lâutiliser correctement. On trouve actuellement des robinets munis dâune commande unique dont le mĂ©canisme de fonctionnement est plus Ă©conomique, et notamment des modĂšles qui ne laissent couler que de lâeau froide lorsque la commande est positionnĂ©e au centre[2].
Robinet thermostatique
On peut rĂ©gler au prĂ©alable la tempĂ©rature de lâeau dĂ©sirĂ©e. On Ă©pargne un peu dâeau et dâĂ©nergie du fait que la tempĂ©rature ne doit pas ĂȘtre rĂ©glĂ©e manuellement. Les grands avantages de ce type de robinet sont un confort accru et un risque moindre de se brĂ»ler. Ce type de robinet convient surtout pour les douches et les baignoires.
Robinet Ă fermeture automatique
Les robinets Ă fermeture automatique rĂ©agissent Ă la prĂ©sence des mains en dessous dâeux. D'autres modĂšles sâarrĂȘtent automatiquement au terme dâune pĂ©riode dĂ©terminĂ©e. Ces systĂšmes sont surtout efficaces dans les cas de bĂątiments publics mais pas tellement dans les cas dâhabitations individuelles.
Limiteur de débit
Le limiteur de dĂ©bit est en gĂ©nĂ©ral installĂ© Ă la sortie du robinet, mais peut Ă©galement ĂȘtre installĂ© dans les tuyaux. Le fonctionnement de ces limiteurs est semblable Ă celui des pommeaux de douches : un anneau en caoutchouc qui sâenfonce au fur et Ă mesure que la pression augmente, assurant ainsi un dĂ©bit constant. En combinant ce systĂšme avec un autre type de limiteur Ă la sortie du robinet, on obtient un fonctionnement idĂ©al pour les rinçages.
Il existe sur le marchĂ© divers types de limiteurs de dĂ©bit pouvant ĂȘtre montĂ©s sur le pommeau ou dans le tuyau de douche pour limiter le dĂ©bit dâeau. On prĂ©fĂ©rera cependant le pommeau de douche Ă©conomique, car celui-ci offre un confort supĂ©rieur. Attention : combiner les deux systĂšmes nâa aucun sens. LâĂ©conomie dâeau est marginale, tandis que la perte en confort est rĂ©elle. De plus, il faut un temps accru pour que lâeau chauffe. Ce problĂšme est connu comme le problĂšme de dĂ©bit de seuil.
Mousseur
Le mousseur ou l'aĂ©rateur pour le QuĂ©bec, est un systĂšme installĂ© Ă la sortie du robinet, qui permet de mĂ©langer de lâair Ă lâeau dans le tuyau dâarrivĂ©e. Il en rĂ©sulte un bouillonnement de lâeau qui donne lâimpression que le robinet laisse couler un jet dâeau suffisant.
Chasse d'eau Ă©conome en eau
Solution | Consommation (en m3/pers./an) |
---|---|
réservoir 9 à 12 litres | 20 à 26 m3 |
réservoir 6 à 9 litres | 13 m3 |
réservoir 6 à 9 litres double touche | 8,8 m3 |
réservoir 2,5 à 4 litres avec booster | 6 m3 |
Toilettes sĂšches | Moins de 1 m3 |
Toilettes à litiÚre biomaßtrisée (ou TLB) | Moins de 1 m3 |
- La plupart des toilettes sont encore équipées de réservoir de 9 à 12 litres. Les chasses d'eau plus récentes sont plus réduites (6 à 9 litres) et permettent de réduire la consommation d'eau.
- Si le rĂ©servoir est muni dâune double touche, on peut sĂ©lectionner le volume dâeau consommĂ© : 6 litres pour un grand rinçage, 3 litres pour un petit rinçage. Si le rĂ©servoir est muni dâune touche « rinçage/arrĂȘt », on dĂ©cide de la quantitĂ© dâeau utilisĂ©e.
- Certaines chasses plus perfectionnĂ©es sont munies dâun rĂ©servoir de 2,5 Ă 4 litres et dâun accĂ©lĂ©rateur de dĂ©bit (booster) dans les conduites dâĂ©vacuation. Le booster permet dâĂ©viter que les canalisations ne se bouchent. Dans ce systĂšme, un siphon permet dâĂ©vacuer dâun seul coup tout le contenu du rĂ©servoir. Pour ce systĂšme, en cas dâune rĂ©novation, il faut adapter les tuyaux dâĂ©vacuation.
Toilette sĂšche
Les toilettes sÚches ne consomment pas d'eau et ne nécessitent pas de raccord à l'égout.
Les toilettes sĂšches consistent en une cuvette spĂ©ciale installĂ©e sur un rĂ©servoir de compostage dans lequel les excrĂ©ments sont mis Ă composter. LâhumiditĂ© provenant de ceux-ci produit de la vapeur qui est Ă©vacuĂ©e par un systĂšme de ventilation. Une fois par an environ, le compost (quelques seaux) doit ĂȘtre Ă©vacuĂ©.
Toilettes à litiÚre biomaßtrisée (ou TLB)
Les TLB sont des toilettes oĂč lâon ajoute aux selles quotidiennes un substrat organique riche en carbone (sciure de bois, vĂ©gĂ©taux broyĂ©s) afin dâobtenir un mĂ©lange semi-solide facile Ă composter⊠(consommation moins d'1 m3/pers./an)
Vase d'expansion sanitaire
Il sert à amortir l'augmentation de volume d'eau de chauffage. Son volume se calcule fonction du volume total de l'installation et de l'excursion de température prévue dans le systÚme (Tmin. et Tmax.).
RĂ©ducteurs de pression
Le rĂ©ducteur de pression (ou limiteur de pression) est installĂ© aprĂšs le compteur dâeau et rĂ©duit la pression dans la conduite dâeau. De ce fait, il rĂ©duit Ă©galement la quantitĂ© dâeau qui arrive au robinet. Ce systĂšme se justifie surtout lorsque la pression dans les conduites dâeau dĂ©passe 4 bars. Il faut tenir compte du fait quâune rĂ©duction de la pression de 50 % nâentraĂźne quâune rĂ©duction du dĂ©bit de 25 %.
Prévention des pertes d'eau en cas de fuite
Lâinstallation dâun limiteur de fuites permet de prĂ©venir celles-ci en fermant lâarrivĂ©e dâeau en cas de rupture subite dâune conduite dâeau. En cas de perte systĂ©matique, par exemple un robinet qui fuit, le systĂšme ferme lâarrivĂ©e dâeau au bout dâun certain temps. Ce systĂšme peut ĂȘtre installĂ© partout : dans une maison dâhabitation, un appartement, une Ă©cole, des bureauxâŠ
Coût de l'énergie
La production d'eau chaude est consommatrice en Ă©nergie. Le besoin en eau chaude sanitaire ne cesse d'augmenter au regard des besoins en eau chaude pour le chauffage. On estime qu'il faut environ 30 litres d'eau chaude Ă 45 °C par personne et par jour. Environ 76 % de la consommation d'Ă©nergie domestique revient au chauffage, 12 % au chauffage de l'eau (le reste se rĂ©partissant entre l'Ă©nergie mĂ©canique, l'Ă©clairageâŠ)[3].
Utilisation des Ă©nergies renouvelables
En complĂ©ment des Ă©nergies fossiles, lâutilisation des Ă©nergies renouvelables permet dâimportantes Ă©conomies, assure une stabilitĂ© des prix Ă long terme et contribue Ă rĂ©duire la pollution de lâenvironnement.
Chauffe-eau solaire
- Le chauffe-eau solaire permet de chauffer de 30 Ă 80 % de l'eau chaude sanitaire, selon la rĂ©gion et le dimensionnement. Pour une famille de 4 personnes (2 adultes et 2 enfants), le placement dâun chauffe-eau solaire permet dâĂ©pargner annuellement lâĂ©quivalent de 200 litres de mazout ou 200 m3 de gaz (soit environ 2 000 kWh). Cela rĂ©duit dâune demi tonne les Ă©missions en CO2.
- Une installation solaire de base comprend : Des capteurs solaires placĂ©s sur votre toit (de 1 Ă 1,5 m2 par personne suffit pour une installation pour une ou deux familles, et de 0,5 Ă 1 m2 pour une installation pour plusieurs familles), un rĂ©servoir de stockage dâeau chaude et un systĂšme de chauffage dâappoint pour la mauvaise saison.
- Lâacquisition dâun systĂšme de base coĂ»te en moyenne 5 500 ⏠(TVA incluse), placement compris. Des primes sont en outre disponibles dont le montant varie selon les rĂ©gions.
- En Europe en 2011, plus de 15 millions de m2 de capteurs seraient déjà installés[4].
Limitation des déperditions au niveau des canalisations
Il convient d'isoler au mieux les conduites pour éviter de perdre la chaleur et respectivement de réchauffer l'eau froide dans les canalisations.
Maintien des conduites sanitaires chaudes
L'eau se refroidit dans les canalisations. Si l'on veut assurer que les utilisateurs en bout de ligne aient de l'eau chaude rapidement, on peut installer un circulateur (ou pompe de circulation). Une autre technique est de placer le long des conduites un cùble chauffant. Ces deux techniques augmentent un peu le confort, mais ont un coût énergétique important. Dans le but de réduire les dépenses énergétiques, il est judicieux de supprimer de tels dispositifs ou au moins de limiter au maximum les heures de fonctionnement grùce à une horloge, juste avant les heures d'utilisation ; ensuite, le débit est suffisant pour renouveler l'eau. La nuit, on estime que les besoins sont faibles et le systÚme est généralement éteint.
Choix des corps de chauffe approprié
La source de chaleur dépend de la proximité avec les sources d'énergie. Le chauffe-eau électrique est le plus facile à installer, mais a un mauvais rendement énergétique. Le chauffe-eau thermodynamique a un rendement bien meilleur, COP d'environ 3,5. Le solaire thermique a un COP qui peut atteindre 500.
DĂ©centralisation de la production d'eau chaude
Lorsque le robinet est trop éloigné du corps de chauffe, il peut s'avérer intéressant de décentraliser la production d'eau chaude.
On peut suivre cette rĂšgle : si la distance entre le chauffe-eau et le robinet le plus Ă©loignĂ© est supĂ©rieure Ă 8 mĂštres, lâinstallation dâun second chauffe-eau sâavĂ©rera Ă la longue plus rentable. De plus, lâeau chaude coulera bien plus vite de chaque robinet, sans quâil soit nĂ©cessaire de faire dâabord couler plusieurs litres dâeau froide. On Ă©conomise ainsi non seulement beaucoup dâeau potable, mais Ă©galement de lâĂ©nergie[2].
Machine Ă laver le linge Ă©conome en Ă©nergie
Dans une machine Ă laver classique, lâeau est chauffĂ©e Ă lâĂ©lectricitĂ©, ce qui reprĂ©sente environ 80 % de la consommation dâĂ©nergie de chaque lavage.
Par contre, dans les machines « hot-fill », lâeau chaude provient directement du chauffe-eau (qui fonctionne en gĂ©nĂ©ral au gaz ou Ă l'Ă©lectricitĂ©). Il est Ă©galement possible, dans certaines conditions, de faire transformer votre ancienne machine en y plaçant un robinet mĂ©langeur pour obtenir les mĂȘmes capacitĂ©s que cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de machines.
Les machines hot-fill munies du label A prĂ©sentent une consommation dâĂ©nergie de moitiĂ© infĂ©rieure Ă celle des machines Ă laver classiques (Ă remplissage Ă eau froide) du mĂȘme label. Cette Ă©conomie d'Ă©nergie au niveau de la machine est toutefois reportĂ© en consommation supplĂ©mentaire du systĂšme de chauffe-eau. Il n'y a donc Ă©conomie d'Ă©nergie rĂ©elle que si celui-ci est alimentĂ© par une source renouvelable (solaire en gĂ©nĂ©ral).
D'autre part :
- Le programme de prĂ©lavage, grand consommateur dâeau et dâĂ©nergie, nâest souvent pas nĂ©cessaire.
- Il est plus Ă©conomique dâutiliser une machine Ă laver complĂštement remplie[2].
- Le rinçage est trÚs souvent fait à froid.
Lave-vaisselle Ă©conome en Ă©nergie
Comme pour une machine Ă laver le linge, lâeau est chauffĂ©e Ă lâĂ©lectricitĂ©.
Le raccordement Ă lâeau chaude d'une source renouvelable est trĂšs rentable, puisque les lave-linges n'utilisent quasiment que de l'eau chaude lors des diffĂ©rents cycles.
Certaines machines ont deux alimentations (hot-fill). Si l'on a une installation solaire, il est intéressant de raccorder le lave-linge directement au robinet chaud. La seule limitation est que vu le faible besoin en eau à chaque cycle, on risque de ne prélever que de l'eau froide ou tiÚde.
Protection Incendie
Développé plus loin
Gros Ćuvre sanitaire
Une partie de l'installation sanitaire, appelĂ©e gros Ćuvre sanitaire, ou Ă©gouttage, est rĂ©alisĂ©e par les maçons, au moment de la crĂ©ation des fondations, vides ventilĂ©s, et caves. Il s'agit des Ă©lĂ©ments d'Ă©gouts enterrĂ©s, les canalisations et raccordement Ă l'Ă©gout, les drainages, les Ă©lĂ©ments de traitement des eaux usĂ©es, les citernes Ă eau de pluie.
Installations sanitaires
Installations sanitaires privées
Salles de bains, toilettes, cuisines, dans les maisons individuelles et appartements
Installations sanitaires accessibles au public
HĂŽpitaux, etc.
Les appareils sanitaire
- Accessoires
- Bouchon en caoutchouc ou bonde
- Clapet de vidage, coupe air
- ĂtagĂšre ou tablette en porcelaine sanitaire, en matiĂšre synthĂ©tique ou en verre trempĂ©
- Porte-essuies
- Porte-gobelet
- Siphon à godet ou siphon tube en laiton chromé ou en polypropylÚne chromé, protégé par colonne ou coquille
- Soupape
- Trop-plein
- Toilettes
- WC sur pied ou WC suspendu en grĂšs sanitaire
- Accessoires pour toilettes
- Poignées murales fixe ou rabattable
- Porte rouleau papier WC en acier, acier inoxydable recouvert de Nylon, laiton ou matiÚre synthétique
- SiÚge de WC en matiÚre synthétique thermodurcissable ou en bois recouvert d'une matiÚre synthétique
- Urinoir
- Urinoir suspendu ou stalle
- Bidet
- Douche et Baignoires
- Douche en tÎle d'acier émaillé, acrylique, ou en fonte
- Baignoire ou Baignoire sabot en tÎle d'acier émaillé, acrylique, ou en fonte
- Autres
- Accessoires de baignoires et douche
- Les baignoires et douches sont posées sur pieds réglables ou berceau. Avec ou sans habillage et sont éventuellement insonorisées.
- Les douches peuvent ĂȘtre constituĂ©es d'une cuve intĂ©grĂ©e au-dessus de laquelle un carrelage est placĂ©.
- Pour la fermeture, rail et rideau de douche, ou, cloisons ou écran de douche avec porte en verre de sécurité
- Porte-essuies
- Porte-savons
- SiĂšges de douche
- Lavabos
- Ăvier
- Ăvier Ă poser ou encastrĂ© en inox ou en porcelaine sanitaire, simple ou double cuvette, Ă©gouttoir striĂ©, y compris armoire basse. (Cuisine)
- Vidoirs
- Vidoir en porcelaine sanitaire, acier émaillé, acier inoxydable, acrylique
- ĂtanchĂ©itĂ©
Canalisations
Robinetterie
Robinetterie sanitaire
- MĂ©langeur
- Mitigeur
- Thermostatique
- Ălectronique
- Ă fermeture automatique
Installations sanitaires publiques
Pour hĂŽpitaux, cuisines industrielles, laboratoires...
Production d'eau chaude
- Ballon d'eau chaude ou Boiler.
- Chauffe-eau gaz, Ă©lectrique, solaire, pompe Ă chaleur.
Protection incendie
La protection incendie dans les bùtiments publics ou les immeubles d'appartements est assurées par des dispositifs utilisant l'eau comme moyen d'extinction. Ils sont souvent alimentés par le réseau local de distribution d'eau.
Interaction avec les autres disciplines de la construction
Chauffage, ventilation
Les HVAC (Chauffage, ventilation et climatisation) traitent de la ventilation et du chauffage des locaux sanitaires. Dans une ventilation mécanique contrÎlée, les locaux sanitaires sont placés en dépression pour que l'air qu'ils contiennent, vicié et chargé en humidité ne se propage pas aux autres piÚces de la maison.
Installation Ă©lectrique
Dans les locaux humides, on utilise uniquement du matériel qui satisfait au degré de protection réglementaire. L'implantation des matériels électrique par rapport aux appareils sanitaires est également réglementée.
Notes et références
- Le site de Belgaqua, Fédération Belge du Secteur de l'Eau
- [PDF] Vivons l'eau sur le site wwf.be
- Thomas Schmitz-GĂŒnther, Ecologis, Könemann, 1999
- Le chauffe eau solaire Ă Bruxelles', Bruxelles Environnement