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Short L.17 Scylla

Le Short L.17 Scylla Ă©tait un avion de ligne quadrimoteur biplan britannique Ă  39 oĂą 40 passagers, conçu et fabriquĂ© par la sociĂ©tĂ© nord-irlandaise Short Brothers pour rĂ©pondre Ă  un besoin de la compagnie Imperial Airways pour un appareil devant apporter son soutien Ă  la flotte de Handley Page H.P.42 dĂ©jĂ  existante, après que le constructeur Handley Page ait prĂ©sentĂ© un prix d'achat excessif pour la production de deux avions supplĂ©mentaires.

Short L.17 Scylla
Short L.17 Scylla, photographié en avril 1934.
Short L.17 Scylla, photographié en avril 1934.

RĂ´le Avion de ligne[1] - [2]
Constructeur Short Brothers
Équipage 4 membres
Premier vol
Retrait
Client principal Imperial Airways
Production 2 exemplaires
Dérivé de Short S.17 Kent
Dimensions
Image illustrative de l’article Short L.17 Scylla
Longueur 25,50 m
Envergure 34,44 m
Hauteur 9,60 m
Aire alaire 243 m2
Masse et capacité d'emport
Max. Ă  vide 10,290 t
Max. au dĂ©collage 15,200 t
Passagers 39 ou 40
Motorisation
Moteurs 4 moteurs Ă  9 cylindres en Ă©toile Bristol Jupiter XFBM
Puissance unitaire 414 kW
(555 ch)
Puissance totale 1 656 kW
(2 220 ch)
Performances
Vitesse de croisière maximale 169 km/h
Vitesse maximale 220 km/h

Imperial Airways utilisa l'avion pour des liaisons régulières entre Londres et Paris, ainsi que d'autres villes européennes. Il ne fut produit qu'à deux exemplaires, portant les noms de baptême « Scylla » (G-ACJJ) et « Syrinx » (G-ACJK). Ils servirent tous les deux au sein de la compagnie jusqu'à sa fusion avec la British Overseas Airways Corporation (BOAC), en 1939, puis furent retirés du service l'année suivante.

Conception et développement

G-ACJJ, photographié en .

Le Scylla était un développement dérivé basé à terre du Kent, un hydravion du même constructeur. Portant d'ailleurs initialement la désignation S.17/L, il utilisait la majeure partie de la structure aérodynamique du Kent, la grosse différence concernant surtout le fuselage redessiné[3].

L'appareil Ă©tait un biplan de construction entièrement mĂ©tallique, d'une envergure de 34,44 mètres, initialement propulsĂ© par quatre moteurs en Ă©toile Bristol Jupiter XFBM montĂ©s sur des supports verticaux disposĂ©s entre les ailes supĂ©rieure et infĂ©rieure. Le fuselage, de section carrĂ©e et composĂ© de cadres et de renforts, Ă©tait installĂ© sous l'aile infĂ©rieure. La section de queue ne possĂ©dait qu'une dĂ©rive et un stabilisateur horizontal Ă©tait placĂ© Ă  environ un quart de sa hauteur. Le Scylla Ă©tait initialement Ă©quipĂ© de compensateurs de type Flettner[4], permettant de rĂ©duire l'effort Ă  appliquer aux commandes de lacet[Note 1]. Un compensateur expĂ©rimental sur la gouverne de lacet fut testĂ© sur le Scylla (G-ACJJ) pendant un temps. L'expĂ©rience acquise avec cet essai pourrait avoir contribuĂ© au dĂ©pĂ´t ultĂ©rieur d'un brevet, soumis conjointement par Shorts et Dudley Lloyd Parkes, le [5].

Le train d'atterrissage principal possédait une roue montée de chaque côté du fuselage, fixée par trois supports placés en diagonale, un vers le haut et les deux autres vers le bas du fuselage. Il n'y avait qu'une seule roulette de queue. Des ailerons étaient présents sur les deux ailes.

Les nacelles avaient Ă©tĂ© conçues pour recevoir des moteurs Jupiter, Pegasus ou Perseus sans nĂ©cessiter de modifications[3]. Cette idĂ©e permit plus tard de remplacer les deux Jupiters intĂ©rieurs du Syrinx (G-ACJK) par deux Perseus IIL Ă  chemises louvoyantes de 540 ch (400 kW), afin de tester leurs performances en conditions de vol. quand le Syrinx fut reconstruit (après avoir Ă©tĂ© sĂ©vèrement endommagĂ© par des vents traversiers pendant un roulage sur l'aĂ©roport de Bruxelles), il fut rĂ©Ă©quipĂ© avec quatre Pegasus XC, d'une puissance unitaire de 660 ch (492 kW).

Il est présenté par la publicité de la compagnie comme « l'avion le plus luxueux du monde » avec son restaurant[6].

Notes et références

Notes

  1. Les avions de l'époque étaient maniés à la seule force des bras, et les appareils les plus lourds devenaient rapidement très exigeants pour leurs pilotes.

Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Christopher Henry Barnes et Derek N. James, Shorts Aircraft Since 1900, Londres, Royaume-Uni, Putnam Aeronautical, (ISBN 0-85177-819-4). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Bill Gunston, The Illustrated Encyclopedia of Propeller Airliners, Londres, Royaume-Uni, Phoebus (ISBN 978-0-7112-0062-3 et 0-7112-0062-9). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Cassidy Brian, Flying Empires : Short 'C' class Empire flying boats, Royaume-Uni, Queens Parade Press, , 3e Ă©d. (1re Ă©d. 1996) (ISBN 978-0-9529298-2-6 et 0-9529298-2-1, lire en ligne [PDF]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) A.J. Jackson, British Civil Aircraft 1919–1972, vol. III, Londres, Royaume-Uni, Putnam, (ISBN 0-85177-818-6).
  • (en) The Illustrated Encyclopedia of Aircraft (Part Work 1982–1985), Orbis Publishing, .
  • (en) Michael John Haddrick Taylor, Bill Gunston et al. (prĂ©f. John W.R. Taylor), Jane's encyclopedia of aviation, Londres, Royaume-Uni, Studio Editions, , 948 p. (ISBN 978-1-85170-324-1, OCLC 28177024).


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