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Hyainailouridae

hyainailouridés

Hyainailouridae
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Dessin de deux vues du crĂąne d'un Hyainailouridae : Apterodon macrognathus.
47.8–11.62 Ma

Famille

† Hyainailouridae
Solé et al., 2015

Sous-familles de rang inférieur

Les Hyainailouridae (hyainailouridés en français) forment une famille éteinte et fossile de mammifÚres carnivores de l'ordre des Creodonta et du clade des Hyaenodonta.

Classification

La famille des Hyainailouridae est décrite par Floréal Solé et al. en 2015[1].

Présentation

Ils ont vécu en Afrique, en Eurasie et en Amérique du Nord au cours du Cénozoïque depuis le PaléocÚne supérieur (Sélandien) jusqu'au MiocÚne moyen (Serravallien), soit il y a environ entre 61,6 et 11,63 millions d'années.

Leur radiation évolutive a été dominante en Afrique, dont ils sont trÚs vraisemblablement originaires[2], tandis que la famille proche des Hyaenodontidae a dominé en Eurasie et en Amérique du Nord[1].

Description

Les hyainailouridĂ©s sont caractĂ©risĂ©es par des crĂąnes allongĂ©s, des mĂąchoires assez minces, des corps gĂ©nĂ©ralement sveltes et une posture de plantigrades. Leur hauteur Ă  l’épaule varie le plus souvent entre 0,30 et 1,40 mĂštre. Leur masse est dans une gamme de 5 Ă  15 kg ce qui Ă©quivaut Ă  celle d'un chien de taille moyenne. Cependant certaines espĂšces paraissent avoir Ă©tĂ© beaucoup plus grosses, voire Ă©normes, comme Simbakubwa kutokaafrika, une espĂšce du MiocĂšne infĂ©rieur du Kenya, dĂ©crite en 2019, dont la taille Ă©tait « au moins celle des plus grands lions [actuels] et peut-ĂȘtre plus grosse que celle d'un ours polaire [actuel] », avec une masse entre 280 et 1 500 kg[3] - [4].

L'anatomie et les sutures de leurs crùnes permettent de les distinguer de la famille des Hyaenodontidae au sein de laquelle ils étaient classés précédemment dans la sous-famille des Hyainailourinae.

Leurs crùnes montrent également qu'ils possédaient un sens de l'odorat particuliÚrement aigu, tandis que leurs dents indiquent une adaption au cisaillement plutÎt qu'à l'écrasement[1].

Paléobiologie

Une lignée d'hyainailouridés, la sous-famille des aptérodontinés, était spécialisée dans les habitudes aquatiques, semblables à celles de la loutre[5].

Liste des genres

  • † Akhnatenavus
  • † Apterodon (syn. Dasyurodon)
  • † Boualitomus
  • † Buhakia
  • † Exiguodon
  • † Falcatodon
  • † Francotherium
  • † Hemipsalodon
  • † Hyainailouros ou Hyainailurus
  • † Isohyaenodon
  • † Kerberos
  • † Leakitherium
  • † Koholia
  • † Lahimia
  • † Megistotherium
  • † Metapterodon
  • † Metasinopa
  • † Parapterodon
  • † Paroxyaena
  • † Parvavorodon
  • † Pterodon
  • † Sectisodon
  • † Sivapterodon
  • † Simbakubwa

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Références taxonomiques

Références

  1. (en) Solé F, Amson E, Borths M, Vidalenc D, Morlo M, Bastl K (2015). A New Large Hyainailourine from the Bartonian of Europe and Its Bearings on the Evolution and Ecology of Massive Hyaenodonts (Mammalia). PLoS ONE10(9): e0135698. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0135698
  2. (en) Borths, Matthew & Stevens, Nancy. (2017). The first hyaenodont from the late Oligocene Nsungwe Formation of Tanzania: Paleoecological insights into the Paleogene-Neogene carnivore transition. PLOS ONE. 12. e0185301. 10.1371/journal.pone.0185301.
  3. (en) Matthew R. Borths et Nancy J. Stevens, « Simbakubwa kutokaafrika, gen. et sp. nov. (Hyainailourinae, Hyaenodonta, ‘Creodonta,’ Mammalia), a gigantic carnivore from the earliest Miocene of Kenya », Journal of Vertebrate Paleontology, no e1570222,‎ (DOI 10.1080/02724634.2019.1570222). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  4. « Les restes de l’un des plus grands mammifĂšres terrestres dĂ©couverts au Kenya », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) V. Laudet, C. GrohĂ©, M. Morlo, Y. Chaimanee, C. Blondel, P. Coster, X. Valentin, M. Salem, A. A. Bilal, J.-J. Jaeger et M. Brunet, « New Apterodontinae (Hyaenodontida) from the Eocene Locality of Dur At-Talah (Libya): Systematic, Paleoecological and Phylogenetical Implications », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49054 (PMID 23185292, PMCID 3504055, DOI 10.1371/journal.pone.0049054)
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