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Installation sanitaire

En architecture et en construction, une installation sanitaire, comprend en plus des appareils sanitaires, les robinetteries, les canalisations, alimentations, évacuations et raccordements nécessaires au bon fonctionnement des sanitaires, et par extension toutes piÚces d'eau : salle de bain, salle d'eau, douches, buanderie, cuisine, etc.

Installation sanitaire dans la cabine d'un bateau, le Baltic Princess.

C'est l'ensemble des installations d'hygiÚne d'un édifice ou d'une habitation. Son absence peut engendrer des problÚmes d'assainissement et de santé publique dans un milieu donné.

Une partie de l'installation sanitaire est rĂ©alisĂ©e par les maçons, au moment de la crĂ©ation des fondations, vides ventilĂ©s, et caves. C'est le gros Ɠuvre sanitaire : Il s'agit des Ă©lĂ©ments d'Ă©gouts enterrĂ©s, les canalisations et raccordement Ă  l'Ă©gout, les drainages, les Ă©lĂ©ments de traitement des eaux usĂ©es, les citernes Ă  eau de pluie.

Lorsque le bĂątiment est fermĂ©, l'installation sanitaire est alors rĂ©alisĂ©e par le plombier, plus volontiers appelĂ© « installateur sanitaire Â» du fait que les canalisations ne sont plus en plomb.

L'installation sanitaire se préoccupe également des organes de production d'eau chaude, faisant partie de l'installation de chauffage, aussi le fait du chauffagiste.

Normes

Des organismes Ă©ditent des normes qui conditionnent l'installation sanitaire

Belgique

Pour la Belgique :

Enjeux

Utilisation rationnelle de l'eau

Une installation sanitaire est consommatrice en eau potable, en énergie et rejette des eaux polluées. Dans certaines régions ce sont des préoccupations majeures et l'installation sanitaire doit prendre en compte des critÚres de bonne gestion des ressources naturelles et de préservation de l'environnement.

2,5 % de consommation totale en eau soit 3 Ă  6 litres servent Ă  boire ou Ă  cuisiner. Les toilettes Ă  elles seules envoient directement dans les Ă©gouts 1⁄3 de l'eau potable[2].

Consommation par poste[2]:
% Poste
35 % Bains et douches
35 % WC
14 % Lessives
2,5 % Boire et cuisiner
6,5 % Divers (nettoyage, jardin...)

Eau potable

En Belgique
  • Les mĂ©nages utilisent environ un tiers de la consommation globale d’eau.
  • Chaque habitant consomme en moyenne 120 litres d'eau par jour.
  • Environ 50 et 80 % (respectivement pour les RĂ©gions flamande et wallonne) de l’eau de distribution provient du sous-sol. Dans de nombreuses rĂ©gions, cette pratique entraĂźne un abaissement des nappes phrĂ©atiques, ce qui a des consĂ©quences nĂ©fastes sur les Ă©cosystĂšmes.

Coût de l'eau

En Belgique
En 2011, le montant de la facture en eau pour la Belgique varie entre 113 et 372 € par an et prend en charge les frais d'entretien de l'infrastructure, la protection des captages, et une partie des dĂ©penses nĂ©cessaire Ă  l'Ă©puration[2].

Quelques chiffres

  • Une douche d’une durĂ©e moyenne de 5 minutes, utilise 50 Ă  60 litres d’eau, tandis qu'un bain consomme 100 Ă  110 litres.
  • Un robinet qui laisse s’échapper dix gouttes d’eau par minute gaspille environ 2 000 litres par an.
  • Un petit filet d’eau qui s’échappe du rĂ©servoir des toilettes gaspille jusqu’à 4 litres par quart d’heure, ce qui revient Ă  environ 140 000 litres par an.

Récupération de l'eau de pluie

La récupération de l'eau de pluie consiste en la mise en place d'un systÚme pour stocker l'eau pluviale et l'utiliser, par la suite, de maniÚre collective ou individuelle.

Elle nécessite une installation qui peut varier dans sa complexité suivant l'utilisation finale (à but de consommation comestible ou non).

Traitement et potabilisation de l'eau

Des systÚmes de traitement de l'eau potable existent suivant le type d'affectation : résidentiel, industriel, établissements médicaux, piscines publiques ou privées.

Contre l'Entartrage

Pour lutter contre le tartre, les adoucisseurs d'eau sont une solution pour réduire la quantité de calcaire dans l'installation de distribution d'eau potable.

Filtre Ă  eau
Filtrage Ă  charbon actif
Filtre Ă  osmose inverse
Eaux vannes et polluée

Plus de la moitiĂ© des mĂ©nages belges rejettent encore leurs eaux usĂ©es directement dans les riviĂšres. Les mĂ©nages sont ainsi responsables de 70 Ă  80 % de la « demande chimique en oxygĂšne » ; ils rejettent Ă©galement de grandes quantitĂ©s d’azote et de phosphore dans les cours d’eau[2].

Pommeau de douche Ă  Ă©conomie d’eau
  • Il existe un systĂšme ingĂ©nieux de pommeau de douche qui augmente la rĂ©sistance mĂ©canique dans celui-ci, ce qui diminue le dĂ©bit de l’eau, tout en maintenant un confort parfait pendant la douche. Avec ce systĂšme, il faut prĂ©voir un tuyau plus rĂ©sistant Ă  la pression. En effet, Ă  la suite de la plus grande rĂ©sistance mĂ©canique offerte par le pommeau de la douche, la pression augmente dans le tuyau. On recommande gĂ©nĂ©ralement un tuyau rĂ©sistant Ă  une pression de 3 bars.

De plus, tous les chauffe-eau ne sont pas conçus pour la pose d’un tel dispositif. Les chauffe-eau qui disposent en permanence d’une rĂ©serve d’eau chaude ne posent aucun problĂšme, mais des problĂšmes peuvent survenir dans le cas d’appareils oĂč l’eau ne chauffe qu’au moment de la demande, car un certain dĂ©bit d’eau chaude doit ĂȘtre prĂ©levĂ© pour Ă©viter la surchauffe de l’élĂ©ment chauffant ; en effet, si le volume est trop faible, le brĂ»leur ne se met pas en marche et il ne sort que de l’eau froide de la douche. Ce dĂ©bit minimum est appelĂ© dĂ©bit de seuil. La plupart des appareils de chauffage d’eau qui n’ont pas de rĂ©serve permanente d’eau chaude ont un dĂ©bit de seuil situĂ© entre 1 et l/min, selon la marque et le type d’appareil.

Robinet normal

Il s’agit d’un robinet sans limiteur de dĂ©bit ou autre dispositif similaire.

Le dĂ©bit d’un robinet dĂ©pend du diamĂštre de la conduite d’eau et de la pression exercĂ©e sur ce robinet. À certains endroits (comme par exemple Ă  proximitĂ© d’un chĂąteau d’eau), la pression dans les conduites peut dĂ©passer 4 bars. Vous pouvez malgrĂ© tout rĂ©duire le dĂ©bit — et donc la consommation — en plaçant un limiteur de dĂ©bit ou un mousseur.

Dans les habitations oĂč la pression de l’eau est supĂ©rieure Ă  4 bars, le limiteur de pression est un bon moyen de rĂ©duire la consommation, surtout si on l’utilise simultanĂ©ment avec d’autres systĂšmes.

Robinet Ă  une seule commande (mitigeur)

Le mitigeur est un robinet Ă©quipĂ© d’une seule commande qui permet de mĂ©langer eaux chaude et froide, et d’enclencher ou arrĂȘter l’écoulement d’eau. On obtient la tempĂ©rature dĂ©sirĂ©e en manƓuvrant la commande de gauche Ă  droite. On dĂ©termine la quantitĂ© d’eau souhaitĂ©e en manƓuvrant la commande verticalement. On a longtemps pensĂ© que ces robinets Ă©taient plus Ă©conomiques puisqu'ils Ă©taient plus rapidement rĂ©glĂ©s Ă  la tempĂ©rature voulue. Mais en pratique, il s’avĂšre que ce modĂšle est plus gourmand, tant en eau qu’en Ă©nergie. Deux problĂšmes apparaissent en effet : vu que la commande est souvent positionnĂ©e au milieu, l’eau chaude et l’eau froide sont mĂ©langĂ©es, ce qui demande plus d’énergie que rĂ©ellement nĂ©cessaire. Par ailleurs, l’utilisateur place le plus souvent la commande en position verticale complĂštement vers le haut, ce qui entraĂźne l’écoulement d’une plus grande quantitĂ© d’eau. Or, cette position n’est nĂ©cessaire que dans certains cas, par exemple si l’on veut remplir un seau. Pour Ă©pargner de l’eau avec ce systĂšme de robinet, il faut donc savoir l’utiliser correctement. On trouve actuellement des robinets munis d’une commande unique dont le mĂ©canisme de fonctionnement est plus Ă©conomique, et notamment des modĂšles qui ne laissent couler que de l’eau froide lorsque la commande est positionnĂ©e au centre[2].

Robinet thermostatique

On peut rĂ©gler au prĂ©alable la tempĂ©rature de l’eau dĂ©sirĂ©e. On Ă©pargne un peu d’eau et d’énergie du fait que la tempĂ©rature ne doit pas ĂȘtre rĂ©glĂ©e manuellement. Les grands avantages de ce type de robinet sont un confort accru et un risque moindre de se brĂ»ler. Ce type de robinet convient surtout pour les douches et les baignoires.

Robinet Ă  fermeture automatique

Les robinets Ă  fermeture automatique rĂ©agissent Ă  la prĂ©sence des mains en dessous d’eux. D'autres modĂšles s’arrĂȘtent automatiquement au terme d’une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e. Ces systĂšmes sont surtout efficaces dans les cas de bĂątiments publics mais pas tellement dans les cas d’habitations individuelles.

Limiteur de débit

Le limiteur de dĂ©bit est en gĂ©nĂ©ral installĂ© Ă  la sortie du robinet, mais peut Ă©galement ĂȘtre installĂ© dans les tuyaux. Le fonctionnement de ces limiteurs est semblable Ă  celui des pommeaux de douches : un anneau en caoutchouc qui s’enfonce au fur et Ă  mesure que la pression augmente, assurant ainsi un dĂ©bit constant. En combinant ce systĂšme avec un autre type de limiteur Ă  la sortie du robinet, on obtient un fonctionnement idĂ©al pour les rinçages.

Il existe sur le marchĂ© divers types de limiteurs de dĂ©bit pouvant ĂȘtre montĂ©s sur le pommeau ou dans le tuyau de douche pour limiter le dĂ©bit d’eau. On prĂ©fĂ©rera cependant le pommeau de douche Ă©conomique, car celui-ci offre un confort supĂ©rieur. Attention : combiner les deux systĂšmes n’a aucun sens. L’économie d’eau est marginale, tandis que la perte en confort est rĂ©elle. De plus, il faut un temps accru pour que l’eau chauffe. Ce problĂšme est connu comme le problĂšme de dĂ©bit de seuil.

Mousseur

Le mousseur ou l'aĂ©rateur pour le QuĂ©bec, est un systĂšme installĂ© Ă  la sortie du robinet, qui permet de mĂ©langer de l’air Ă  l’eau dans le tuyau d’arrivĂ©e. Il en rĂ©sulte un bouillonnement de l’eau qui donne l’impression que le robinet laisse couler un jet d’eau suffisant.

Chasse d'eau Ă©conome en eau
Consommation par systĂšme[2]:
Solution Consommation (en m3/pers./an)
réservoir 9 à 12 litres 20 à 26 m3
rĂ©servoir 6 Ă  9 litres 13 m3
rĂ©servoir 6 Ă  9 litres double touche 8,8 m3
réservoir 2,5 à 4 litres avec booster m3
Toilettes sĂšches Moins de m3
Toilettes à litiÚre biomaßtrisée (ou TLB) Moins de m3
  • La plupart des toilettes sont encore Ă©quipĂ©es de rĂ©servoir de 9 Ă  12 litres. Les chasses d'eau plus rĂ©centes sont plus rĂ©duites (6 Ă  9 litres) et permettent de rĂ©duire la consommation d'eau.
  • Si le rĂ©servoir est muni d’une double touche, on peut sĂ©lectionner le volume d’eau consommĂ© : 6 litres pour un grand rinçage, 3 litres pour un petit rinçage. Si le rĂ©servoir est muni d’une touche « rinçage/arrĂȘt », on dĂ©cide de la quantitĂ© d’eau utilisĂ©e.
  • Certaines chasses plus perfectionnĂ©es sont munies d’un rĂ©servoir de 2,5 Ă  4 litres et d’un accĂ©lĂ©rateur de dĂ©bit (booster) dans les conduites d’évacuation. Le booster permet d’éviter que les canalisations ne se bouchent. Dans ce systĂšme, un siphon permet d’évacuer d’un seul coup tout le contenu du rĂ©servoir. Pour ce systĂšme, en cas d’une rĂ©novation, il faut adapter les tuyaux d’évacuation.
Toilette sĂšche

Les toilettes sÚches ne consomment pas d'eau et ne nécessitent pas de raccord à l'égout.

Les toilettes sĂšches consistent en une cuvette spĂ©ciale installĂ©e sur un rĂ©servoir de compostage dans lequel les excrĂ©ments sont mis Ă  composter. L’humiditĂ© provenant de ceux-ci produit de la vapeur qui est Ă©vacuĂ©e par un systĂšme de ventilation. Une fois par an environ, le compost (quelques seaux) doit ĂȘtre Ă©vacuĂ©.

Toilettes à litiÚre biomaßtrisée (ou TLB)

Les TLB sont des toilettes oĂč l’on ajoute aux selles quotidiennes un substrat organique riche en carbone (sciure de bois, vĂ©gĂ©taux broyĂ©s) afin d’obtenir un mĂ©lange semi-solide facile Ă  composter
 (consommation moins d'm3/pers./an)

Vase d'expansion sanitaire

Il sert à amortir l'augmentation de volume d'eau de chauffage. Son volume se calcule fonction du volume total de l'installation et de l'excursion de température prévue dans le systÚme (Tmin. et Tmax.).

RĂ©ducteurs de pression

Le rĂ©ducteur de pression (ou limiteur de pression) est installĂ© aprĂšs le compteur d’eau et rĂ©duit la pression dans la conduite d’eau. De ce fait, il rĂ©duit Ă©galement la quantitĂ© d’eau qui arrive au robinet. Ce systĂšme se justifie surtout lorsque la pression dans les conduites d’eau dĂ©passe 4 bars. Il faut tenir compte du fait qu’une rĂ©duction de la pression de 50 % n’entraĂźne qu’une rĂ©duction du dĂ©bit de 25 %.

Prévention des pertes d'eau en cas de fuite

L’installation d’un limiteur de fuites permet de prĂ©venir celles-ci en fermant l’arrivĂ©e d’eau en cas de rupture subite d’une conduite d’eau. En cas de perte systĂ©matique, par exemple un robinet qui fuit, le systĂšme ferme l’arrivĂ©e d’eau au bout d’un certain temps. Ce systĂšme peut ĂȘtre installĂ© partout : dans une maison d’habitation, un appartement, une Ă©cole, des bureaux


Coût de l'énergie

La production d'eau chaude est consommatrice en Ă©nergie. Le besoin en eau chaude sanitaire ne cesse d'augmenter au regard des besoins en eau chaude pour le chauffage. On estime qu'il faut environ 30 litres d'eau chaude Ă  45 °C par personne et par jour. Environ 76 % de la consommation d'Ă©nergie domestique revient au chauffage, 12 % au chauffage de l'eau (le reste se rĂ©partissant entre l'Ă©nergie mĂ©canique, l'Ă©clairage
)[3].

Utilisation des Ă©nergies renouvelables

En complĂ©ment des Ă©nergies fossiles, l’utilisation des Ă©nergies renouvelables permet d’importantes Ă©conomies, assure une stabilitĂ© des prix Ă  long terme et contribue Ă  rĂ©duire la pollution de l’environnement.

Chauffe-eau solaire
  • Le chauffe-eau solaire permet de chauffer de 30 Ă  80 % de l'eau chaude sanitaire, selon la rĂ©gion et le dimensionnement. Pour une famille de 4 personnes (2 adultes et 2 enfants), le placement d’un chauffe-eau solaire permet d’épargner annuellement l’équivalent de 200 litres de mazout ou 200 m3 de gaz (soit environ 2 000 kWh). Cela rĂ©duit d’une demi tonne les Ă©missions en CO2.
  • Une installation solaire de base comprend : Des capteurs solaires placĂ©s sur votre toit (de 1 Ă  1,5 m2 par personne suffit pour une installation pour une ou deux familles, et de 0,5 Ă  1 m2 pour une installation pour plusieurs familles), un rĂ©servoir de stockage d’eau chaude et un systĂšme de chauffage d’appoint pour la mauvaise saison.
  • L’acquisition d’un systĂšme de base coĂ»te en moyenne 5 500 € (TVA incluse), placement compris. Des primes sont en outre disponibles dont le montant varie selon les rĂ©gions.
  • En Europe en 2011, plus de 15 millions de m2 de capteurs seraient dĂ©jĂ  installĂ©s[4].

Limitation des déperditions au niveau des canalisations

Il convient d'isoler au mieux les conduites pour éviter de perdre la chaleur et respectivement de réchauffer l'eau froide dans les canalisations.

Maintien des conduites sanitaires chaudes

L'eau se refroidit dans les canalisations. Si l'on veut assurer que les utilisateurs en bout de ligne aient de l'eau chaude rapidement, on peut installer un circulateur (ou pompe de circulation). Une autre technique est de placer le long des conduites un cùble chauffant. Ces deux techniques augmentent un peu le confort, mais ont un coût énergétique important. Dans le but de réduire les dépenses énergétiques, il est judicieux de supprimer de tels dispositifs ou au moins de limiter au maximum les heures de fonctionnement grùce à une horloge, juste avant les heures d'utilisation ; ensuite, le débit est suffisant pour renouveler l'eau. La nuit, on estime que les besoins sont faibles et le systÚme est généralement éteint.

Choix des corps de chauffe approprié

La source de chaleur dépend de la proximité avec les sources d'énergie. Le chauffe-eau électrique est le plus facile à installer, mais a un mauvais rendement énergétique. Le chauffe-eau thermodynamique a un rendement bien meilleur, COP d'environ 3,5. Le solaire thermique a un COP qui peut atteindre 500.

DĂ©centralisation de la production d'eau chaude

Lorsque le robinet est trop éloigné du corps de chauffe, il peut s'avérer intéressant de décentraliser la production d'eau chaude.

On peut suivre cette rĂšgle : si la distance entre le chauffe-eau et le robinet le plus Ă©loignĂ© est supĂ©rieure Ă  8 mĂštres, l’installation d’un second chauffe-eau s’avĂ©rera Ă  la longue plus rentable. De plus, l’eau chaude coulera bien plus vite de chaque robinet, sans qu’il soit nĂ©cessaire de faire d’abord couler plusieurs litres d’eau froide. On Ă©conomise ainsi non seulement beaucoup d’eau potable, mais Ă©galement de l’énergie[2].

Machine Ă  laver le linge Ă©conome en Ă©nergie

Dans une machine Ă  laver classique, l’eau est chauffĂ©e Ă  l’électricitĂ©, ce qui reprĂ©sente environ 80 % de la consommation d’énergie de chaque lavage.

Par contre, dans les machines « hot-fill », l’eau chaude provient directement du chauffe-eau (qui fonctionne en gĂ©nĂ©ral au gaz ou Ă  l'Ă©lectricitĂ©). Il est Ă©galement possible, dans certaines conditions, de faire transformer votre ancienne machine en y plaçant un robinet mĂ©langeur pour obtenir les mĂȘmes capacitĂ©s que cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de machines.

Les machines hot-fill munies du label A prĂ©sentent une consommation d’énergie de moitiĂ© infĂ©rieure Ă  celle des machines Ă  laver classiques (Ă  remplissage Ă  eau froide) du mĂȘme label. Cette Ă©conomie d'Ă©nergie au niveau de la machine est toutefois reportĂ© en consommation supplĂ©mentaire du systĂšme de chauffe-eau. Il n'y a donc Ă©conomie d'Ă©nergie rĂ©elle que si celui-ci est alimentĂ© par une source renouvelable (solaire en gĂ©nĂ©ral).

D'autre part :

  • Le programme de prĂ©lavage, grand consommateur d’eau et d’énergie, n’est souvent pas nĂ©cessaire.
  • Il est plus Ă©conomique d’utiliser une machine Ă  laver complĂštement remplie[2].
  • Le rinçage est trĂšs souvent fait Ă  froid.

Lave-vaisselle Ă©conome en Ă©nergie

Comme pour une machine Ă  laver le linge, l’eau est chauffĂ©e Ă  l’électricitĂ©.

Le raccordement Ă  l’eau chaude d'une source renouvelable est trĂšs rentable, puisque les lave-linges n'utilisent quasiment que de l'eau chaude lors des diffĂ©rents cycles.

Certaines machines ont deux alimentations (hot-fill). Si l'on a une installation solaire, il est intéressant de raccorder le lave-linge directement au robinet chaud. La seule limitation est que vu le faible besoin en eau à chaque cycle, on risque de ne prélever que de l'eau froide ou tiÚde.

Protection Incendie

Développé plus loin

Gros Ɠuvre sanitaire

Une partie de l'installation sanitaire, appelĂ©e gros Ɠuvre sanitaire, ou Ă©gouttage, est rĂ©alisĂ©e par les maçons, au moment de la crĂ©ation des fondations, vides ventilĂ©s, et caves. Il s'agit des Ă©lĂ©ments d'Ă©gouts enterrĂ©s, les canalisations et raccordement Ă  l'Ă©gout, les drainages, les Ă©lĂ©ments de traitement des eaux usĂ©es, les citernes Ă  eau de pluie.

Installations sanitaires

Installations sanitaires privées

Salles de bains, toilettes, cuisines, dans les maisons individuelles et appartements

Installations sanitaires accessibles au public

HĂŽpitaux, etc.

Les appareils sanitaire

Accessoires
Toilettes
  • WC sur pied ou WC suspendu en grĂšs sanitaire
Accessoires pour toilettes
Urinoir
Bidet
Douche et Baignoires
Autres
Accessoires de baignoires et douche
  • Les baignoires et douches sont posĂ©es sur pieds rĂ©glables ou berceau. Avec ou sans habillage et sont Ă©ventuellement insonorisĂ©es.
  • Les douches peuvent ĂȘtre constituĂ©es d'une cuve intĂ©grĂ©e au-dessus de laquelle un carrelage est placĂ©.
  • Pour la fermeture, rail et rideau de douche, ou, cloisons ou Ă©cran de douche avec porte en verre de sĂ©curitĂ©
  • Porte-essuies
  • Porte-savons
  • SiĂšges de douche
Lavabos
Évier
Vidoirs
ÉtanchĂ©itĂ©

Canalisations

Robinetterie

Robinetterie sanitaire

  • MĂ©langeur
  • Mitigeur
  • Thermostatique
  • Électronique
  • À fermeture automatique

Installations sanitaires publiques

Pour hĂŽpitaux, cuisines industrielles, laboratoires...

Production d'eau chaude

Protection incendie

La protection incendie dans les bùtiments publics ou les immeubles d'appartements est assurées par des dispositifs utilisant l'eau comme moyen d'extinction. Ils sont souvent alimentés par le réseau local de distribution d'eau.

Interaction avec les autres disciplines de la construction

Chauffage, ventilation

Les HVAC (Chauffage, ventilation et climatisation) traitent de la ventilation et du chauffage des locaux sanitaires. Dans une ventilation mécanique contrÎlée, les locaux sanitaires sont placés en dépression pour que l'air qu'ils contiennent, vicié et chargé en humidité ne se propage pas aux autres piÚces de la maison.

Installation Ă©lectrique

Dans les locaux humides, on utilise uniquement du matériel qui satisfait au degré de protection réglementaire. L'implantation des matériels électrique par rapport aux appareils sanitaires est également réglementée.

Notes et références

  1. Le site de Belgaqua, Fédération Belge du Secteur de l'Eau
  2. [PDF] Vivons l'eau sur le site wwf.be
  3. Thomas Schmitz-GĂŒnther, Ecologis, Könemann, 1999
  4. Le chauffe eau solaire Ă  Bruxelles', Bruxelles Environnement

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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