Apterodontinae
Aptérodontinés
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | †Creodonta |
Clade | †Hyaenodonta |
Famille | †Hyainailouridae |
Genres de rang inférieur
- †Apterodon Fischer, 1880 (genre type)
- †Quasiapterodon
- †? Anasinopa
- †? Buhakia
- †? Dissopsalis
- †? Francotherium
Les Apterodontinae (aptérodontinés en français) sont une sous-famille éteinte de mammifères carnivores de l'ordre des Creodonta, du clade des Hyaenodonta et de la famille des Hyainailouridae[2] - [3]. C'est le groupe frère de la sous-famille des Hyainailourinae.
Ils ont vécu essentiellement en Afrique, de l'Éocène supérieur (Priabonien) à la fin de l'Oligocène inférieur (Rupélien), soit il y a environ entre 37,8 et 28,1 millions d'années[3] - [4]. Une seule espèce d'aptérodontinés a été découverte en Europe, dans l'Oligocène inférieur d’Allemagne : Apterodon gaudryi.
Liste des espèces
Selon Matthew Borths et Nancy Stevens en 2017[3], la sous-famille des aptérodontinés ne contient que deux genres :
- le genre type Apterodon connu en Afrique et en Europe de l’Éocène supérieur (Priabonien) jusqu'à l'Oligocène inférieur (Rupélien) ;
- le genre monospécifique Quasiapterodon (Q. minutus), découvert en Égypte dans l'Oligocène inférieur (Rupélien).
Description
Les Apterodontinae forment une petite famille de hyainailouridés spécialisée dans les habitats aquatiques, semblables à ceux de la loutre actuelle[5].
Apterodon est considéré comme un animal semi-aquatique, fouisseur. En effet ses membres antérieurs sont puissants et bien équipés pour creuser, comparables à ceux des blaireaux modernes. Sa queue, son torse et ses membres postérieurs présentent des adaptations similaires à celles d'autres mammifères aquatiques, comme les loutres et les pinnipèdes. Sa denture était adaptée pour se nourrir d'invertébrés à carapace dure, tels que les crustacés et les mollusques. Il a probablement vécu le long des côtes africaines[4].
L'étude de la denture d'un spécimen d'Apterodon macrognathus et d'autres hyaenodontes par Borths et Stevens en 2017, a montré que les dents déciduales (« de lait ») apparaissaient chez ces animaux beaucoup plus lentement que chez les membres de l'ordre des carnivores[6].
Notes et références
Références taxonomiques
- (en) Référence Paleobiology Database : †unranked clade Apterodontinae (consulté le )
Références
- (en) Szalay F.S. (1967) « The affinities of Apterodon (Mammalia, Deltatheridia, Hyaenodontidae) ». American Museum Novitates 2293: 1–17
- (en) Solé F, Amson E, Borths M, Vidalenc D, Morlo M, Bastl K (2015). A New Large Hyainailourine from the Bartonian of Europe and Its Bearings on the Evolution and Ecology of Massive Hyaenodonts (Mammalia). PLoS ONE10(9): e0135698. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0135698
- (en) Borths, Matthew & Stevens, Nancy. (2017). The first hyaenodont from the late Oligocene Nsungwe Formation of Tanzania: Paleoecological insights into the Paleogene-Neogene carnivore transition. PLOS ONE. 12. e0185301. 10.1371/journal.pone.0185301
- (en) Camille Grohé, Morlo, Michael, Chaimanee, Yaowalak, Blondel, Cécile, Coster, Pauline, Valentin, Xavier, Salem, Mustapha, Bilal, Awad A., Jaeger, Jean-Jacques, Brunet, Michel et Laudet, Vincent, « New Apterodontinae (Hyaenodontida) from the Eocene Locality of Dur At-Talah (Libya): Systematic, Paleoecological and Phylogenetical Implications », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49054 (PMID 23185292, PMCID 3504055, DOI 10.1371/journal.pone.0049054)
- (en) V. Laudet, C. Grohé, M. Morlo, Y. Chaimanee, C. Blondel, P. Coster, X. Valentin, M. Salem, A. A. Bilal, J.-J. Jaeger et M. Brunet, « New Apterodontinae (Hyaenodontida) from the Eocene Locality of Dur At-Talah (Libya): Systematic, Paleoecological and Phylogenetical Implications », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49054 (PMID 23185292, PMCID 3504055, DOI 10.1371/journal.pone.0049054)
- (en) Matthew R Borths et Nancy J Stevens, « Deciduous dentition and dental eruption of Hyainailouroidea (Hyaenodonta, "Creodonta," Placentalia, Mammalia) », Palaeontologia Electronica, vol. 20, no 3,‎ , p. 55A (DOI 10.26879/776, lire en ligne)