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Hydroporus trimaculatus

Classification

L'espèce Quedius flichei a été décrite par Théobald en 1937[1] - [2]. Cet holotype F102 de l'ère Cénozoïque, de l'époque Oligocène inférieur ou Rupélien (33,9 à 28,4 Ma) fait partie de la collection Paul Fliche, un paléontologue français du XIXe siècle, collection conservée à l'École nationale des eaux et forêts de Nancy, et vient de la localité de Céreste dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.[1].

Étymologie

Son épithète spécifique dérive du latin tri, « trois », et maculatus, « tache, point ».

Homonyme

The Taxonomicon et ION signalent une espèce doublon homonyme Hydroporus trimaculatus de Laporte 1835.

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1] - [note 1] :

« Corps ovale, oblong, fortement convexe ; coloration brun foncé, élytres ornés de trois taches noires ; une grande tache médiane dans la moitié apicale, de forme pentagonale ; deux taches de petites dimensions vers le tiers antérieur des élytres. Tête relevée au cours de la fossilisation et désarticulée en partie ; il en résulte qu'elle semble plus longue qu'elle ne l'est en réalité ; épistome non rebordé à l'avant ; labre non échancré ; yeux latéraux, à peine allongés, taille moyenne. Corselet rétréci en avant, angles antérieurs saillants et aigus, bord postérieur droit, angles postérieurs à peine arrondis ; bords latéraux légèrement écrasés par la fossilisation ; écusson petit, triangulaire. Élytres ayant leurs côtés assez arrondis ; bord antérieur droit ; apex en pointe mousse ; épipleure nette ; surface ornée de fines stries ; trois taches foncées. Pattes natatoires. »[1].

Dimensions

La longueur totale est de 5,4 mm[1].

Affinités

« Présente des caractères permettant de le ranger parmi les Hydroporini. Mais les antennes manquant, sa place ne peut être précisée, avec certitude. Le g. Hydroporus présente souvent une ornementation semblable sur les élytres, consistant en de larges taches sombres. »[1].

Biologie

« Le g. Hydroporus comprend actuellement près de 210 espèces réparties dans la région holarctique ; le plus grand nombre se trouve en Amérique du Nord ; elles vivent dans les eaux tranquilles et herbeuses. »[1].

Galerie

  • Espèces soeurs Hydroporus vivantes
  • Hydroporus planus - vue de dessus.
    Hydroporus planus.
  • Hydroporus angustatus - vue de dessus.
    Hydroporus angustatus.
  • Hydroporus pubescens - vue de dessus.
    Hydroporus pubescens.
  • Hydroporus latipes - vue de dessus.
    Hydroporus latipes.
  • Hydroporus palustris - vue de dessus.
    Hydroporus palustris.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

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