Accueil🇫🇷Chercher

Imperial Airways

Imperial Airways est la première société de transport aérien long courrier britannique. Créée en 1924, elle opère jusqu'en 1939 sur le réseau européen, mais surtout sur les routes de l'Empire britannique vers l’Afrique du Sud, l'Inde et l'Extrême-Orient, y compris la Malaisie et Hong Kong. Sur place, des partenariats sont conclus avec des compagnies comme Qantas en Australie et TEAL (en) (Tasman Empire Airways Ltd) en Nouvelle-Zélande.

Imperial Airways
Repères historiques
Date de création 31 mars 1924
Date de disparition 24 novembre 1939
Fondateur compagnie privé
Généralités
Siège social Drapeau du Royaume-Uni Croydon


Un De Havilland Albatross d'Imperial Airways en 1938.

Imperial Airways fusionne en 1939 avec BOAC, qui Ă  son tour fusionne avec British European Airways pour former British Airways en 1974.

Historique

Raison de la création

La création d'Imperial Airways a pour but de faciliter les contacts avec les diverses colonies britanniques en organisant des lignes rapides vers ces destinations, pour en retirer des bénéfices tant d’un point de vue politique que commercial, l’organisation des transports s’étant faite jusque-là uniquement par voie maritime. Le lancement de la compagnie est le résultat de prospections menées sur les routes aériennes coloniales dès la fin de la Première Guerre mondiale, après que quelques vols expérimentaux aient été réalisés vers les frontières les plus lointaines de l'Empire.

Création

Ravitaillement d'un Handley Page W.8 récupéré de la compagnie Handley Page Transport (en).

Imperial Airways est créée dans un contexte de rude concurrence avec les compagnies aériennes françaises et allemandes, qui bénéficient alors de grosses subventions publiques et suivant les conseils de la Commission gouvernementale Hambling[1] (anciennement connue comme Comité des subventions CAT). Le comité, créé le , produit un rapport en recommandant la fusion de quatre des plus grandes compagnies aériennes existantes : Instone Air Line Company, détenue par l’armateur Samuel Instone, British Marine Air Navigation de Noel Pemberton (un département de la société des hydravions Supermarine), Daimler Airway, sous la direction de George Edward Woods, et Handley Page Transport (en) Co Ltd[2] - [3].

Ils espèrent crĂ©er une entreprise capable de rivaliser avec les concurrences françaises et allemandes et assez forte pour dĂ©velopper des services aĂ©riens extĂ©rieurs Ă  la Grande-Bretagne, tout en minimisant les subventions gouvernementales. Dans cette perspective, une somme d'un million de livres s’étalant sur dix ans est consacrĂ©e Ă  soutenir la fusion. Un accord est conclu entre le PrĂ©sident du Conseil de l'Air et la SociĂ©tĂ© britannique des Affaires Ă©trangères et coloniales, le , pour que la nouvelle compagnie, nommĂ©e Imperial Air Transport Company, rachète les services des transports aĂ©riens existants. L'accord prĂ©cise le montant des subventions gouvernementales pour la nouvelle sociĂ©tĂ© : 137 000 ÂŁ la première annĂ©e, rĂ©duite Ă  32 000 ÂŁ Ă  la dixième annĂ©e, ainsi que les kilomĂ©trages minimum Ă  atteindre et les sanctions en cas de non-respect des clauses du contrat[4].

Imperial Airways Limited est crĂ©Ă©e le avec les Ă©quipements de chacun des participants : British Marine Air Navigation Company Ltd, Daimler Airway, Handley Page Transport (en) Ltd et Instone Air Line Ltd. Le gouvernement nomme deux administrateurs, Hambling, qui est aussi prĂ©sident de l'Institut des banquiers et le Major J.W. Hills, un ancien secrĂ©taire au TrĂ©sor[3].

Les opérations terrestres sont basées à l'aéroport de Croydon, au sud de Londres. IAL interrompt les services de ses prédécesseurs au nord de Londres, la compagnie étant axée sur le service international plutôt que domestique. À partir de ce moment, les seuls vols opérés « au nord de Watford » sont des vols charter ponctuels.

Des problèmes d’ordre syndical avec les pilotes retardent le dĂ©but des opĂ©rations jusqu'au , lorsqu'une ligne quotidienne entre Londres et Paris est ouverte avec un de Havilland DH.34 (en)[5]. Par la suite, le processus d’extension des lignes, entre l'Angleterre et le continent, continue avec les lignes Southampton-Guernesey le , Londres-Bruxelles-Cologne, le , Londres-Amsterdam le , et un service d'Ă©tĂ© sur Londres-Paris-Bâle -ZĂĽrich le . Le premier avion neuf achetĂ© par Imperial Airways, est un Handley Page W8f baptisĂ© Ville de Washington, livrĂ© le . Dans sa première annĂ©e de fonctionnement, la compagnie transporte 11 395 passagers et 212 380 lettres. En , Le Monde perdu est le premier film projetĂ© en vol, sur la ligne Londres-Paris[6].

Exploration de nouvelles lignes

Lignes aériennes d'Imperial Airways.

Du au , Alan Cobham effectue un vol d'Ă©tude, sur le tracĂ© Ă  partir du Royaume-Uni vers le Cap (Afrique du Sud) et retour, sur un de Havilland DH.50J propulsĂ© par un moteur Armstrong Siddeley Jaguar. Le vol aller passe par les villes de Paris-Marseille-Pise-Tarente-Athènes-Sollum-Le Caire-Louxor-Assouan-Wadi Halfa-Atbara-Khartoum-Malakal-Mongalla-Jinja-Kisumu-Tabora-Abercorn-Ndola-Broken Hill-Livingstone-Bulawayo-Pretoria-Johannesbourg-Kimberley-Blomfontein-Le Cap. Ă€ son retour Cobham est dĂ©corĂ© de la Croix de l'Air Force pour ses services. Le Alan Cobham quitte Rochester sur le mĂŞme avion pour ouvrir la route vers Melbourne, et arrive le . Il quitte Melbourne le et après avoir parcouru 45 000 km en 78 jours et 320 heures de vol, il remonte la Tamise jusque Westminster le 1er octobre. Cobham est accueilli par le secrĂ©taire d'État de l'Air, Sir Samuel Hoare, et est anobli par le Roi George V. Le , le de Havilland DH.66 Hercules Ville de Delhi quitte Croydon pour un vol de reconnaissance vers l'Inde. Le vol atteint Karachi le et Delhi le . L'avion avait Ă©tĂ© nommĂ© du nom de Lady Irwin, Ă©pouse du vice-roi, en . Le vol retour commence le et arrive Ă  HĂ©liopolis, au Caire, le . Le temps de vol de Croydon Ă  Delhi a Ă©tĂ© de 62 h 27, et 32 h 50 entre Delhi et HĂ©liopolis. Dans les annĂ©es 1930, une ligne rĂ©gulière est mise en place entre Londres et le Touquet-Paris-Plage, les weekends, pendant la pĂ©riode estivale[7].

La Route de l'Est

Les services rĂ©guliers commencent le en utilisant un DH.66 sur la route entre Le Caire et Bassora, en remplacement du prĂ©cĂ©dent service de courrier assurĂ© par la RAF. Le service est Ă©tendu Ă  Karachi après 2 annĂ©es de nĂ©gociations avec les autoritĂ©s. Le premier service entre Londres et Karachi dĂ©bute le et dure 7 jours. La route au dĂ©part de Londres se fait par air jusque Bâle, puis par chemin de fer jusque GĂŞnes, le vol de GĂŞnes Ă  Alexandrie s’effectuant en hydravion Short S.8 Calcutta. Après un voyage en train jusqu’au Caire, les passagers embarquent Ă  bord d'un DH.66 pour effectuer le trajet vers Karachi. Le parcours Ă  travers l'Europe et la MĂ©diterranĂ©e change plusieurs fois au cours des annĂ©es suivantes, mais implique presque toujours un voyage en train. Plus tard la mĂŞme annĂ©e, le parcours est prolongĂ©, avec un vol au dĂ©part de Londres sur Delhi, le . En , un transport de courrier expĂ©rimental entre Londres et l’Australie a lieu. Après l'accident du DH "Hercules" Ă  Koepang, sur l'Ă®le de Timor, dans les Indes orientales nĂ©erlandaises, le courrier est transfĂ©rĂ© Ă  Darwin par le Fokker VIIb Southern Cross ; il faut 26 jours au total pour que celui-ci atteigne Sydney. Pour le vol passagers au dĂ©part de Londres le , la route de l'Est est changĂ©e de Perse vers le cĂ´tĂ© arabe du golfe Persique, et des Handley Page HP 42 sont introduits sur le secteur Le Caire - Karachi. Le un vol de prospection est effectuĂ© entre l’Angleterre et l'Australie, Ă  bord de l’Armstrong Whitworth Atalanta "Astraea" d’Imperial Airways. Le Major HG Brackley, Air surintendant d’Imperial Airways, est responsable du vol. La route de l’Astraea passe par Croydon-Paris-Lyon-Rome-Brindidsi-Athènes-Alexandrie-Le Caire Ă  partir de quoi la voie normale sur Karachi est reprise pour ensuite passer par Jodhpur-Delhi-Calcutta-Akyab-Rangoon-Bangkok-Prachuab-Alor Star-Singapour-Palembang-Batavia-Sourabaya-Bima-KĹ“pang-Bathurst-Darwin-Newcastle Waters-Camooweal-Cloncurry-Longreach-Roma-Toowoomba et atteindre Eagle Farm, Brisbane le . Sydney est visitĂ© le , Canberra le et Melbourne le . Il s'ensuit une extension rapide sur les routes de l’Est. Le premier service Londres - Calcutta dĂ©colle le , celui sur Rangoon le , Singapour le de la mĂŞme annĂ©e, et sur Brisbane le , Qantas Ă©tant responsable du secteur Singapour - Brisbane. En 1934, le service assure seulement le transport de courrier, les vols passagers Ă  destination de Brisbane sont inaugurĂ©s en avril de l’annĂ©e suivante. Le premier vol passagers entre Londres et Hong Kong quitte Londres le Ă  la suite de la crĂ©ation d'un tronçon entre Penang et Hong Kong.

La Route Africaine

Le , une liaison hebdomadaire entre Londres et Mwanza sur le lac Victoria, au Tanganyika, est inaugurée dans le cadre du tracé proposé vers Le Cap. Le , le service des Imperial Airways sur l'Afrique centrale s'étend expérimentalement jusqu’au Cap pour le transport du courrier de Noël. L'avion utilisé sur le dernier secteur, le DH.66 Ville de Karachi arrive au Cap le . Le , un transport de courrier entre Londres et Le Cap est ouvert. Le cette voie est ouverte aux passagers et prend 10 jours. Début 1933, l’Atalanta remplace les DH.66 sur le secteur Kisumu - Le Cap. Le , une route trans-Afrique est ouverte par Imperial Airways entre Khartoum et Kano au Nigeria. Cette route est prolongée vers Lagos le .

L'hydravion Short Empire

En 1937, avec l'introduction des hydravions de la classe Empire, construits dans les ateliers de Short Brothers, Imperial Airways peut offrir un réel service entre Southampton et l'Empire britannique. Le trajet vers le Cap passe par Marseille, Rome, Brindisi, Athènes, Alexandrie, Khartoum, Port Bell, Kisumu et s’effectue au-delà par avion classique jusque Nairobi, Mbeya et finalement Le Cap. Des vols de prospection sont également effectués à travers l'Atlantique et vers la Nouvelle-Zélande. À la mi-1937, la compagnie fête son millième vol vers l'Empire britannique. À partir de 1938, ces nouveaux hydravions relient également l'Angleterre à l'Australie via l'Inde et le Moyen-Orient.

Passagers

Les avions d'Imperial Airways sont relativement petits, la plupart offrant moins de 20 places. Environ 50 000 passagers utilisèrent ses vols au cours des annĂ©es 1930. La plupart des clients sur les liaisons intercontinentales sont des membres de l’administration coloniale, des hommes d’affaires ou des chercheurs. Au dĂ©but, seuls des personnes fortunĂ©es peuvent se permettre de voler, mais la clientèle se diversifie progressivement. L’expĂ©rience de ces voyages implique de voler lentement et non loin du sol, et ils sont relatĂ©s avec enthousiasme dans les publications de l’époque. Imperial Airways est la première compagnie aĂ©rienne Ă  projeter un film, Le Monde perdu, pour ses passagers pendant un vol sur la ligne Londres-Paris le [6] - [8] - [9].

Équipages

Imperial Airways place l’ensemble de son personnel, exclusivement masculin, tout au long de ses escales. Des ingĂ©nieurs, des mĂ©caniciens et autres gestionnaires, en plus des Ă©quipages, empruntent les vols de la compagnie sans gĂ©nĂ©rer de revenus. Ă€ la fin des annĂ©es 1930, le nombre de membres d'Ă©quipage est estimĂ© Ă  3 000, toutes ces personnes Ă©tant censĂ©es ĂŞtre des ambassadeurs de la Grande-Bretagne et de l'Empire britannique.

Transport du courrier

En 1934, le gouvernement entame des négociations avec Imperial Airways pour établir un service de transport de courrier par voie aérienne sur les routes déjà desservies par la compagnie. Indirectement, ces négociations vont aboutir au licenciement en 1936 de Sir Christopher Bullock, le sous-secrétaire permanent au ministère de l'Air, qui est débusqué par une commission d'enquête pour avoir abusé de sa position dans la recherche d'un poste au conseil de la société. Le programme de poste aérienne débute en . À la mi-1938, une centaine de tonnes de courrier est livrées sur l'Inde et une quantité similaire sur l'Afrique. Dans la même année, la construction du terminal Empire, de Victoria, près de Londres, débute sous la direction de A. Lakeman. À partir de ce terminal, des liaisons ferroviaires vers l’hydro-port de Southampton et l'aéroport de Croydon sont établies. Ce terminal fonctionne jusqu’en 1980. Pour promouvoir l'utilisation du service postal, en juin et , Imperial Airways se joint à Pan American Airways pour offrir un service spécial autour du monde ; Imperial transporte le courrier entre Foynes, en Irlande et Hong Kong, Pan American assurant le service entre New York et Foynes, de même qu’entre Hong Kong et San Francisco. United Airlines effectue la dernière étape entre San Francisco et New York, avec une arrivée le . Le commandant H.W.C. Alger assure le premier vol postal entre l'Angleterre et l'Australie à bord d’un hydravion Short en 1937.

Flotte

Handley Page H.P.42 nommé Horsa.

Imperial Airways opère sur de nombreux types d'avions entre sa formation en et 1940, lorsque tous les appareils encore en service sont transférés à la BOAC.

Type d'avion exploités :

Accidents

Le , le crash d’un avion de l’Imperial Airways à Woumen (Belgique) fait 15 morts, l'appareil piloté par Lionel Leleu effectue alors la liaison Londres – Cologne via Bruxelles. L'explosion d'un des moteurs étant à l'origine du drame[10].

Pour approfondir

Bibliographie en anglais

  • Baldwin, N.C. 1950.Imperial Airways (and Subsidiary Companies): A History and Priced Check List of the Empire Air Mails. Sutton Coldfield, England: Francis J. Field.
  • Robert Bluffield, Imperial Airways – The Birth of the British Airline Industry 1914–1940, Hersham, Surrey, England, Ian Allan Publishing, , 224 p. (ISBN 978-1-906537-07-4)
  • Budd, Lucy "Global Networks Before Globalisation: Imperial Airways and the Development of Long-Haul Air Routes" Globalization and World Cities (GaWC) Research Bulletin 253, 5 December 2007.
  • Cluett, Douglas; Nash, Joanna; Learmonth Bob. 1980. Croydon Airport 1928 – 1939, The Great Days. London Borough of Sutton (ISBN 0-9503224-8-2)
  • Davies, R.E.G 2005. British Airways: An Airline and Its Aircraft, Volume 1: 1919–1939—The Imperial Years. McLean, VA: Paladwr Press. (ISBN 1-888962-24-0)
  • Doyle, Neville. 2002. The Triple Alliance: The Predecessors of the first British Airways. Air-Britain. (ISBN 0-85130-286-6)
  • Higham, Robin. 1960. Britain's Imperial Air Routes, 1918 to 1939: The Story of Britain's Overseas Airlines. London: G.T. Foulis; Hamden, CT: Shoe String.
  • Jackson, A.J. 1974.British Civil Aircraft since 1919 Volume 3, London: Putnam. (ISBN 0-370-10014-X).
  • Moss, Peter W. 1962. Impressments Log (Vol I-IV). Air-Britain.
  • Moss, Peter W. October 1974. British Airways. Aeroplane Monthly.
  • Arthur W. J. G. Ord-Hume, Imperial Airways, From Early Days to BOAC, Catrine, Ayrshire, Stenlake Publishing, , 112 p. (ISBN 978-1-84033-514-9, lire en ligne), p. 10
  • Pirie, G.H. 2004. Passenger trafic in the 1930s on British imperial air routes: refinement and revision. Journal of Transport History, 25: 66–84.
  • Pirie, G.H. 2009. Air Empire: British Imperial Civil Aviation 1919–39. Manchester: Manchester University Press. (ISBN 978-0-7190-4111-2).
  • Pirie, G.H. 2009. Incidental tourism: British imperial air travel in the 1930s. Journal of Tourism History, 1: 49–66.
  • Pirie, G.H. 2012.Cultures and Caricatures of British Imperial Aviation: Passengers, Pilots, Publicity. Manchester: Manchester University Press. (ISBN 978-0-7190-8682-3).
  • Pudney, J. 1959. The Seven Skies - A Study of BOAC and its forerunners since 1919. London: Putnam.
  • Salt, Major A.E.W. 1930.Imperial Air Routes. London: John Murray.
  • Sanford, Kendall C. 2003. Air Crash Mail of Imperial Airways and Predecessor Airlines. Bristol: Stuart Rossiter Trust Fund. (ISBN 0-9530004-6-X)
  • Stroud, John 1962.Annals of British and Commonwealth Air Transport 1919–1960. London: Putnam.
  • Stroud, John. 2005. The Imperial Airways Fleet. Stroud, England: Tempus Publishing. (ISBN 0-7524-2997-3)
  • John Stroud, « Wings of Peace (Armstrong Whitworth Argosy) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 265–269
  • John Stroud, « Wings of Peace (Armstrong Whitworth A.W.XV Atalanta) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 321–326
  • John Stroud, « Wings of Peace (Armstrong Whitworth A.W.27 Ensign) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 433–437
  • John Stroud, « Wings of Peace (Avro Monoplanes) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 115–120
  • John Stroud, « Wings of Peace (Boulton Paul P.64 and P.71A) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 433–436
  • John Stroud, « Wings of Peace (De Havilland DH.34) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 315–319
  • John Stroud, « Wings of Peace (De Havilland DH.66 Hercules) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 609–614
  • John Stroud, « Wings of Peace (De Havilland Albatross part 1) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 369–372
  • John Stroud, « Wings of Peace (De Havilland Albatross part 2) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 433–437
  • John Stroud, « Wings of Peace (Handley Page Type W & derivatives) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 535–539
  • John Stroud, « Wings of Peace (Handley Page H.P.42 and H.P.45) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 433–437
  • John Stroud, « Wings of Peace (Short S.8 Calcutta & S.17 Kent) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 97–103
  • John Stroud, « Wings of Peace (Short L.17 Scylla) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 549–553
  • John Stroud, « Wings of Peace (Short Empire flying-boats part 1) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 763–769
  • John Stroud, « Wings of Peace (Short Empire flying-boats part 2) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 51–61
  • John Stroud, « Wings of Peace (Vickers Vulcan) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 609–612
  • John Stroud, « Wings of Peace (Vickers Vimy Commercial) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 101–105
  • John Stroud, « Wings of Peace (Westland IV and Wessex) », Aeroplane Monthly,‎ , p. 657–661

Liens externes

Notes et références

  1. Ord-Hume 2010, p. 7-9.
  2. Ord-Hume 2010, p. 10.
  3. Robert Bluffield, Over Empires and Oceans : Pioneers, Aviators and Adventurers : Forging the International Air Routes 1918-1939, Tattered Flag, (lire en ligne)
  4. (en) Terms of Agreement Published Flight, 1924.
  5. Stroud, June 1984, pp. 315–19
  6. (en) « An Aerial "Picture Theatre" », Flight,‎ , p. 225 (lire en ligne).
  7. (en) « Tube Map Central n° 48 octobre 2017 », sur tubemapcentral.com (consulté le ).
  8. Guiness World Book
  9. « The Lost World above the World », sur The Arthur Conan Doyle Encyclopedia
  10. « Le 28 mars 1933 dans le ciel : 15 morts dans le crash d’un avion de l’Imperial Airways », Air Journal,‎ (lire en ligne).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.