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Ikebdanen

Ikebdanen (en amazigh : ┉⎜⎱⎷⎰┏⎰┏ Ikebdanen[1] - [2] - [3], ou ┉┛⎱⎷⎰┏⎰┏ Icebdanen, en darija : ÙƒŰšŰŻŰ§Ù†Ű§ Kebdana) est une tribu berbĂšre rifaine situĂ©e Ă  l'est de la ville de Nador, dans la rĂ©gion du Rif, au nord-est du Maroc, quasiment limitrophe de l'AlgĂ©rie. Les Ikebdanen sont bordĂ©s Ă  l'ouest par la tribu rifaine des Ikeraayen (Province de Nador) et Ă  l'est par la tribu rifaine des Iznassen (Province de Berkane).

Ichebdanen
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
RĂ©gion Oriental
Province Nador
DĂ©mographie
Gentilé Achebdan (rf) ; Kebdani (ar)
Population 25 000 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 35° 10â€Č 42″ nord, 2° 55â€Č 51″ ouest
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Ichebdanen

    Cette tribu amazighe d'origine zénÚte habite le Massif des Ikebdanen, qui s'étend dans la province de Nador et la province de Driouch.

    [4]Histoire

    Le gĂ©ographe arabe Al-Bekri mentionne au Xe siĂšcle la prĂ©sence des Ikebdanen dans l’extrĂȘme est du Rif.

    Les Ichebdanen sont rĂ©putĂ©s comme Ă©tant de farouches guerriers. Ils sont les premiers rifains Ă  s’ĂȘtre soulevĂ©s contre les incursions coloniales des Espagnols lors de la bataille de Lehdara en 1893 bien avant la guerre du Rif.

    Ils ont aussi participé à la guerre du Rif aux cÎtés d'Abdelkrim al-Khattabi.


    August Moulieras dira des Ikebdanen:

    Tribu zĂ©nĂštes, Kebdana est comprise entiĂšrement dans le dĂ©sert de GarĂšte, Ce fleuve dessĂ©chĂ© ne se laisse pas arrĂȘter par le cours d’eau le plus important du rivage africain de la MĂ©diterranĂ©e aprĂšs le Nil , Moulouya ; il l’a franchi sans pouvoir l’endiguer ou la combler, s’arrĂȘtant seulement Ă  l’immensitĂ© de la mer, dĂ©ployant orgueilleusement, en face de la nappe bleue, ses cinquante kilomĂštres d’estuaires embouchure dĂ©mesurĂ©e qui s’étend depuis le lac de Bou-Erg jusqu’à la frontiĂšre oranaise.

    Les Kebdana adorent tout ce qui touche de prĂšs ou de loin Ă  la religion (l’Islam) font de grands sacrifices pour attirer dans ses zaouiya (sĂ©minaires) les professeurs renommĂ©s. Tout Ă©tudiant est le bienvenu dans ses nombreuses mosquĂ©es. Les Joyeux Ă©coliers, sachant la prĂ©dilection dont ils sont l’objet, accourent en foule dans cette tribu qu’ils surnomment Djebel Ed-Degig (la Montagne de la Farine). Ils ont Ă©galement donnĂ© ce nom aux AĂŻt iznassen et AĂŻt Snous (cercle de Tlemcen), parce qu’ils y reçoivent beaucoup de farine avec laquelle ils font eux-memes leur pain, vendant ensuite celle qu’ils ne peuvent pas consommer.

    Villes

    Les principales villes des Ikebdanen sont :

    Notes et références

    1. Mena B. Lafkioui, « Le rifain et son orthographe : Entre variation et uniformisation. », dans Codification des langues de France., L'Harmattan, (lire en ligne), p. 355–366
    2. Mena Lafkioui, « MĂ©thodologie de recherche en gĂ©olinguistique », Corpus, no 14,‎ , p. 139–164 (ISSN 1638-9808, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. Mena B. Lafkioui. Variation géolinguistique berbÚre du Rif : le cas des indices personnels verbaux. A. El Aissati. The Amazigh Language at Home and at School. Perspectives on Oral Discourse Structure and Academic Language Skills, p. 51-62, 2008. https://www.researchgate.net/publication/281880564_Variation_geolinguistique_berbere_du_Rif_le_cas_des_indices_personnels_verbaux
    4. Auguste (1855-1931) Auteur du texte Mouliéras, Le Maroc inconnu : étude géographique et sociologique. Exploration du Rif (Maroc septentrional) / par Auguste Mouliéras,..., 1895-1899 (lire en ligne)
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