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Incendie de l'asile Saint-Jean-de-Dieu

L'incendie de l'Asile Saint-Jean-de-Dieu est un incendie majeur survenu le dans la asile Saint-Jean-de-Dieu, un hĂ´pital psychiatrique constituĂ© d'un bâtiment principal de 6 Ă©tages et de cinq autres bâtiments , situĂ© dans le village de Longue-Pointe, QuĂ©bec, Canada (aujourd'hui MontrĂ©al). L'incendie fait 104 morts[1] sur les 242 travailleurs et 1 200 patients de l’hĂ´pital. Il s'agit de l'incendie le plus meurtrier de l'Histoire de MontrĂ©al[2].

Incendie de l'asile
Saint-Jean-de-Dieu
Victimes de l'incendie
Victimes de l'incendie

Type Incendie
Pays Drapeau du Canada Canada
Localisation Longue-Pointe, Québec
CoordonnĂ©es 45° 35′ 10″ nord, 73° 31′ 04″ ouest
Date
Bilan
Morts 104

Géolocalisation sur la carte : région métropolitaine de Montréal
(Voir situation sur carte : région métropolitaine de Montréal)
Incendie de l'asileSaint-Jean-de-Dieu

L'incendie

InaugurĂ© en 1863, par le gouvernement provincial, l'asile Saint-Jean-de-Dieu est administrĂ© par les SĹ“urs de la Providence de MontrĂ©al. SituĂ© près du village de Longue-Pointe, le complexe hospitalier occupe 200 acres et est constituĂ© d'un bâtiment principal de six Ă©tages et de cinq autres bâtiments, tous construits en bois. Il compte sur 242 personnes (mĂ©decins, sĹ“urs, gardiens, surveillants) pour s'occuper de 1 200 patients des deux sexes souffrant Ă  divers degrĂ©s d’aliĂ©nation.

L'incendie est déclaré à 11h30 par le chapelain. Constatant les dégâts, on appelle rapidement au secours les pompiers de Montréal. Ceux-ci arrivent à toute vitesse, un trajet de 21 minutes depuis la caserne 11, à tel point que les chevaux sont épuisés. Ils constatent cependant l'irrémédiable. Le sous-chef Naud prédit le sort de l'asile : « Il n'y pas de puissance humaine pour en sauver une seule pièce »[3]. Les pompiers donnent l'ordre d'ouvrir les portes pour faire sortir les patients au plus vite. Plusieurs patients en profitent pour s'enfuir[4].

La lutte contre l'incendie se fait dans des conditions peu habituelles, ce qui donne lieu à des scènes bizarres. Ainsi, certains pensionnaires refusent de sortir et sont brûlés vifs sous les yeux des pompiers. Mais certains héros arrivent à sauver plusieurs vies. Le chef Zéphirin Benoit, l'inspecteur en chef des chaudières de la Ville de Montréal E.O Champagne ainsi que le docteur Edmond-Joseph Bourque se distinguent par leur bravoure.

  • Pompe Clapp & Jones
    Pompe Clapp & Jones
  • Vue prise du cĂ´tĂ© nord
    Vue prise du côté nord
  • Façade de l'asile
    Façade de l'asile
  • Vue gĂ©nĂ©rale de l'Ă©difice après l'incendie
    Vue générale de l'édifice après l'incendie
  • Vue du bâtiment oĂą ont Ă©tĂ© internĂ©s les fous pendant l'incendie
    Vue du bâtiment où ont été internés les fous pendant l'incendie
  • Vue prise en arrière de l'Ă©difice
    Vue prise en arrière de l'édifice

Reconstruction

Carte de Longue-Pointe en 1907

Peu de bâtiments subsistent des suites du terrible incendie. On procède tout de même à une reconstruction, de sorte qu'une carte de 1907 montre bien l'emplacement des nouveaux bâtiments.

Notes et références

  1. Jean-François Courtemanche, Pompiers à Montréal, Montréal, strompoli, 2005, p. 48
  2. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, Montréal, Strompoli, 2005, p. 112
  3. Huguette Charron, Face au Diable rouge, Montréal, 2009, p.79
  4. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, Montréal, strompoli, 2005, p.113

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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